Achat de la carrosserie
Au début de l'année 2013, j'ai trouvé une annonce sur Leboncoin proposant une 4L fourgonnette sortie de grange sans carte grise dont l'année semblait correspondre avec mes besoins : coque d'avant 1976 avec trappe d'aération en métal, clignotant avant rond et charnières de portes extérieures.
Comme la carrosserie correspondait totalement à ce que je cherchais et que le prix demandé était de 80€, l'affaire fut rapidement conclue.
Comme la carrosserie correspondait totalement à ce que je cherchais et que le prix demandé était de 80€, l'affaire fut rapidement conclue.
Comme souvent lors d'un achat d'une 4L en sortie de grange, la voiture (qui a servi de dépotoir) était couverte de 10 ans de poussière et n'avait pas été nettoyée, ne serait-ce que sommairement.
J'ai donc commencé par un gros coup de nettoyage afin de pouvoir travailler sur une meilleure base. Certes le Kärcher ne fait pas de miracle mais c'est quand même plus propre.
Il va de soi que la carrosserie était loin d'être dans un état irréprochable, mais les travaux à réaliser étaient (à priori) de mon niveau.
Le premier inventaire des choses à changer/réparer :
- 2 panneaux d'auvents à changer (lourdes perforations sur toute la longueur)
- fixations des charnières de portières avant très rouillées (certainement très malades en profondeur)
- perforations dans les passages de roues arrière (un grand classique)
- rouille perforante au niveau des bas de caisse (juste derrière les portières)
- perforations au niveau des montants de la porte arrière
- légères perforations sur baie de pare-brise coté intérieur
- support de batterie très rouillé
- quelques zones de jonction entre les différents éléments de carrosserie légèrement boursouflées (peut-être le problème le plus critique)
- quelques bosses sur la coque
- début de rouille perforante sur les portières (mais j'ai de la pièce)
De leurs côtés les ailes et joue d'ailes devront être démontées pour évaluer correctement leurs états (les parties abimées étant généralement les parties non visible).
La bonne surprise c'est le monogramme Renault 4 en très bon état !
Le premier inventaire des choses à changer/réparer :
- 2 panneaux d'auvents à changer (lourdes perforations sur toute la longueur)
- fixations des charnières de portières avant très rouillées (certainement très malades en profondeur)
- perforations dans les passages de roues arrière (un grand classique)
- rouille perforante au niveau des bas de caisse (juste derrière les portières)
- perforations au niveau des montants de la porte arrière
- légères perforations sur baie de pare-brise coté intérieur
- support de batterie très rouillé
- quelques zones de jonction entre les différents éléments de carrosserie légèrement boursouflées (peut-être le problème le plus critique)
- quelques bosses sur la coque
- début de rouille perforante sur les portières (mais j'ai de la pièce)
De leurs côtés les ailes et joue d'ailes devront être démontées pour évaluer correctement leurs états (les parties abimées étant généralement les parties non visible).
La bonne surprise c'est le monogramme Renault 4 en très bon état !
Désossage de la F4
Je ne vais pas m'étendre sur le désossage de cette nième Renault 4.
Ce qu'on peut en retenir c'est que :
- le châssis n'était raisonnablement pas récupérable dans son entièreté, je l'ai donc découpé et j'en ai gardé quelques morceaux spécifiques
- j'ai, comme de bien entendu, conservé toutes les autres pièces (trains, freins,...)
- je n'ai pas eu de mauvaises surprises particulières au démontage hormis une aile arrière bien attaquée par la rouille.
J'ai ensuite descendu la coque dans mon sous-sol pour commencer la restauration, ma Sinpar prenant ainsi la place de plus de 2 voitures...
Ce qu'on peut en retenir c'est que :
- le châssis n'était raisonnablement pas récupérable dans son entièreté, je l'ai donc découpé et j'en ai gardé quelques morceaux spécifiques
- j'ai, comme de bien entendu, conservé toutes les autres pièces (trains, freins,...)
- je n'ai pas eu de mauvaises surprises particulières au démontage hormis une aile arrière bien attaquée par la rouille.
J'ai ensuite descendu la coque dans mon sous-sol pour commencer la restauration, ma Sinpar prenant ainsi la place de plus de 2 voitures...
