Prix de la restauration
Attention : le prix général indiqué ici est à prendre avec des pincettes, en effet sur une restauration complète le prix peut varier énormément en fonction des capacités de chacun, des connaissances techniques, des motivations pour parfaire plus ou moins les détails, des tarifs obtenus sur les pièces neuves ou d'occasion…
L'état de départ du véhicule influe évidemment énormément sur le prix que va coûter la restauration.
Ce coût prend en compte uniquement tout ce qui touche directement à la restauration et donc ne comprend pas l'outillage. Or celui-ci est un point important pour une bonne restauration, et aura un impact non négligeable sur le portefeuille lorsque que l'on commence sans outils.
Pour informations toutes les pièces neuves ont été achetées chez un marchand de pièces de Melun (MPA) où j'avais des prix très corrects et chez Melun Retro Passion. Je n'ai pratiquement rien acheté chez Renault où les prix sont prohibitifs.
Ce qui donne donc un total d'environ 4350 €uros (ce qui fait, pour les vieux ou les jeunes vieux comme moi qui ont du mal avec l'€uro, un peu plus de 28 300 francs). A cela il ne faut pas oublier de rajouter les 100€ que m'a coutée la 4L.
Mais comme la restauration a trainé, ça a permis d'étaler les dépenses sur plus de 3 ans, ce qui facilite les choses.
J'imagine facilement que dans des conditions correctes de travail et avec les compétences adéquates, ce prix peut être baissé d'environ 30%. Rien qu'à voir le prix total que j'ai mis dans le mastic par exemple, on se dit que soit je m'y suis pris comme un manche (ce qui est le cas) soit la moitié de la voiture est faite en mastic.
Dans tous les cas je pense qu'une restauration complète de 4L sans être poussée à l'extrême aura un budget final de 3 000€ minimum.
On verra combien me coûteront les prochaines restau (je pars déjà mal avec ma Fiat 500 car rien que le prix d'achat de la caisse est 5 fois supérieur à celui de la 4L... ).
L'état de départ du véhicule influe évidemment énormément sur le prix que va coûter la restauration.
Ce coût prend en compte uniquement tout ce qui touche directement à la restauration et donc ne comprend pas l'outillage. Or celui-ci est un point important pour une bonne restauration, et aura un impact non négligeable sur le portefeuille lorsque que l'on commence sans outils.
Pour informations toutes les pièces neuves ont été achetées chez un marchand de pièces de Melun (MPA) où j'avais des prix très corrects et chez Melun Retro Passion. Je n'ai pratiquement rien acheté chez Renault où les prix sont prohibitifs.
Achats pour la restauration | Détails | Prix (indicatifs) |
Pièces neuves | Rotules direction x 2, roulements arrière x2 , garnitures tambours x2, rotules suspensions x 4, suspensions avant x 2, roulements avant x2, embrayage, courroies x2 , suspensions arrière x2, jeu de plaquettes de freins, rondelle tambour arrière, aile arrière, flexibles de freins arrière x2, flexibles de freins avant x2, goupilles frein, durites de frein cuivre + 14 raccords, limiteur de freinage, pochette de joints carbu, câble d'accélérateur, 13 mètres de joints de portières, rétroviseur droit plastique, échappement, câble de frein à main, batterie, tuyau d'air, pneus x 5 | 1700€ |
Pièces d'occasion achetées en casse | Capot, ailes avant extérieur et intérieur, optique, radiateur, pare-chocs, alternateur, démarreur, allumage, pare-brise, pièces diverses à l'intérieur de l'habitacle | 160€ |
Matos de réparation du chassis (soudure au brox) | Baguettes de soudures + gaz (air-acétylène) | 350€ |
Carrosserie et peinture | Mastic de carrosserie | 120€ |
Papier à poncer | 55€ | |
Apprêt | 225€ | |
Peinture par un professionnel | 800€ | |
Peinture des pièces (hors carrosserie) | Peinture automobile en bombe + vernis en bombe + peinture époxy bi composants au pistolet pour le châssis | 260€ |
Matériel de restauration | 2 litres de cire corps creux + pistolet, 3 litres d'antigravillon, fibre de verre + résine, destructeur de rouille (Rustol) en grande quantité , 2 recharges de joints souple pour carrosserie, plaques insonorisantes, colle néoprène (pour les joints de portières) | 300€ |
Réfection du moteur |
Coussinet bielles, peinture moteur, matos divers (travail culasse,...), pâte à roder, pochettes de joints moteur | 200€ |
Frais administratifs | Carte grise | 58€ |
Contrôle technique | 60€ | |
Contre visite (dommage...) | 15€ | |
Divers | 1litres de Whisky + 2litres de crémant d'Alsace (en remerciement des prêts des remorques) | 45€ |
Bières | Les ordinateurs les plus puissants n'ont pas assez de 0 pour calculer l'argent dépensé en bières durant ces 3 ans 1/2 de restauration, ça restera un mystère (et c'est pas plus mal...) | ??? |
Ce qui donne donc un total d'environ 4350 €uros (ce qui fait, pour les vieux ou les jeunes vieux comme moi qui ont du mal avec l'€uro, un peu plus de 28 300 francs). A cela il ne faut pas oublier de rajouter les 100€ que m'a coutée la 4L.
