Renault 4 Parisienne
La Renault 4 Parisienne n'est pas à proprement parler une série spéciale car elle à été produite en série durant plus de 4 ans mais son lancement particulier et son charme spécifique pour de nombreux collectionneurs la classe généralement et très justement dans les modèles à part.
Afin de redorer et de féminiser l'image de la R4, Renault en partenariat avec le magazine Elle lance l'opération "Elle prend le volant" du 8 mars au 15 juillet 1963.
Durant cette opération 4 200 lectrices de Elle vont essayer pendant 48 heures des R4 Super "La Parisienne" peintes couleur laquée noir avec cannage de couleur paille ou écossais vert ou rouge.
Durant cette opération 4 200 lectrices de Elle vont essayer pendant 48 heures des R4 Super "La Parisienne" peintes couleur laquée noir avec cannage de couleur paille ou écossais vert ou rouge.
Le succès de l'opération pousse donc La Régie Renault à lancer en décembre 1963 la R4L La Parisienne qui reprend les caractéristiques de la R4L Super (Type R1123 avec moteur 800-01 de 5CV) avec toujours une carrosserie noire Médicis 699 et des panneaux de caisse peint de façon cannage jaune ou écossais vert ou rouge. Elle est aussi agrémentée d'un monogramme "4 Parisienne" sur le hayon arrière ainsi qu'un enjoliveur de plaque de police.
Sur les modèles produits en série le cannage de la trappe d'aération sera supprimé ainsi que le cannage de la partie supérieur des portes et ailes arrière. Les filets colorés suivant la courbe de caisse ou autour de la calandre seront eux aussi supprimés.
Le modèle 1964 sera vendu 6 610 Francs. Pour comparaison la R4L Super était alors vendue 6 350 Francs.
En dehors des modifications mécaniques appliquées à toutes la gamme, la Renault 4 Parisienne n'aura le droit pour le modèle 1965 qu'à l'ajout d'un nouveau coloris en cours d'année : le bleu marine 414. Cette année là la Parisienne était vendue 6 250 Francs.
Sur les modèles produits en série le cannage de la trappe d'aération sera supprimé ainsi que le cannage de la partie supérieur des portes et ailes arrière. Les filets colorés suivant la courbe de caisse ou autour de la calandre seront eux aussi supprimés.
Le modèle 1964 sera vendu 6 610 Francs. Pour comparaison la R4L Super était alors vendue 6 350 Francs.
En dehors des modifications mécaniques appliquées à toutes la gamme, la Renault 4 Parisienne n'aura le droit pour le modèle 1965 qu'à l'ajout d'un nouveau coloris en cours d'année : le bleu marine 414. Cette année là la Parisienne était vendue 6 250 Francs.
Pour le modèle 1966 la Renault 4 Parisienne n'a plus droit qu'au coloris bleu marine 414. Le monogramme chromé sur le hayon arrière change : le sigle Renault est écris en lettres séparées et est suivi du chiffre 4 dans un rectangle. Le logo "Parisienne" migre quand a lui sur l'aile avant droite.
Elle peut recevoir un moteur 680-02 de 4CV et sera du type R1120 ou un moteur 800-01 de 5CV et sera du type R1123.
Elle peut recevoir un moteur 680-02 de 4CV et sera du type R1120 ou un moteur 800-01 de 5CV et sera du type R1123.
En juillet 1966 l'intérieur de la Parisienne reçoit de multiples modifications :
- nouveau tableau de bord beige foncé avec monogramme Renault dans la cartouche et les vides poches et muni de trois interrupteurs à bascule pour essuie glace, ventilation et code-phares
- nouveau un volants à deux branches couleur marron avec moyeu centrale rectangulaire gravé du losange Renault
- tablette arrière de série
- nouveau dessin de siège avant et arrière avec garnitures à piqûres parallèles
- nouveaux panneaux de portes à empreintes rectangulaires
Le modèle de 1966 était vendu 6 460 Francs.
Le modèle de 1967 vendu 6580 Francs n'a pas connu de modification notables hormis l'arrivée de deux nouveaux coloris : le vert 939 et le bordeaux 721.
En octobre 1967 la Parisienne reçoit les mêmes modifications mécaniques et esthétiques que les autres Renault 4 berlines de l'année modèle 1968. Parmi ces modifications on retiendra principalement : la nouvelle calandre élargie encadrant les phares, les nouveau pare-choc à butoir et la nouvelle boite de vitesse type 334 à 4 vitesses synchronisées impliquant la modification de la traverse avant.
La parisienne disparaît du catalogue le 15 mai 1968 au moment du lancement de la Plein-Air.
En octobre 1967 la Parisienne n'était plus disponible qu'en Vert 951 et était vendue 6 680 francs avec peinture métallisée sans cannage et 6 780 Francs avec cannage.
Renault Rodéo 4 et 6
En réaction à la Méhari de Citroën Renault lance un appel d'offre pour transformer la Renault 4 en véhicule utilitaire et ludique. C'est la Rodéo, projet de l'Atelier de Construction du Livardois (ACL) installé à Arlanc dans le Pyu de Dôme et géré par Mr. Teilhol qui est choisi.
