Les lourds secrets inavouables de cette 4L F4 Sinpar


Un bref coup d'œil au numéro de châssis m'a déjà fait comprendre qu'il avait été remplacé car le numéro frappé ne correspondait pas aux plaques constructeur, cela n'avait rien de très surprenant car un changement de châssis sur une 4L est une opération courante même pour l'époque.


C'est en approfondissant encore un peu plus que j'ai commencé à comprendre que la coque n'étais pas non plus un modèle de 1969. Par exemple la trappe d'aération était en plastique alors que normalement en 1969 elle devrait être métallique, l'emplacement de la batterie sur la joue d'aile coté passager ne correspondait pas à un modèle de 1969 (le support de batterie avait même été découpé afin de permettre le passage du levier de crabotage de la boite de vitesse) et la voiture était en 12 volts alors qu'en 1969 les Renault 4 était encore en 6 volts (jusqu'en 1970). Quand au moteur, même si la cylindrée était correcte, il provenait d'une R5 TL. Bref le seul élément dont j'étais sûr de l'origine était le kit Sinpar.
Les tambours de frein (avant et arrière) semblait aussi correspondre à l'année de fabrication.
A en juger par tous ces détails (trappe d'aération en plastique mais charnières de portières extérieur), il était possible de conclure que la coque datait d'entre 1977 et 1981. Le passage en 12 volts avait quand à lui du être fait en même temps que le changement de moteur en adaptant juste quelques éléments (alternateur, ampoules, allumage, démarreur,…).
Les tambours de frein (avant et arrière) semblait aussi correspondre à l'année de fabrication.
A en juger par tous ces détails (trappe d'aération en plastique mais charnières de portières extérieur), il était possible de conclure que la coque datait d'entre 1977 et 1981. Le passage en 12 volts avait quand à lui du être fait en même temps que le changement de moteur en adaptant juste quelques éléments (alternateur, ampoules, allumage, démarreur,…).
Donc en gros pour restaurer cette voiture à l'origine, ça voulait dire qu'il fallait au minimum retrouver une coque complète et en bon état de 4L F4 de 1969, changer le moteur et la repasser en 6 volts… Faut pas se leurrer, ce n'était malheureusement pas gagné.
J'avais alors 2 options : Soit j'arrivais à remettre la main sur le propriétaire d'origine pour retracer l'historique de cette voiture et faire une demande d'attestation à la FFVE afin d'obtenir une carte grise de collection auquel cas une restauration à l'origine était envisageable. Soit je ne parvenais pas à obtenir de carte grise et le kit après restauration serait remonté tout simplement sur la F4 blanche de 1986.
Dépose du kit Sinpar




En dehors de ça pas de soucis particuliers, j'ai abondamment arrosé de dégrippant toutes les vis et écrous afin d'éviter le risque de casse donc ça c'est plutôt bien déroulé (au moins pour ce qui est du kit Sinpar).
Démontage complet de la F4

Bref que du bonheur

J'ai cependant découvert quelques trucs assez surprenant me faisant me poser quelques questions sur ce qu'avait bien pu vivre cette voiture dans sa première vie :
Je ne peux m'empêcher par exemple de me demander comment ces 5 énormes noisettes se sont retrouvées dans le trou du palier extérieur du train arrière. Sans doute l'œuvre d'un quelconque écureuil malicieux qui devaient bien être déçu lorsqu'il à découvert que sa cachette avait fichu le camp.
Dans le même genre j'aimerai comprendre pourquoi j'ai retrouvé 2 serrures de bouchon d'essence dans le réservoir. L'ancien propriétaire devait être très tête en l'air et il devait égarer ses clefs régulièrement ce qui l'obligeait à défoncer son bouchon de remplissage. A noter que sur la fin il a certainement commencé à se faire une raison et a mis un bouchon sans serrure.
Quand à l'état d'un des tirants de chasse, ça fait peur. Non seulement le choc à du être violent mais en plus le carrossage devaient être très aléatoire après ça…
Le brancard avant ne semble cependant pas avoir morflé au niveau de la fixation, ouf.
Je ne peux m'empêcher par exemple de me demander comment ces 5 énormes noisettes se sont retrouvées dans le trou du palier extérieur du train arrière. Sans doute l'œuvre d'un quelconque écureuil malicieux qui devaient bien être déçu lorsqu'il à découvert que sa cachette avait fichu le camp.
Dans le même genre j'aimerai comprendre pourquoi j'ai retrouvé 2 serrures de bouchon d'essence dans le réservoir. L'ancien propriétaire devait être très tête en l'air et il devait égarer ses clefs régulièrement ce qui l'obligeait à défoncer son bouchon de remplissage. A noter que sur la fin il a certainement commencé à se faire une raison et a mis un bouchon sans serrure.
Quand à l'état d'un des tirants de chasse, ça fait peur. Non seulement le choc à du être violent mais en plus le carrossage devaient être très aléatoire après ça…
Le brancard avant ne semble cependant pas avoir morflé au niveau de la fixation, ouf.
Suite de la restauration...