Mais comme la restauration a trainé, ça a permis d'étaler les dépenses sur plus de 3 ans, ce qui facilite les choses.
J'imagine facilement que dans des conditions correctes de travail et avec les compétences adéquates, ce prix peut être baissé d'environ 30%. Rien qu'à voir le prix total que j'ai mis dans le mastic par exemple, on se dit que soit je m'y suis pris comme un manche (ce qui est le cas) soit la moitié de la voiture est faite en mastic.
Dans tous les cas je pense qu'une restauration complète de 4L sans être poussée à l'extrême aura un budget final de 3 000€ minimum.
On verra combien me coûteront les prochaines restau (je pars déjà mal avec ma Fiat 500 car rien que le prix d'achat de la caisse est 5 fois supérieur à celui de la 4L... ).
1ère sortie avec la 4L et tout ce qui s'ensuit...
1ère sortie de la 4L
Malgré un moteur tournant à peu près, nous avons mis près d'une journée à le régler correctement afin de réussir à sortir la 4L du garage de Brice. Entre démontage de carbu, vérification des bougies, réglage des vis platinées et de l'avance à l'allumage, il fallait bien ça.
Enfin en fin de journée, la voiture montait la côte du garage de Brice et nous nous sommes lancés pour son premier tour de pâté de maisons.
Enfin en fin de journée, la voiture montait la côte du garage de Brice et nous nous sommes lancés pour son premier tour de pâté de maisons.
Mais j'ai vite déchanté en entendant un tac tac tac par très catholique. Nous sommes donc retournés rapidement chez Brice pour investiguer et le diagnostic tombait peu après et était sans appel, nous avions coulé une bielle… Cela n'était pas surprenant lorsque l'on voit comment nous avions fait le rodage des bielles à l'époque, et aujourd'hui (avec les connaissances que j'ai accumulées depuis) je me dis que ça aurait été un miracle si le moteur avait tourné correctement.
Après une soirée de déprime à me demander si j'avais envie de continuer, je me suis repris en main et j'ai commencé à passer des coups de téléphone chez les préparateurs pour me renseigner des tarifs d'une rectification de vilebrequin. Les tarifs n'étaient pas insurmontables (d'autant que je n'étais plus à ça près) mais cela voulait dire que je me lançais de nouveau dans un démontage complet du moteur, ce qui pouvait prendre quelque temps or je voulais rouler rapidement.
Échange du moteur
La meilleure solution était alors l'achat et la pose d'un nouveau moteur d'occasion, le moteur HS attendra bien quelques années que je me motive à le refaire complètement de nouveau avec un vilebrequin rectifié dans les règles de l'art. Ayant fait moins de 3 kilomètres avec sa bielle coulée, il n'a pas eu le temps de s'abimer.Je suis donc allé chercher en casse un moteur pas cher mais assez vieux (visuellement en tout cas parce que les casseux vont pas donner le kilométrage, ou alors un faux).
Dans le même temps Brice avait trouvé sur le net un moteur d'environ 80000km pour 80 €uros vendu par un gars qui bricolait des JP4 si je me souviens bien. Un petit aller-retour (de 350 bornes au total quand même) un vendredi soir, et le lendemain ce moteur était reposé dans la 4L à la place de l'autre qui sera gardé précieusement (mes belles chemises-pistons de 30000 bornes je ne vous oublie pas). Nous n'avons touché à quasiment rien sauf le carburateur que nous avions déjà bien nettoyé.