Ce véhicule construit sur la base d'une Renault 4 fourgonnette R2106 munies de l'option "Équipements piste" est un habile mélange entre pièces de grandes séries et pièces rapportées, limitant ainsi les coûts de production.
La Rodéo reprend donc le châssis, le tablier et les joues d'ailes de la Renault 4 tandis que la carrosserie est en fibre de verre, moulée artisanalement.
Cette carrosserie est rivetée sur les éléments structurels de la plate forme : joues d'aile et tablier pour l'avant, structure en profilé carré visé sur des points d'ancrage du châssis pour l'arrière, montant métallique riveté à la plateforme pour les cotés,… La conception utilise même des éléments en bois puisque le hayon arrière est rigidifié par une structure bois et sa face interne est en contre-plaqué. Le pare brise est quand à lui rabattable et se fixe sur le capot à l'aide d'une lanière en cuir.
Niveau motorisation la Rodéo est équipée avec le moteur Billancourt 845 cm3 (30 ch SAE) de la Renault 4L avec comme particularité un alternateur couplé à un ampèremètre sur le tableau de bord pour remplacer l'habituelle dynamo.
La Rodéo est donc commercialisée en avril 1970 en 2 ou 4 portes avec 4 finitions possible :
- Évasion ⇒ Pas de bâche, ni de portières, ni de chauffage
- Chantier ⇒ Bâche uniquement sur le poste de pilotage, pas de portières ni de chauffage
- Coursière ⇒ Bâche sur l'intégralité de la surface mais sans rideaux latéraux. Présence d'une banquette arrière avec dossier amovible. Toujours pas de portières, ni de chauffage.
- Quatre-Saisons ⇒ Bâche intégrale avec rideaux latéraux fenêtrés, portières et chauffage présent. Présence d'une banquette arrière avec dossier amovible.
En septembre 1970 les charnières des portières sont dissimulées et ne sont plus apparentes à l'extérieur du véhicule.
En septembre 1971, les pare-chocs en plastique sont remplacés par des pare-chocs métalliques. Le moteur gagne en puissance avec l'installation d'un moteur type 800-02 (34 ch SAE) et la dynamo vient remplacer l'alternateur. Sur la Quatre-Saisons la forme des fenêtres de la bâche intégrale change.
En Septembre 1972 la Rodéo 6 est présentée et l'ancienne Rodéo prend l'appellation Rodéo 4.
La Rodéo 6 reprend la plateforme et la mécanique de la Renault 6 R1181 avec des freins à disque à l'avant et moteur Cléon 1 108cm3 (50ch SAE). La carrosserie est toujours en plastique mais sa forme est résolument différente (seules les ailes arrière sont communes avec la Rodéo 4). Elle est déclinée avec les même finitions que la Rodéo 4 : Évasion, Chantier, Coursière et Quatre-Saisons.
Parallèlement la Rodéo 4 reçoit le moteur dépollué 800-05, de nouveaux optiques arrière empruntés à l'Estafette et de nouvelles portières plus volumineuses.
Ce n'est cependant qu'en janvier 1973 que la Rodéo 6 est commercialisée.
En septembre 1973 les Rodéo 4 et les Rodéo 6 sont déclinées dans une nouvelle finition : l'Artisanale qui est un modèle 2 places avec bâche, portes et rideaux latéraux mais sans fenêtres. Conjointement la Rodéo 4 reprend la même boite de vitesse 354-28 que la Rodéo 6 en remplacement de la 354-11.
En septembre 1974 la Rodéo 4 suit l'évolution des Renault 4 et échange son réservoir de 26 litres par le nouveau modèle d'une capacité de 34 litres. On note aussi la mise en place d'un signal de détresse sur les Rodéo 4 et 6 ainsi que l'apparition d'une option Hard-top avant avec ou sans glaces latérales pour la Rodéo 6.
En septembre 1975 l'alternateur reprend sa place sur la Rodéo 4 qui peut d'ailleurs maintenant recevoir et l'option Hard-top.
En juillet 1976 le logo Renault apparaît pour la première fois sur les calandres des Rodéo 4 et 6 et le hayon perd sa structure en bois qui sera remplacée par une structure en polyester. De nouveaux clignotants de forme triangulaire sont montés sur la Rodéo 4.
En juillet 1978 la raison sociale d'ACL devient Constructeur Teilhol.
En juillet 1979 la Rodéo 4 reprend les feux arrière de la fourgonnette F6. Parallèlement la Rodéo 6 adopte une carrosserie complètement nouvelle et est montée avec un moteur 7CV de 1289 cm3 emprunté à la Renault 5.
En Juillet 1981 les Rodéo 4 et 6 sont remplacées par la Rodéo 5.
Renault 4 Sinpar 4x4
La Renault 4 quatre roues motrices communément appelée Renault 4 Sinpar n'est pas à proprement parler une série spéciale puisqu'il s'agit d'une transformation réalisable sur n'importe quel modèle de la gamme (séries spéciales comprise) à partir de 1962 et ce jusqu'en 1993.