Restauration des éléments amovibles
Restauration des joues d'ailes :
Joue d'aile droite :
Comme je n'avais pas soudé depuis longtemps, j'ai décidé de me refaire la main sur les joues d'ailes qui sont des pièces "simple" et non structurelles me laissant plus de tolérance quant à l'ajustage des rustines et la qualité des soudures.
J'ai commencé par la joue d'aile droite qui était le plus abîmée : en tout premier j'ai retiré la couche (très aléatoirement répartie) d'antigravillon à la flamme et à la spatule, ensuite j'ai dépointé la pièce rapportée servant à la fixation du bocal de liquide de refroidissement (jolie nid à corrosion), puis après avoir gratté le maximum de rouille j'ai attaqué la découpe de certaines parties malades (j'ai préféré ne pas tout découper en une fois afin de ne pas trop fragiliser la joue d'aile).
J'ai commencé par la joue d'aile droite qui était le plus abîmée : en tout premier j'ai retiré la couche (très aléatoirement répartie) d'antigravillon à la flamme et à la spatule, ensuite j'ai dépointé la pièce rapportée servant à la fixation du bocal de liquide de refroidissement (jolie nid à corrosion), puis après avoir gratté le maximum de rouille j'ai attaqué la découpe de certaines parties malades (j'ai préféré ne pas tout découper en une fois afin de ne pas trop fragiliser la joue d'aile).
La première série de rustines a ensuite été soudée au MIG en soudure par point de chaînette après avoir correctement préparé les parties à souder (brossage de la rouille jusqu'au métal nu, peinture soudo-cuivre entre les pièces superposées soudées par bouchonnage,...).
J'ai poursuivi par le changement de la zone supérieure. Il existe des pièces refabriquées spécifiques à cette partie de la joue d'aile avec les trous rectangulaires pour les inserts des vis de fixation de l'aile. De mon côté j'ai préféré les refaire moi-même car je ne compte pas reposer les inserts qui sont de vrais foyers de corrosion. Mes ailes seront fixées par des boulons.
Joue d'aile gauche :
Et grosso modo idem pour la seconde joue d'aile (avec quelques années de décalage)...
Restauration de la coque
Panneaux d'auvent et montants de portières :
Côté droit : Après m'être refait la main sur les joues d'ailes je suis passé aux choses sérieuses en m'attaquant au montant de portière côté passager et par extension au panneau d'auvent correspondant.
J'ai donc commencé par déposer la protection de charnière et la charnière supérieure puis le panneau d'auvent.
La plupart des soudures sont réalisées par pointage et sont retirées avec un foret à dépointer. Cependant la partie supérieure du panneau d'auvent et soudée par brasure et est donc difficilement désolidarisable, c'est pourquoi j'ai préféré réaliser une découpe à la scie légèrement en dessous.
J'ai donc commencé par déposer la protection de charnière et la charnière supérieure puis le panneau d'auvent.
La plupart des soudures sont réalisées par pointage et sont retirées avec un foret à dépointer. Cependant la partie supérieure du panneau d'auvent et soudée par brasure et est donc difficilement désolidarisable, c'est pourquoi j'ai préféré réaliser une découpe à la scie légèrement en dessous.
L'état de du pied avant ne laisse pas le choix : il faut découper la partie malade et la refaire dans un morceau de métal sain. Avant la découpe j'ai pris soins de réaliser les mesures nécessaires et de les consigner dans mon carnet de notes afin de pouvoir repositionner correctement la pièce refabriquée et plus particulièrement la charnière supérieure.
Après quelques heures d'acharnement à me battre avec ma "plieuse" artisanale (étau + 2 cornières métalliques) et mes marteaux de carrossier, j'ai réussi à fabriquer une pièce relativement correcte pour remplacer la partie découpée. Alors certes, vue comme ça elle n'est pas parfaite mais il faut la voir une fois terminée .
Une fois le pied avant réparé, j'ai pu reposer le panneau d'auvent, non sans avoir dû au préalable réparer le renfort de bavolet (mais ce coup-ci la fabrication de la pièce était beaucoup plus aisée).
Et pour finir pour la partie supérieure, j'ai reposé la charnière et sa protection fraîchement refabriquée.
