Travaux de carrosserie et préparation à la peinture
Plancher arrière et passages de roue
Avant ponçage
Le plancher arrière et les zones de jonction des différentes tôles présentant de nombreuses traces de corrosion de surface, tout a été poncé avec du papier de verre grain 100 / 120 pour éliminer le maximum de rouille ainsi que les écailles de peinture. A cause des renforts de plancher spécifiques aux fourgonnettes ce ponçage majoritairement manuel n'était vraiment pas une partie de plaisir...
Il ne me restait alors plus qu'à appliquer une couche de Rustol CIP (au pinceau) sur toutes les zones présentant de la corrosion de surface, en insistant bien sur les jonctions de tôles.
Après ponçage
Traitement au CIP
Ensuite, plein d'insouciance, j'ai ressorti mon mastic alu datant de la restauration du châssis (soit plus ou moins 7 ans). Mais après l'avoir ouvert (non sans mal), je me suis rendu compte qu'il avait un peu mal vieilli... Dommage, ça fait pas loin de 15€uros à la poubelle.
A la place je me suis rabattu sur un pot tout neuf de mastic à la fibre de verre, au moins pour les zones les plus sollicités, c'est à dire les passages de roue et le plancher arrière principalement.
Tablier et joue d'ailes
J'ai commencé par réaliser un gros nettoyage de la peinture des joues d'aile et du tablier avec de l'acétone avant d'effectuer un premier ponçage "grossier" au papier de verre grain 120/150 afin de favoriser l'accroche de l'apprêt garnissant.
Sur les joues d'aile, coté passage de roue, après avoir retiré le gros de l'antigravillon à l'aide d'un bleuet butagaz et d'une spatule, j'ai poursuivi le décapage à la brosse métallique sur perceuse. Et puis j'ai fignolé le travail en ponçant à la main avec une grain assez gros (à peu près 100 je dirais). Il n'était pas question ni besoin ici d'obtenir une surface parfaite et complétement décapée mais plutôt d'avoir une bonne accroche pour l'apprêt et l'antigravillon.
S'ensuit une à deux couches de Rustol CIP (en respectant bien les temps de séchage mini et maxi entre chaque couches) sur toutes les zones ou le métal était à nu et/ou avec de la corrosion de surface, en insistant sur les chevauchements de tôle afin que le Rustol pénètre bien.
En commençant à préparer la face intérieure du tablier, après grattage de l'ancien mastic, je me suis aperçu que quelques points de soudure d'origine n'avaient pas accroché. J'ai donc encore une fois ressorti le mig pour refaire les points manquants...
Enfin, je fini pas refaire les joints polyuréthane quitte à en mettre à des endroits où il n'y en avait pas à l'origine, je masque avec un peu de mastic de carrosserie les quelques zones où les traces de soudures sont encore visibles et j'applique une couche d'apprêt garnissant. Comme il n'y a pas de petites économies j'ai réutilisé le reste d'apprêt de ma 1ère restauration (en ayant pris soin de faire un essai avant pour ne pas avoir de mauvaises surprises).
Toit de la fourgonnette
Le toit de la fourgonnette était bien attaqué par une rouille de surface. J'ai donc poncé toute la surface avec du papier grain 120-150. Bien sûr je n'ai pas hésité à aller jusqu'au métal sur les zones avec de la corrosion. J'ai ensuite appliqué une couche de Rustol CIP à l'aide d'un pistolet à peinture. Le résultat est discutable (j'ai fait pas mal de coulures et y'a quelques bestioles qui sont venues se mettre dedans...) mais de toute façon je poncerai de nouveau là où c'est nécessaire avant de mettre une "vrai" couche d'apprêt.