Historique de l'entreprise Sinpar
Créée en 1946 par Monsieur Demeester, la société SINPAR (Société INdustrielle de Production et d'Adaptation Rhodanienne), est spécialisée dans la fabrication de treuils, boîtes de transfert et modifications de châssis de camions en 4x4, 6x4 et 6X6. La société SINPAR travailla pour l'ensemble des constructeurs français jusqu'à ce qu'en 1975, Renault reprenne l'actif de la société.Outre les camions, Sinpar était surtout connu du grand public pour ses transformations en 4×4 des automobiles Renault : Renault Goélette pour l'armée, Renault 4, Renault Rodéo, Renault Estafette, Renault 6 et Renault 12. Sinpar a aussi produit pour Renault l'éphémère Renault 4 "Plein air".
Les performances et la qualité des transformations n'est plus a prouver :
- en décembre 1975, une Renault 12 break Sinpar Gordini prend le départ du rallye Côte d'Ivoire/Côte d'Azur et se classe 3e à Nice
- en 1976, deux Renault 12 Sinpar 1800 sont engagées encore une fois au même rallye Côte d'Ivoire/Côte d'Azure et se classent 1ère et 11ème
- en 1979, une Renault 4 Sinpar pilotée par les frères Marreau a couru le Paris Dakar et a terminé 5ème, puis 3ème en 1980
Les Renault 4 Sinpar
Le premier modèle de Renault 4 quatre roues motrices est présenté au Salon de l'Auto en octobre 1962 avec l'approbation et la validation de la Régie Renault sous le numéro d'homologation n°394. C'est donc la Régie Renault qui se chargera de la distribution et de l'entretien des véhicules transformés par Sinpar.La transformation est réalisée dans les ateliers Sinpar au 345 rue d'Estienne d'Orves à Colombes (92) et comprend :
- L'adjonction d'un renvoi de mouvement au niveau du nez de boite
- La mise en place de 3 arbres de transmission sous le châssis afin de transférer le mouvement de la boite de vitesse au pont arrière
- La mise en place du pont arrière à la place du réservoir d'essence (qui prendra alors la place de la roue de secours après modification de la goulotte de remplissage)
- La modification des moyeux de train arrière afin qu'ils puissent recevoir les arbres de transmission du pont
- La modification de certaines pièces (carter de protection moteur,...) et ajout de renforts divers (renfort du châssis pour fixation des arbres de transmission, carter de protection du réservoir,...)
⇒ Pour plus de détails se référer à l'article détaillée sur la transformation Sinpar.
Dans un premier temps le kit Sinpar sera principalement monté sur les R4L Super R1123 qui apparaissent en septembre 1963 ainsi que sur les R2104 puis sur R2106. Ces Différents véhicules étaient donc tous montés avec un moteur 800-01 et une boite 3 vitesses type 328 donc le couple conique d'origine en 8x33 était remplacé par celui de la R3 en 7x31.
Au Salon de l'Auto en octobre 1963 une rampe inclinée à 100% (45°) est installé sur une piste de démonstration à la porte Maillot et plusieurs R4 Sinpar vont la grimper et la descendre sans difficultés donnant ainsi leur réputation au Renault 4 Sinpar 4x4 de pouvoir "grimper aux arbres". Dans sa documentation la société Sinpar reste cependant plus modeste et annonce que les R4 transformée 4x4 sont capables de gravir des pentes de 25 à 30% sur bon revêtement et 20% sur terre humide avec arrêt en pente. Sinpar propose aussi une option permettant d'augmenter ces caractéristiques : la super première qui change la démultiplication de la 1ère vitesse de 3,8 à 4,8.
Le prix de la transformation était à cette époque de 3 988 Francs, à rajouter bien sûr aux 6 350 Francs que coutait la R4L Super. Peu de particuliers pouvaient s'offrir la transformation et les premiers clients étaient donc principalement des administrations et des entreprises de travaux publics.
Par la suite la société Sinpar a continué de proposer des améliorations de son kit et à l'adapter en fonction des évolutions de la Renault 4 :
- adaptation du kit sur la nouvelle boite de vitesse type 334 apparue en octobre 1967
- modification des trains arrière pour montage de deux roulements au lieu d'un en 1967
- accouplement entre le pont et la transmission assuré par un croisillon et non plus un flector à partir de 1968
- ajout d'un désengagement du pont via une manette à coté du siège conducteur en 1968
- modification des commandes de désengagement du pont et de la boite vers 1969 (commande unique à plusieurs positions sous le tableau de bord coté passager avec ajout de deux témoins lumineux de crabotage)
- adaptation du kit sur la nouvelle boite de vitesse type 354 apparue en septembre 1973 et impliquant la modification du pont (sens de rotation inversé)
- adaptations de cardans homocinétique à l'arrière (identique au train avant) en juin 1979
- modification des commandes de désengagement du pont et de la boite (2 manettes et leur témoins lumineux montées dans un carter positionné entre les sièges avant)
En 1975 la société passe dans le giron de Renault Véhicules Industriels et petit à petit la production vas être transférée au sein d'une autre filiale : la SOMAC (SOciété de Montage Autos Camion) installée au 514 rue Aristide Briand à Verneuil sur Avre dans l'Eure.
On ne connait pas le nombre de transformations 4x4 réalisées par Sinpar durant toutes ces années.