Quand au vieux moteur acheté en casse, dont l'embrayage était neuf (ça fait toujours 40€ de remboursé), ba, qui sait, il servira peut être un jour…
La fin de 3 ans 1/2 de restauration
Et voila, deux semaines après sa première sortie et 3 ans ½ après l'achat, la 4L repartait sur les routes.L'histoire ne s'arrête néanmoins pas là, mais le contrôle technique raté en juillet, la contre visite réussie en août, la réparation du pot d'échappement qui n'avait même pas 1 000 bornes, le joint de culasse qui pète et toutes les autres pérégrinations qui s'en suivent sont à voir dans la rubrique "Mes aventures depuis la création du site"
Merci à tout ceux qui ont pris le temps de lire tout ça, et à bientôt sur les routes...
Remontage final
Le remontage
Le remontage s'est fait au rythme de la préparation des derniers éléments. En effet je n'avais pas fini de restaurer ou juste nettoyer la plupart des éléments de l'habitacle ou de carrosserie.Mais en nettoyant/restaurant dans la semaine et en remontant exclusivement le week-end (eh oui la 4L n'était pas chez moi), ce fut l'un des moments où j'ai le plus travaillé dans la restauration. Il faut dire que la motivation était énorme, le but était de rouler avant l'été et j'ai bien failli ne pas y arriver.
Parmi les points les plus critiques et les plus longs de cette étape finale on peut compter :
- Le collage des joints de portières
- Le réglage des barres de torsions (pour ceux qui l'avaient remarqué sur les photos d'avant, nous avions un peu trop tendu les barres de torsions, la voiture était donc un peu haute sur pattes. Cela dit c'était pratique pour bricoler dessous)
- Le remontage du frein à main au tableau de bord avec des freins à disques à l'avant (un de mes challenges qui me tenait à cœur car ce système n'existe pas en réalité)
- Le changement des joints spi de cardans sur la boîte de vitesse, c'est normalement une étape assez rapide mais suite à un sévère grippage d'une des pièces nous y avons passé une bonne journée.
Évidemment les premières rayures n'ont pas tardé, une sur la portière au moment d'une pose de joint, de la peinture qui a sauté lors de la repose d'une des goupilles du coffre,… ce sont des choses qui arrivent et même si c'est rageant ce n'était pas dramatique.
L'ajustage des derniers éléments de carrosserie n'a pas été évident non plus, en effet le châssis qui est resté nu et a même voyagé plusieurs fois durant ces 3 dernières années a pris du voile. Du coup, le capot fermait mal, le coffre n'était pas parallèle aux montants, les 2 ailes à l'avant étaient un peu trop écartées par rapport au capot et je ne parle même pas des portières qui laissent entrevoir un jour énorme en haut et en bas (ce qui est aussi dus aux joints neufs qui doivent encore s'écraser…). Nous avons réussi tant bien que mal à ajuster tout ça, mais travailler sur une peinture neuve était nouveau et assez stressant. Un ?il expert ou critique verrait encore les endroits où ça cloche, cela dit en roulant la 4L va travailler de nouveau et ça facilitera la remise en place.
Restauration des dernières pièces
Jantes :
J'ai restauré les jantes à la main. J'ai commencé par une passivation (un bon bain dans de la soude concentrée) afin de faire disparaître une partie importante de la rouille et ensuite j'ai poncé les 5 jantes à la main… Un jour j'aurais une cabine de sablage ou une électrolyse, parce que je ne le referai pas.
Je les ai ensuite peintes avec plusieurs couches de peinture noire en bombe.
Je les ai ensuite peintes avec plusieurs couches de peinture noire en bombe.
Certes la finition et la tenue ne sont pas top mais j'espère changer les jantes dans les années à venir contre des jantes un peu plus classe.
Vide-poches :
Les vide-poches dont le plastique a assez mal tenu dans le temps avaient souffert aussi. J'ai procédé à une réparation de fortune avec du Milliput™. C'est une de ces fameuses pâtes bi-composant qui après mélange sèche et devient très dure. Ma pâte était un peu vieille donc la finition n'est pas top top, mais avec un coup de bombe par-dessus, il faut vraiment regarder de près pour s'apercevoir de la réparation.Peinture des plastiques :
J'ai repeint certaines pièces en plastique afin de leur donner la couleur correspondant au schéma de couleur que j'imaginais ou juste pour leur donner un aspect neuf. Je ne me suis pas lancé dedans sans prendre les renseignements adéquats en premier lieu et faire les essais nécessaires (je commence à comprendre la leçon). Tout est expliqué dans l'article sur la peinture des plastiques.