Et contrairement à ma 1ère restauration sur la TL, ce coup-ci j'ai pris soin de vérifier le bon fonctionnement de la portière avant de réaliser mes soudures définitives.
Et contrairement à ma 1ère restauration sur la TL, ce coup-ci j'ai pris soin de vérifier le bon fonctionnement de la portière avant de réaliser mes soudures définitives.
Même principe pour la charnière inférieure : dépose du renfort, découpage des parties malades, refabrication des "rustines" et soudure de l'ensemble.
Et idem pour le côté gauche :
Tablier :
Bac à batterie : J'ai commencé par dépointer le plateau extérieur ainsi que le support droit qui était complètement bouffé par la rouille et devaient être partiellement remplacés. Après décapage du vieil antigravillon (flamme et spatule + brosse métallique sur disqueuse) et sondage au tournevis, il s'est avéré nécessaire de réparer aussi la jonction entre le bac et le tablier.
Pour la jonction entre le tablier et le bac, pas de difficultés particulières.
Pour le support droit j'ai commencé par réaliser un patron en carton afin de découper la forme adéquate dans les restes du panneau d'auvent (par souci d'économie mais aussi parce que le métal utilisé par Renault dans les années 60 était de bien meilleure qualité que celui que l'on peut trouver aujourd'hui en magasin de bricolage).
Pour le support droit j'ai commencé par réaliser un patron en carton afin de découper la forme adéquate dans les restes du panneau d'auvent (par souci d'économie mais aussi parce que le métal utilisé par Renault dans les années 60 était de bien meilleure qualité que celui que l'on peut trouver aujourd'hui en magasin de bricolage).
Je me suis ensuite attaqué au formage des emboutis du support avec comme modèle des photos récupérées dans le topic d'une magnifique restauration de R3 de 1961 sur le forum R4-4L.com (merci Gilles). Et heureusement la réalisation de ces emboutis s'est avérée beaucoup plus facile que ce que j'avais pu craindre avant de me lancer.
Une fois le support ressoudé sur le tablier il ne me restait plus qu'à refabriquer la partie malade du plateau.
Là encore je me suis servi des restes du panneau d'auvent. Les emboutis sont par contre moyennement réussis (mais bon, il y aura la batterie dessus pour les cacher...).
Pour finir j'ai effectué un montage à blanc avec le coté d'avent correspondant pour vérifier si tout se positionnait correctement.
Là encore je me suis servi des restes du panneau d'auvent. Les emboutis sont par contre moyennement réussis (mais bon, il y aura la batterie dessus pour les cacher...).
Pour finir j'ai effectué un montage à blanc avec le coté d'avent correspondant pour vérifier si tout se positionnait correctement.
Support de maître-cylindre :
Pour remplacer la partie malade j'ai décidé ici pour des raisons de simplicité de fabriquer 2 pièces distinctes. J'ai donc commencé refabriquer et souder la pièce supérieure puis rebelote pour la pièce inférieure.
J'ai volontairement laissé de la marge au niveau du trou ou vient se fixer le support de maitre-cylindre car cette partie sera ajustée en dernier.
J'ai volontairement laissé de la marge au niveau du trou ou vient se fixer le support de maitre-cylindre car cette partie sera ajustée en dernier.
Pour finaliser la réparation j'ai ensuite présenté et solidement fixé le support de maitre-cylindre dans son emplacement puis à l'aide d'un petit burin j'ai replié la tôle proprement avant de repercer les trous de passage des vis et de finaliser les soudures. Puis pour finir j'ai découpé la tôle proprement à la bonne longueur.
Patte de fixation tablier/brancard :
En grattant un peu le mastic à l'intérieur, je me suis rapidement aperçu que la zone de superposition entre la patte de fixation du tablier sur le brancard et la tôle du tablier était bien malade. Donc pas le choix : découpe, fabrication de rustine et soudure des rustine.
Afin d'éviter que ça reviennent, je serais très vigilant sur la pose de mastic polyuréthane atour de cette patte afin d'empêcher l'infiltration d'eau.
Afin d'éviter que ça reviennent, je serais très vigilant sur la pose de mastic polyuréthane atour de cette patte afin d'empêcher l'infiltration d'eau.