Merci à Daniel pour la documentation Sinpar qu'il a eu la gentillesse de m'envoyer.
Renault 4 JP4
La JP4 naît en au début de l'année 1981 à Redon en Bretagne dans l'entreprise Car Système crée spécifiquement par Patrick Faucher et Gérald Maillard.
Car Système propose à ses clients de transformer n'importe quelle Renault 4 (berline ou fourgonnette) en JP4 à condition que le châssis de la R4 d'origine soit suffisamment sain et au début de l'été 1981 l'entreprise parvient à obtenir l'homologation Nationale de la JP4 (avant cela chaque JP4 faisait l'objet d'une réception à titre isolé par la DRIRE).
Car Système propose à ses clients de transformer n'importe quelle Renault 4 (berline ou fourgonnette) en JP4 à condition que le châssis de la R4 d'origine soit suffisamment sain et au début de l'été 1981 l'entreprise parvient à obtenir l'homologation Nationale de la JP4 (avant cela chaque JP4 faisait l'objet d'une réception à titre isolé par la DRIRE).
Malgré la bonne volonté des deux dirigeants l'entreprise déposera son premier bilan en 1983.
Gérald Maillard quitte alors l'entreprise qui est rachetée par des personnalités Redonnaises et la société, alors renommée Car Système Style, reprend son activité jusqu'au deuxième dépôt de bilan en 1983. C'est alors Patrick Faucher quitte l'entreprise tandis que Gérald Maillard y revient.
Le nouveau Patron Yves Rousteau décide d'essayer d'obtenir l'homologation Européenne pour la JP4 avec l'aide de son technicien Philippe Guillouet, ce qui permettrait de fabriquer des JP4 à partir de châssis neufs et non plus via des 4L d'occasions.
Cette homologation est obtenue (non sans difficultés) en 1986 et la JP4 est alors proposée "clef en main" directement dans le réseau Renault et les affaires semble repartir du bon pied avec la commande de 600 JP4 par Renault Italie.
Malgré cela la production s'arrête en 1988 et l'entreprise fait faillite en 1989, l'obtention de l'homologation Européenne ayant finalement peut être coûté plus d'argent qu'elle n'en a rapporté.
Gérald Maillard quitte alors l'entreprise qui est rachetée par des personnalités Redonnaises et la société, alors renommée Car Système Style, reprend son activité jusqu'au deuxième dépôt de bilan en 1983. C'est alors Patrick Faucher quitte l'entreprise tandis que Gérald Maillard y revient.
Le nouveau Patron Yves Rousteau décide d'essayer d'obtenir l'homologation Européenne pour la JP4 avec l'aide de son technicien Philippe Guillouet, ce qui permettrait de fabriquer des JP4 à partir de châssis neufs et non plus via des 4L d'occasions.
Cette homologation est obtenue (non sans difficultés) en 1986 et la JP4 est alors proposée "clef en main" directement dans le réseau Renault et les affaires semble repartir du bon pied avec la commande de 600 JP4 par Renault Italie.
Malgré cela la production s'arrête en 1988 et l'entreprise fait faillite en 1989, l'obtention de l'homologation Européenne ayant finalement peut être coûté plus d'argent qu'elle n'en a rapporté.
Étapes de transformation d'une banale 4L en JP4 par Car Système :
- désossage et découpe du châssis qui sera amputé de 270mm au niveau du plancher arrière
- traitement et peinture du châssis puis remontage en règle avec des trains rehaussés : 21 cm de hauteur sous coque (contre 18 pour une berline normale)
- remontage de la carrosserie amputée de son toit avec seuil polyester + longerons longitudinaux en acier + hayon arrière en polyester avec support de roue de secours + élargisseurs d'ailes (en fonction du modèle ou des options choisies)
- pose d'un arceau 6 points afin que la JP4 garde sa rigidité
- montage des accessoires en fonction du modèle ou des options choisies : sièges baquets, pare-chocs tubulaires, phare longue portée, pneu 165/70/13 sur jantes aciers "Sports" (Delta Mics), volant sport, levier de vitesse au plancher, capot-ailes monobloc en polyester,…
Cette transformation permet ainsi à la JP4 de perdre environ 80kg (augmentant sensiblement son rapport poids-puissance) mais aussi de réduire son rayon de braquage qui passe alors de 9,75m pour la R4 à 8,25 pour la JP4.
Les premières JP4 étaient considérées administrativement comme des modèle 2 places mais pouvait toutefois être livrées avec une banquette d'appoint. Après l'homologation Européenne, elles étaient livrées soit en 2 places, soit en 4 places avec une banquette dos à la route.
Trois versions de la JP4 seront proposées mais les options associées à chaque modèle seront sévèrement revues en 1986 après l'obtention de l'homologation Européenne :
La Belle-Ile : c'est le modèle "de base".
Avant 1986 elle n'a pas d'options et sa capote (baptisée "bâche été") ne permet pas de rouler par temps pluvieux. Elle est tout de même montée avec des pare-chocs tubulaires. A partir de 1986, elle perd les pare-chocs tubulaires.
La Nœud Pap : c'est le modèle milieu de gamme.