Et le reste aussi...
Le monstre est maintenant prêt à sortir de sa tanière, il ne reste plus qu'à démarrer le moteur
Suite de la restauration...
Peinture
Après de longs mois d'une activité somme toute modérée (et oui, l'hiver et un minuscule box non chauffé ralentissent considérablement le travail), direction l'atelier du peintre.
J'ai choisi de faire appel à un peintre car je ne me sentais pas du tout capable de faire la peinture moi-même, d'autant qu'il fallait en plus trouver et/ou préparer un local, acheter ou louer un minium de matériel,… Au final, sachant que la peinture n'est de toute façon pas donnée, il était préférable de laisser quelqu'un de compétent s'en charger.
En fin de journée vers 20 heures la 4L est rentrée en cabine et les dernier préparatifs sont réalisés: masquage des bas de caisse, dépoussiérage,…
Et enfin, vers 22 heures : la peinture. Deux bonnes couches de peinture Ivoire Bamako référence Renault de 1978 que l'on peut facilement comparer à de la crème anglaise. Afin de tirer sur le prix le fond du coffre ou l'intérieur des ailes arrières ne sont pas peints car recouverts par la suite par des tapis ou des caches. Je vois des puristes au fond qui crient au scandale, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, d'une part je ne suis pas puriste et j'ai préféré mettre mon argent dans la restauration des éléments de sécurité plutôt que dans la peinture.
L'après midi et le début de la semaine suivante, les éléments restants de la 4L sont peints de la même couleur (capot, portières, poignée de coffre, cerclage de la calandre).
Malheureusement, autant pour la préparation et la peinture je n'avais pas grand-chose à redire autant pour ce qui est des finitions (polissage, rattrapage de quelques bavures ou cuvettes par-ci par-là et principalement à l'intérieur de la portière passager), le peintre à pris ça un peu à la légère. Rien de bien dramatique mais le prix annoncé de 800€ (peinture intérieur-extérieur) comprenait aussi les finitions, donc ou bien le peintre aurait du annoncer un prix "réaliste" et j'aurais été près à payer un peu plus cher pour avoir un travail correctement fini ou bien il aurait du assumer le prix annoncé et réaliser correctement les finitions...
Il me reste un peu de peinture, je ferai les finitions moi-même un jour...
Le weekend suivant, le temps que la peinture sèche un peu, direction le sous sol de Brice pour le remontage.
Suite de la restauration...
J'ai choisi de faire appel à un peintre car je ne me sentais pas du tout capable de faire la peinture moi-même, d'autant qu'il fallait en plus trouver et/ou préparer un local, acheter ou louer un minium de matériel,… Au final, sachant que la peinture n'est de toute façon pas donnée, il était préférable de laisser quelqu'un de compétent s'en charger.
Samedi : peinture de la caisse
Le peintre à commencé par rattraper quelques points de carrosserie à revoir et nous a montré (à Brice et moi) comment finaliser le ponçage, en particulier sur les portières et le capot qui n'étaient pas parfaits. La mise en peinture étant prévue pour la fin de journée nous avons eu tout le temps de nous en occuper.En fin de journée vers 20 heures la 4L est rentrée en cabine et les dernier préparatifs sont réalisés: masquage des bas de caisse, dépoussiérage,…
Et enfin, vers 22 heures : la peinture. Deux bonnes couches de peinture Ivoire Bamako référence Renault de 1978 que l'on peut facilement comparer à de la crème anglaise. Afin de tirer sur le prix le fond du coffre ou l'intérieur des ailes arrières ne sont pas peints car recouverts par la suite par des tapis ou des caches. Je vois des puristes au fond qui crient au scandale, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, d'une part je ne suis pas puriste et j'ai préféré mettre mon argent dans la restauration des éléments de sécurité plutôt que dans la peinture.
Dimanche (et quelques jours suivants) : Peinture des éléments restants de carrosserie
Le dimanche matin la voiture est sortie de la cabine et comme il était difficile de se rendre compte de ce que pourrait donner la voiture complète de la couleur choisie avec juste un nuancier, c'était un moment assez crucial. Finalement cette peinture que nous avons choisie avec ma femme convient à mes attentes, un aspect un peu retro, claire, pas trop voyante et qui ne correspondait pas forcement à une référence de peinture Renault 4L de l'époque. Et oui, ça rend la voiture encore plus unique si elle a de grande chance d'être la seule habillée comme ça. Les poignées de portes, calandre et pare-chocs seront peints en noir, car le gris d'origine est dégueux (faut dire ce qui est) et aussi parce que le chrome ne me plaît pas vraiment.