Baie de pare-brise :
Rien de particulier pour la baie de pare-brise. La fabrication des rustines n'était vraiment pas évidente à cause des courbures de la baie de pare-brise mais je ne m'en suis pas trop mal sorti (de mon point de vue en tout cas ).Côté gauche :
Côté Droit :
Même principe que le côté gauche : fabrication de rustines pour les endroits vraiment abîmés mais je me suis contenté de recharger en métal les quelques points qui commençaient tout juste à "piquer" (en m'aidant d'une plaque en cuivre comme "support" de soudure).
Bavolets :
Bavolet droit : La jonction des bas de caisse avant et arrière présentait de lourdes perforations (à gauche comme à droite) à cause d'une conception douteuse provoquant une rétention d'eau et avec le temps une zone de corrosion perforante.
Donc même méthode que d'habitude : découpe, refabrication et soudure.
Donc même méthode que d'habitude : découpe, refabrication et soudure.
Pour la partie avant j'ai pu réutiliser un morceau de l'ancienne carrosserie de la Sinpar mais pour la partie arrière j'ai dû la refabriquer moi-même. A noter qu'après réflexion j'ai décidé de corriger le défaut de conception en diminuant drastiquement la zone de superposition des 2 bas de caisse (environ 1,5 cm au lieu des 10cm d'origine), ce qui devrait empêcher l'humidité et la boue de s'y installer.
Bavolet gauche :
Exactement le même principe que pour le droit.
Passages de roues arrière :
Pour l'avant des passages de roue, pas de problèmes particuliers : corrosion ⇒ découpe, refabrication, soudure... La routine habituelle quoi...Par contre pour les côtés de passage de roue c'était beaucoup plus compliqué. J'ai commencé par découper le côté gauche de manière très grossière, en englobant le passage de roue et le plancher sur lequel est soudé le "renfort".
Le but de cette large découpe était de pouvoir étudier et comprendre un peu plus facilement comment étaient assemblés le passage de roue et ses "renforts".
Un petit coup de Dremel sur la partie brassée, quelques coups de foret à dépointer par-ci par-là et les différentes pièces étaient séparées.
Un petit coup de Dremel sur la partie brassée, quelques coups de foret à dépointer par-ci par-là et les différentes pièces étaient séparées.
Et, comme c'est souvent le cas, si cette zone est sujette à la corrosion sur de nombreux modèles de 4L c'est dû à la conception de l'ensemble... Le renfort est soudé par point sur l'extérieur du passage de roue mais avec des zones de "vide", ainsi l'humidité peut s'y installer durablement et faire son travail d'oxydation sans être repérée. Généralement lorsque la rouille commence à être visible c'est déjà beaucoup trop tard...
Comme je savais maintenant comment étaient assemblées les différentes pièces, pour l'autre côté je me suis limité à la découpe du passage de roue sans entamer le plancher (ou presque).
Une fois la méthode connue ça se fait assez bien facilement.
Une fois la méthode connue ça se fait assez bien facilement.
Il ne restait alors plus qu'à refabriquer les pièces... J'aurais pu acheter des refabrications disponibles dans les boutiques en ligne mais le prix affiché m'en a clairement dissuadé (154,90€ chez Cipère!).
Donc j'ai ressorti de vieilles tôles provenant de l'ancienne carrosserie de la Sinpar, mes petits outils de carrossier et je me suis mis au boulot!
J'ai d'ailleurs choisi de ne pas réaliser mes pièces dans des tôles neuves, et cela pour deux raisons :
- d'une part parce que la tôle neuve que l'on trouve chez Leroy Merlin n'est pas forcement de meilleure qualité que ma vieille tôle de 4L
- mais aussi et surtout parce qu'au moment où j'ai réalisé ces travaux (mars 2020) la France était en confinement suite à la crise du coronavirus Covid-19, et ce pour une durée indéterminée. Le recyclage avait donc du bon afin d'éviter de me retrouver bloqué pour la suite des travaux par manque de tôle (préférant garder la tôle neuve pour les bas de portières par exemple).
Passage de roue droit :
Passage de roue gauche :
Même principe que pour le côté droit sauf que je dois aussi ressouder le morceau de plancher.
Butée d'amortisseur :
Après avoir ressouder les butées d'amortisseurs sur le plancher, je me suis trouvé bien démuni quant à la stratégie de refabrication et de repose des renforts.