Avant 1986 elle comprenait de série des sièges baquets, des élargisseurs d'ailes en polyester, une calandre spécifique à "gros bâton", des pare-chocs tubulaires, des jantes en acier blanc (Delta Mics) montées en 165/70/13, un phare de manœuvre orientable fixé sur le capot. A partir de 1986 elle perd ses pare chocs tubulaires, son phare de manœuvre et sa calandre spécifique.
La Bebop : c'est le modèle "haut de gamme" comprenant toutes les options disponibles.
Avant 1986 elle avait entre autre une carrosserie avant (capot +ailes) monobloc en polyester, un phare de manœuvre orientable fixé sur le capot, un levier de vitesse au plancher, des feux arrières de Renault 4 F6,… A partir de 1986 elle perd le capot monobloc et le phare de manœuvre et ne se distingue plus autant des autres modèles en dehors des pare-chocs tubulaire et de la calandre spécifique qu'elle est la seule à garder.
A noter que la carrosserie de la JP4 a su évoluer tout au long de sa carrière, comme en témoigne par exemple les "portières" apparues en 1988 visible entre autre sur la JP4 Nœud Pap de Winnie l'ourson (alias Nicolas) ci-dessous en bleu :
Personne ne connaît le nombre d'exemplaires de JP4 qui ont été livrées durant les 8 années d'existences de la société Car Système mais on estime que ce nombre se situe entre 1 500 et 2 000 exemplaires.
Renault 4 Plein air
La Renault 4 plein air est apparue le 15 mai 1969. C'est une Renault 4 cabriolet construite sur la base de la R1123 et reprend les finitions de la Parisienne qui disparait du même coup du catalogue. Son moteur est donc un 5CV (type 800-01) de 845 cm3.
La transformation est réalisée par l'entreprise Sinpar qui fabriquait dès l'été 1964 des versions Torpédo de la Renault 4 dont s'inspire largement la Plein Air. Sinpar est aussi très connu pour la fabrication et le montage de kit 4 roues motrices sur les 4L dès l'année 1962.
La transformation est réalisée par l'entreprise Sinpar qui fabriquait dès l'été 1964 des versions Torpédo de la Renault 4 dont s'inspire largement la Plein Air. Sinpar est aussi très connu pour la fabrication et le montage de kit 4 roues motrices sur les 4L dès l'année 1962.
La transformation d'une Renault 4 en PLein Air ne touche que la carrosserie, les modifications comprennent :
- la modification de la partie supérieure du pare brise
- L'adaptation de panneaux latéraux assurant une liaison rigide entre les pieds avant et arrière du fait de la suppression des portes
- Le découpage des deux panneaux de custodes et de la portes du coffre
- l'adaptation d'un capote pliable
Et afin que le tout garde sa rigidité et éviter des déformations de la caisse des renforts et goussets sont adjoint à l'ensemble.
Si la couleur principalement utilisée pour la Plein Air est le blanc 322, on peut aussi la trouver dans d'autres teintes (jaune, rouge, orange 345, vert jardin 907) mais il est difficile de savoir si tout ces coloris étaient proposés d'origine.
- la modification de la partie supérieure du pare brise
- L'adaptation de panneaux latéraux assurant une liaison rigide entre les pieds avant et arrière du fait de la suppression des portes
- Le découpage des deux panneaux de custodes et de la portes du coffre
- l'adaptation d'un capote pliable
Et afin que le tout garde sa rigidité et éviter des déformations de la caisse des renforts et goussets sont adjoint à l'ensemble.
Si la couleur principalement utilisée pour la Plein Air est le blanc 322, on peut aussi la trouver dans d'autres teintes (jaune, rouge, orange 345, vert jardin 907) mais il est difficile de savoir si tout ces coloris étaient proposés d'origine.
Il est aussi très difficile de dire combien de Plein Air ont été produites car il existe peu d'archives...
La seule chose dont on est sur en se fiant aux numéros de fabrication c'est qu'il en a existé au moins 563. Il s'agit tout simplement du plus haut numéro de fabrication des quelques dizaines de Plein Air survivantes répertoriées sur le site www.renault4pleinair.com par Tim Koster.
La seule chose dont on est sur en se fiant aux numéros de fabrication c'est qu'il en a existé au moins 563. Il s'agit tout simplement du plus haut numéro de fabrication des quelques dizaines de Plein Air survivantes répertoriées sur le site www.renault4pleinair.com par Tim Koster.
Dès 1968 la Régie Renault vendait toutes les pièces nécessaires à la réparation de la Renault 4 en Plein Air .
Il existait donc un addendum au manuel de réparation Renault spécifique à la Plein Air ainsi qu'un catalogue de pièces détachées (PR808).
Il existait donc un addendum au manuel de réparation Renault spécifique à la Plein Air ainsi qu'un catalogue de pièces détachées (PR808).
Il est important de noter qu'une Plein Air produite par Sinpar se doit donc d'une part d'être un modèle R1123 mais d'autre part se doit aussi posséder sa petite plaque ronde "Torpédo Sinpar Plein Air" numérotée positionnée à coté de la plaque constructeur Renault.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ce n'est pas une "vrai" Plein Air.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ce n'est pas une "vrai" Plein Air.