L'après midi et le début de la semaine suivante, les éléments restants de la 4L sont peints de la même couleur (capot, portières, poignée de coffre, cerclage de la calandre).
Malheureusement, autant pour la préparation et la peinture je n'avais pas grand-chose à redire autant pour ce qui est des finitions (polissage, rattrapage de quelques bavures ou cuvettes par-ci par-là et principalement à l'intérieur de la portière passager), le peintre à pris ça un peu à la légère. Rien de bien dramatique mais le prix annoncé de 800€ (peinture intérieur-extérieur) comprenait aussi les finitions, donc ou bien le peintre aurait du annoncer un prix "réaliste" et j'aurais été près à payer un peu plus cher pour avoir un travail correctement fini ou bien il aurait du assumer le prix annoncé et réaliser correctement les finitions...
Il me reste un peu de peinture, je ferai les finitions moi-même un jour...
Le weekend suivant, le temps que la peinture sèche un peu, direction le sous sol de Brice pour le remontage.
Suite de la restauration...
Réfection du moteur
Comme je le disais avant, j'ai récupéré un moteur presque neuf monté à l'origine sur une F6 qui s'était mise au tas. Le moteur avait, aux dires du propriétaire actuel, 30 000km et rien qu'à voir l'aspect neuf et peu encrassé de la rampe de culbuteurs et des soupapes c'était crédible. Le propriétaire étant un voisin de mes parents et comme le moteur était gratos, il n'y avait donc pas trop d'inquiétude à avoir.
Je ne me souviens plus trop comment cela s'est passé mais nous nous sommes rapidement aperçus que nous n'arrivions pas à tourner le moteur à la main. A ce moment là j'aurais du me dire que ça sentait un petit peu la merde, mais j'étais novice dans les démontages moteur donc je me reposais sur Brice qui avait l'air assez sûr de lui et semblait savoir ce qu'il faisait.
A la fin du remontage, nous avons procédé à quelques essais de rotation du moteur à l'aide d'un vieux démarreur de R5 pour vérifier son fonctionnement général : tout avait l'air de tourner et fonctionner parfaitement.
Les premiers essais réels auront donc lieu après la peinture et le remontage final.
Suite de la restauration…
Je ne me souviens plus trop comment cela s'est passé mais nous nous sommes rapidement aperçus que nous n'arrivions pas à tourner le moteur à la main. A ce moment là j'aurais du me dire que ça sentait un petit peu la merde, mais j'étais novice dans les démontages moteur donc je me reposais sur Brice qui avait l'air assez sûr de lui et semblait savoir ce qu'il faisait.
Démontage et rodage du moteur bloqué
Nous avons donc complètement démonté l'équipage mobile afin de rôder les portées de bielles et changer les coussinets par la même occasion. J'ai laissé Brice gérer cette partie du travail car j'étais un peu désespéré et je n'y croyais pas beaucoup. Ça nous à au moins permis de confirmer que le moteur n'avait pas beaucoup vécu car les chemises, les pistons, la pompe à huile étaient dans état impeccable.
Après moult péripéties et moult rodages à la pâte à rôder, l'équipage mobile tournait enfin librement. Il ne restait plus qu'à remonter le tout.
Remontage du moteur
Je passe sur les détails de remontage (j’aurais l'occasion de faire une sujet complet là-dessus un jour), mais disons au moins que tous les joints ont été changés et que nous n'avons pas touché à la segmentation (30000km seulement, rappelons le). Avant le remontage de la culasse, celle-ci a été rectifiée par un professionnel, et les soupapes, après un décrassage de bon aloi, ont été rodées comme il se doit.
Par faute de local et de moyens financiers, je n'ai pas repeint l'intégralité du bloc comme j'aurais voulu le faire à l'origine. J'ai donc juste restauré le carter du bas moteur qui était très abimé et je l'ai repeint avec de la peinture haute température.
Repose et 1er redémarrage
Une fois le remontage terminé, le moteur a été reposé dans la 4L et nous l'avons mis en route assez facilement. Il tournait très bien mais nous n'avons pas pu l'essayer en roulant car les sièges, les cardans, la direction, etc. n'étaient pas remontés.
Les premiers essais réels auront donc lieu après la peinture et le remontage final.
Suite de la restauration…