Après de longues hésitations j'ai finalement décidé de ne pas refabriquer des pièces identiques à celles d'origine; et ce pour 2 raisons : d'une part la refabrication se serait avérée très compliquée et d'autre part la conception de ces pièces n'était clairement pas top (cf. les nombreuses 4L complètement bouffées à la rouille à cet endroit).
Je me suis donc bricolés des renforts "maison" beaucoup plus basiques...
Après de longues hésitations j'ai finalement décidé de ne pas refabriquer des pièces identiques à celles d'origine; et ce pour 2 raisons : d'une part la refabrication se serait avérée très compliquée et d'autre part la conception de ces pièces n'était clairement pas top (cf. les nombreuses 4L complètement bouffées à la rouille à cet endroit).
Je me suis donc bricolés des renforts "maison" beaucoup plus basiques...
Notez cependant que les renforts d'origine ont deux utilités : renfort de butée d'amortisseur (uniquement sur les fourgonnettes) et renfort pour point d'ancrage des ceintures arrière (obligatoire sur tous les véhicules depuis 1970). Les miens par contre ne servent que de renfort de butée d'amortisseurs; hors de question ici d'envisager la pose de points d'ancrages (mais ce n'était de tout façon pas prévu...).
Encadrement de porte arrière :
Pied côté gauche :Là, j'atteignais le boss de fin de niveau... Surtout qu'après avoir une peu "gratté" la rouille, les parties malades se sont avérées beaucoup plus étendues que ce que l'on pouvait imaginer au premier abord.
C'est d'ailleurs un grand classique, ça ne devrait même pas m'étonner .
C'est d'ailleurs un grand classique, ça ne devrait même pas m'étonner .
Bon ba pas le choix, il faut découper toute la partie malade... J'aurais aimé pouvoir faire autrement mais si on veut faire les choses bien y'a pas 36 solutions.
Notez cependant que je n'étais pas fier au moment de la découpe .
Notez cependant que je n'étais pas fier au moment de la découpe .
J'ai ensuite attaqué la refabrication des différents éléments à remplacer (8 éléments sur la partie découpée + 2 petits morceaux supplémentaires au niveau du plancher et du passage de roue).
J'ai donc commencé par les pièces les plus simples (plancher + passager de roue + renfort de pied) en prélevant un morceau dans le plancher arrière de la carrosserie "d'origine" de la Sinpar afin de réaliser la plaquette renfort de pied.
J'ai donc commencé par les pièces les plus simples (plancher + passager de roue + renfort de pied) en prélevant un morceau dans le plancher arrière de la carrosserie "d'origine" de la Sinpar afin de réaliser la plaquette renfort de pied.
Là où c'est devenu un peu plus corsé, c'était pour les 2 pièces constituant la structure principale du montant de porte arrière. La première (l'encadrement de hayon) ne comportait que de 2 plis, rien de bien difficile, mais la seconde (le pied latéral de hayon) en comportait 4 + 1 emboutis...
Mais bon, à cœur vaillant rien d'impossible donc je me suis lancé.
Mais bon, à cœur vaillant rien d'impossible donc je me suis lancé.
Encadrement de hayon :
Pied latéral de hayon :
Avant de partir tête baissée, j'ai commencé par réaliser un essai sur un petit morceau de tôle afin de bien anticiper les éventuels problèmes et définir l'ordre de réalisation des plis. N'ayant pas de morceau de 1mm d'épaisseur à sacrifier j'ai réalisé cet essai dans une chute de tôle de 0,8mm (servant pour les parties non structurelles de la carrosserie).
Comme l'essai s'était bien passé, j'ai démarré la refabrication du pied latéral avec de la tôle de 1mm comme à l'origine. Là encore pas de soucis particuliers même si les pliages étaient beaucoup plus durs à réaliser du fait de l'épaisseur et de la largeur de la pièce (mais aussi de la rudimentarité de ma "plieuse").
Comme l'essai s'était bien passé, j'ai démarré la refabrication du pied latéral avec de la tôle de 1mm comme à l'origine. Là encore pas de soucis particuliers même si les pliages étaient beaucoup plus durs à réaliser du fait de l'épaisseur et de la largeur de la pièce (mais aussi de la rudimentarité de ma "plieuse").