La Plein Air aura finalement été très peu produite et disparait discrètement du catalogue vers avril 1970. Son prix élevé (8 990 Francs en 1968 et 1969 et 9 800 Francs en 1970) ainsi que son lancement en mai 1968 expliquent certainement les raisons de l'échec de ce modèle pourtant plein de charme. Pour comparaison la Parisienne R1123 était vendue 6 780 Francs en 1968.
Renault 4 Safari
La Renault 4 Safari est un modèle apparu en septembre 1975 (année modèle 1976) et commercialisé jusqu'à juillet 1978. Elle est construite sur la base d'une Renault 4 L avec moteur de 782 cm3.
Sur ce modèle les éléments chromés disparaissent et sont remplacés par des pièces peintes en noir (pare-chocs, rétroviseurs extérieurs, poignées de porte, enjoliveur de gouttière, entourage des vitres,...). Des protections latérales sont aussi apposées sur toute la longueur de la carrosserie agrémentées au dessus d'un stripping noir (uniquement pour les modèles 1976). Le Hayon se voit marqué par le logo Safari.
Ses teintes de carrosserie sont spécifiques :
- Daim 111 (modèles 1976 à 1978)
- Orange Andalou 318 (modèles 1978) avec sellerie accordée
- Turquoise 411 (modèles 1976 à 1978)
- Bleu Foncé 460 (modèles 1976)
- Gris métal 602 (modèles 1976)
- Vert 946 (modèles 1976-1977)
Sur ce modèle les éléments chromés disparaissent et sont remplacés par des pièces peintes en noir (pare-chocs, rétroviseurs extérieurs, poignées de porte, enjoliveur de gouttière, entourage des vitres,...). Des protections latérales sont aussi apposées sur toute la longueur de la carrosserie agrémentées au dessus d'un stripping noir (uniquement pour les modèles 1976). Le Hayon se voit marqué par le logo Safari.
Ses teintes de carrosserie sont spécifiques :
- Daim 111 (modèles 1976 à 1978)
- Orange Andalou 318 (modèles 1978) avec sellerie accordée
- Turquoise 411 (modèles 1976 à 1978)
- Bleu Foncé 460 (modèles 1976)
- Gris métal 602 (modèles 1976)
- Vert 946 (modèles 1976-1977)
A l'intérieur elle reçoit des sièges avant séparés à armatures tubulaires dotés d'appuis tête pleins. L'assise comporte un généreux bourrelet offrant un bon maintien aux cuisses. Les sièges avant et la banquette sont recouverts d'un tissu bayadère à grosse rayures et simili. La banquette arrière est bien sur toujours repliable permettant de faire passer le coffre de 385 dm3 à 1 185 dm3.
Au niveau des équipements intérieurs on y trouve un volant du même type que celui occupant les R5 TS avec la partie centrale garnie de mousse, une pince porte document sur le tableau de bords ainsi que deux compartiments à objets et deux bacs de rangement sont fixés sur les parties inférieure des portières.
En option on pouvait compléter la Safari avec :
- un toit ouvrant
- une lunette arrière dégivrable
- des dossiers inclinables pour les sièges avant.
Par la suite et jusqu'en juillet 1978 ou elle est retirée du catalogue, la Safari reçoit les modifications appliquées à toutes les Renault 4 :
Année modèle 1977 : clignotant rectangulaire en juillet, double circuit de freinage, limiteur de freinage 3 voie asservi à la charge, ceinture à enrouleur à l'avant, disparition des cames de réglage à l'arrière (a partir de juin 1977).
Année modèle 1978 : grille d'air en plastique noir, lunette arrière dégivrante en série, Vitre arrière coulissante
- un toit ouvrant
- une lunette arrière dégivrable
- des dossiers inclinables pour les sièges avant.
Par la suite et jusqu'en juillet 1978 ou elle est retirée du catalogue, la Safari reçoit les modifications appliquées à toutes les Renault 4 :
Année modèle 1977 : clignotant rectangulaire en juillet, double circuit de freinage, limiteur de freinage 3 voie asservi à la charge, ceinture à enrouleur à l'avant, disparition des cames de réglage à l'arrière (a partir de juin 1977).
Année modèle 1978 : grille d'air en plastique noir, lunette arrière dégivrante en série, Vitre arrière coulissante
L'année de sa commercialisation la Safari était vendue 13 992 Francs puis 15 960 Francs pour l'année modèle 1977 et finalement 17 100 Francs pour l'année modèle 1978.
Pour comparaison la R4 L était vendue respectivement 13 400 Francs en 1976, 14 980 Francs en 1977 et 15 800 Francs en 1978.
Pour comparaison la R4 L était vendue respectivement 13 400 Francs en 1976, 14 980 Francs en 1977 et 15 800 Francs en 1978.
Afin d'agrémenter cet article je suis à la recherche de documentations et de photos de la Renault 4 "Safari" (photos des coloris manquants, détails du logo de hayon). Si vous avez ça, n'hésitez pas à m'écrire à |
Renault 4 Bye Bye
L'obligation du pot catalytique au 1er janvier 1993 signe l'arrêt de mort de la Renault 4.