Et pour le renfort d'aile arrière et la charnière inférieure je me contente juste d'un peu d'électrolyse :
Il ne reste plus qu'à souder les différents éléments (notez le petit essai de soudure afin de réaliser un test d'arrachement sur la première photo). Evidemment, s'agissant de pièces structurelles, j'ai pris bien soin de vérifier l'alignement de ces dernières par rapport à la partie supérieure, mais aussi par rapport au pied de hayon gauche :
Une fois le pied de hayon reposé, j'ai décidé de procéder à un montage à blanc de la carrosserie sur le châssis afin de contrôler le bon positionnement la charnière inferieure.
Cela m'a obligé à réorganiser tout mon garage et mon atelier afin de récupérer le châssis enfoui sous une quantité pas possible de pièces de 4L et de Fiat 500 depuis plus de 7 ans...
Cela m'a pris une bonne journée mais de toute façon fallait bien le faire un jour ou l'autre.
Cela m'a obligé à réorganiser tout mon garage et mon atelier afin de récupérer le châssis enfoui sous une quantité pas possible de pièces de 4L et de Fiat 500 depuis plus de 7 ans...
Cela m'a pris une bonne journée mais de toute façon fallait bien le faire un jour ou l'autre.
Après avoir ressoudé la charnière j'ai mis en place le morceau d'aile arrière que j'avais refabriqué. Mais je n'avais pas anticipé l'angle de 5° entre le pied de hayon et le profilé inférieur de l'aile...
Plutôt que de refaire la pièce entièrement (le mieux étant l'ennemie du bien!) je me suis contenté de rajouter une rustine sur ma pièce.
Note pour moi même : ne pas préparer les pièces trop en avance afin d'éviter ce genre de désagrément...
Plutôt que de refaire la pièce entièrement (le mieux étant l'ennemie du bien!) je me suis contenté de rajouter une rustine sur ma pièce.
Note pour moi même : ne pas préparer les pièces trop en avance afin d'éviter ce genre de désagrément...
Finalement l'une des pièces qui m'a donné le plus de fils à retordre fut le renfort de charnière (responsable par ailleurs de la corrosion de l'aile).
Ce n'est pas particulièrement la refabrication qui a été compliqué (encore que...) mais plutôt la repose, m'obligeant à souder à moitié à l'aveugle et de la main gauche... J'ai galéré bien comme il faut!
Ce n'est pas particulièrement la refabrication qui a été compliqué (encore que...) mais plutôt la repose, m'obligeant à souder à moitié à l'aveugle et de la main gauche... J'ai galéré bien comme il faut!
Pied côté droit :
Tout pareil que le côté gauche mais en plus simple car très peu de corrosion sur l'aile (du fait de l'absence de renfort de charnière).
Bride de porte :
Petite réparation sur la bride de porte arrière qui avait été bien arrachée...
Renfort de pied de porte :
Et une fois tout le reste terminé et bien en place, j'ai repositionné et ressoudé les 2 renforts de pied de porte (après un passage à l'électrolyse et de petites réparation au MIG là où la corrosion avait bien attaquée les pièces).
Le contour de porte arrière était enfin terminé!
Le contour de porte arrière était enfin terminé!
Plancher :
En 2013 (lorsque j'ai acheté la carrosserie) j'avais découpé un gros bout de plancher qui était mal en point afin de le remplacer par une pièce réalisée par mes soins.
Mais finalement, la partie malade était plus grande que prévue donc j'ai (re)découpé un plus gros bout de plancher pour le remplacer cette fois ci par une pièce provenant de l'ancien plancher de la Sinpar (récupéré de chez ma môman entre temps).
Mais finalement, la partie malade était plus grande que prévue donc j'ai (re)découpé un plus gros bout de plancher pour le remplacer cette fois ci par une pièce provenant de l'ancien plancher de la Sinpar (récupéré de chez ma môman entre temps).
Et, toujours en piochant allègrement sur l'ancien plancher, j'ai aussi ressoudé 2 petites pièces au niveau des fixations arrière des brancards suite à de la corrosion perforante :
Et voilà, la coque est prête à être reposée sur le châssis!
Suite de la restauration...