Une dernière série spéciale est alors crée : la Bye Bye. Elle est produite en 1 000 exemplaires sur la base d'une Clan avec moteur de 1 108 cm3.
Rien ne la distingue d'une Renault 4 Clan en dehors de la plaque numérotée estampillée "Bye-Bye" collé sur le tableau de bord en dessous de l'horloge à affichage digital.
A noter la numérotation de cette série spéciale commence par 1 000. La dernière Renault 4 fabriquée en France est donc la Bye Bye portant le n°1, cette dernière n'a pas été commercialisée et est restée dans la collection Renault.
A noter la numérotation de cette série spéciale commence par 1 000. La dernière Renault 4 fabriquée en France est donc la Bye Bye portant le n°1, cette dernière n'a pas été commercialisée et est restée dans la collection Renault.
Les coloris disponible était les même que ceux des Clan de la même année (Blanc Glacier 319, Rouge Vif 719, Bleu Ozone métallisé verni 468, Iceberg métallisé verni 640, Brique 771 et Séquoia 996)
La Bye Bye était vendue 50 500 Francs en décembre 1992 (le même prix que la Clan).
C'est ainsi la fin de l'histoire de la Renault 4 qui aura été produite à 8 135 424 exemplaires.
Il faut quand même savoir qu'après la Bye Bye 781 berlines et 208 fourgonnettes ont encore été assemblées dans le reste du monde en 1993. La production s'arrête définitivement après l'assemblage des 156 dernières berlines en Espagne en 1994.
Renault 4 Carte Jeunes
Sortie en juillet 1991, la série limitée Carte Jeunes sera fabriquée sur la base d'une TL Savane avec moteur de 956cm3. On ne connaît pas le nombre d'exemplaires fabriqués.
La Renault 4 Carte Jeunes est déclinée en 4 coloris :
- Jaune Pamplemousse (376)
- Blanc Glacier (389)
- Rouge Vif (719)
- Vert Séquoia (996)
La ligne de caisse est surlignée par un double liseré accompagné par un visuel "Carte Jeunes" en relief sur la porte avant et d'une animation sur l'aile arrière. Le logo Savane sur le hayon est remplacé par le visuel Carte Jeunes.
- Jaune Pamplemousse (376)
- Blanc Glacier (389)
- Rouge Vif (719)
- Vert Séquoia (996)
La ligne de caisse est surlignée par un double liseré accompagné par un visuel "Carte Jeunes" en relief sur la porte avant et d'une animation sur l'aile arrière. Le logo Savane sur le hayon est remplacé par le visuel Carte Jeunes.
A l'intérieur la sellerie et les panneaux de portes sont à motif vert sur fond bleu et les similis latéraux sont côtelés et noir, de plus les sièges avant disposent d'appuis-tête pleins.
Elle était même vendue avec un porte-clef spécifique.
Elle était même vendue avec un porte-clef spécifique.
Afin d'agrémenter cet article je suis à la recherche de documentations et de photos de la Renault 4 "Carte Jeunes" (principalement des photos des 3 coloris manquants ainsi que des détails des visuels et logos). Si vous avez ça, n'hésitez pas à m'écrire à |
Renault 4 Jogging
La Renault 4 "Jogging" apparaît le 15 mai 1981 et sera produite à seulement 5 000 exemplaires sur la base de la GTL avec le moteur de 1 108 cm3.
La 4L Jogging n'est disponible qu'en un seul coloris : Blanc Cime satiné (319). Cependant certains éléments extérieurs sont Bleu Calanque satiné (pare-chocs, cornes de boucs, protection latérales, jonc de calandre) et d'autres Blanc (grille de calandre, poignées de portes, grille d'entrée d'air, rétroviseurs). Le tout étant rehaussé de filets bleu, jaunes et rouge ceinturant la ligne de caisse. Elle reçoit aussi un toit ouvrant en toile bleu repliable en 2 parties.
Le monogramme Jogging est apposé sur l'avant du capot ainsi que sur la droite du hayon
La 4L Jogging n'est disponible qu'en un seul coloris : Blanc Cime satiné (319). Cependant certains éléments extérieurs sont Bleu Calanque satiné (pare-chocs, cornes de boucs, protection latérales, jonc de calandre) et d'autres Blanc (grille de calandre, poignées de portes, grille d'entrée d'air, rétroviseurs). Le tout étant rehaussé de filets bleu, jaunes et rouge ceinturant la ligne de caisse. Elle reçoit aussi un toit ouvrant en toile bleu repliable en 2 parties.
Le monogramme Jogging est apposé sur l'avant du capot ainsi que sur la droite du hayon
A l'intérieur, les sièges sont à armature tubulaires et recouvert d'un tissu bleu uni avec filets jaunes et rouges en dégradé. Les panneaux de portes sont recouverts du même habillage que les sièges. Le tableau de bord et le rétroviseur intérieur sont Blanc.
Un sac de sport assorti était même offert pour l'achat de la Renault 4 Jogging.
La Jogging était vendue 29 860 Francs. Pour comparaison la GTL était vendue 27 600 Francs la même année.
Un sac de sport assorti était même offert pour l'achat de la Renault 4 Jogging.
La Jogging était vendue 29 860 Francs. Pour comparaison la GTL était vendue 27 600 Francs la même année.
Ci-dessous quelques photos d'une magnifique 4L Jogging prise lors du 4ème 4L International (j'invite d'ailleurs le propriétaire s'il passe par là à me faire signe afin que je puisse le citer et le remercier pour sa contribution) :
La Renault 4 Jogging est un clin d'œil appuyé à la 2CV "Basket" issue d'un concours de décoration lancée par Citroën en 1976 dont la gagnante fut Claire Pagniez de l'école de style Camondo. Cette 2CV a été produite en 2 exemplaires mais n'a jamais été commercialisée.
Afin d'agrémenter cet article je suis à la recherche de documentations et de photos de la Renault 4 "Jogging" (détails des visuels et logos principalement). Si vous avez ça, n'hésitez pas à m'écrire à |
Renault 4 Sixties
Sortie le 20 mars 1985, la série limitée Sixties sera fabriquée en 2 200 exemplaires. Elle est construite sur la base d'une GTL avec moteur de 1 108cm3 et freins à disques à l'avant.
La 4L Sixties existe en 3 coloris : jaune (Jaune Tournesol 308) avec stripping latéral bleu et rouge, rouge (Rouge 705?) avec stripping latéral bleu et jaune ou bleu (Bleu Azur 421) avec stripping latéral jaune et rouge.
Sur les 3 modèles tous les éléments extérieurs sont noirs : pare-chocs et cornes de bouc peint en noir satiné 698, calandre, protections latérales, rétroviseurs, poignées de porte, enjoliveurs de gouttières, jonc de pare-brise et de lunette arrière noir teintés dans la masse. Elle est aussi équipée de deux toits ouvrants entrebâillant teintés en verre athermique et d'une console autoradio.
On retrouve le sigle "Sixties" sur les panneaux d'auvent ainsi que sur le hayon.
Sur les 3 modèles tous les éléments extérieurs sont noirs : pare-chocs et cornes de bouc peint en noir satiné 698, calandre, protections latérales, rétroviseurs, poignées de porte, enjoliveurs de gouttières, jonc de pare-brise et de lunette arrière noir teintés dans la masse. Elle est aussi équipée de deux toits ouvrants entrebâillant teintés en verre athermique et d'une console autoradio.
On retrouve le sigle "Sixties" sur les panneaux d'auvent ainsi que sur le hayon.
A l'intérieur la sellerie est composée de bandeaux de simili noir encadrant un tissu mixte jaune, bleu et rouge avec des coutures et un jonc jaune. La partie centrale des panneaux de porte est en tissu bleu et jonc jaune et les parties supérieures et inférieures sont en simili noir. Le tableau de bord, les bacs de portières et la tablette arrière sont noir teinté dans la masse.
La Sixties était vendue 41 000 Francs. Pour comparaison la GTL était vendue 39 200 Francs la même année.
La Sixties était vendue 41 000 Francs. Pour comparaison la GTL était vendue 39 200 Francs la même année.
Remarque importante à propos du coloris rouge : Il y a un gros débat sur la teinte "officielle" de la Sixties rouge car de nombreux sites internet, revues ou livres indiquent que ce rouge est le Rouge vif 419.
Mais tout porte à croire que la vrai teinte d'origine soit en réalité le Rouge 705. C'est en tout cas ce que l'on peut déduire de documents Renault d'époque qui mentionnent effectivement le Rouge 705 ou bien de la petite plaquette de certaines Sixties rouge qui là encore fait état du Rouge 705 (cette plaquette est située sous le tableau de bord et est spécifique à certaines séries spéciales).
Bref c'est un sujet vraisemblablement compliqué et malheureusement, aussi incroyable que cela puisse paraitre, Renault n'est pas capable de fournir des informations fiables sur ce sujet. Il est cependant important de noter que le Rouge 705 et le Rouge vif 719 sont tout de même assez similaires.
Merci à Eric et les autres membres du forum R4-4L.com (Yvonnick, François, Matrel,...) pour leurs recherches sur ce sujets.
Mais tout porte à croire que la vrai teinte d'origine soit en réalité le Rouge 705. C'est en tout cas ce que l'on peut déduire de documents Renault d'époque qui mentionnent effectivement le Rouge 705 ou bien de la petite plaquette de certaines Sixties rouge qui là encore fait état du Rouge 705 (cette plaquette est située sous le tableau de bord et est spécifique à certaines séries spéciales).
Bref c'est un sujet vraisemblablement compliqué et malheureusement, aussi incroyable que cela puisse paraitre, Renault n'est pas capable de fournir des informations fiables sur ce sujet. Il est cependant important de noter que le Rouge 705 et le Rouge vif 719 sont tout de même assez similaires.
Merci à Eric et les autres membres du forum R4-4L.com (Yvonnick, François, Matrel,...) pour leurs recherches sur ce sujets.
Afin d'agrémenter cet article je suis à la recherche de documentations et de photos de la Renault 4 "Sixties" (photos des 3 coloris existants, détails des visuels et logos ainsi que détails de la sellerie et des panneaux de portes). Si vous avez ça, n'hésitez pas à m'écrire à |