Petit rappel de l'historique de la 4L TL depuis la fin de la restauration

Ensuite après mon 1er déménagement en 2012 elle a commencé à dormir dehors car toute la place dans le garage était occupée pas la restauration de la Sinpar. Son utilisation était beaucoup plus anecdotique, restant immobile parfois plusieurs mois d'affilé, même si elle a eu plusieurs fois l'occasion de faire quelques longs trajets.
Et puis depuis juillet 2019 elle est devenu la voiture secondaire de la famille et elle roule donc pratiquement tous les jours.
Durant ces 12 années, en dehors de la réparation de la charnière du hayon je n'ai pas eu besoin de pratiquer d'autres réparations liées à la restauration. J'ai juste réalisé l'entretien courant et le changement de quelques pièces d'usure (disques, plaquettes, cardan) et procéder à quelques améliorations esthétiques ou pratiques (changement du tableau de bord, changement de la plage arrière, pose d'enceintes et du support auto radio, mise en place d'un allumage transistorisé,...).
Et du coup comment ça a vieilli?
Châssis et soubassements :

Les brancards arrière présentent quant à eux des traces de corrosion superficielle, ce qui n'est pas très surprenant pour un véhicule vieux de 12 ans qui dort dehors... Mais bon c'est à surveiller quand même.
Mais sinon rien d'autre à signaler d'alarmant (pas de déformation, pas de corrosion profonde, pas rupture des soudures,...).

Mais dans tous les cas ce n'est pas bien grave car la couche du dessous à bien tenu et qu'il n'y a aucune trace de corrosion. Mais si j'avais su, je me serais juste économisé les quelques dizaines d'€uros que m'a couté l'antigravillon.
Carrosserie et peinture :



En effet, s'il ne faut pas faire de surépaisseur de mastic de carrosserie lors d'une restauration c'est qu'il y a une bonne raison!
Toutes les zones qui ont été un peu chargées en mastic (dès fois jusqu'à presque 10mm) ont fini par craqueler... Et, à moins d'envisager une nouvelle peinture complète, il n'y a rien à faire pour corriger le problème (à part espérer que l'eau n'attendra pas le métal pour ne pas créer de foyers de corrosion). J'ai tout de même l'impression que ce problème est moins présent aux endroits où j'ai utilisé du mastic à la fibre de verre.
La peinture en elle-même a bien tenu même si elle est maintenant bien ternie. Cela doit pouvoir se rattraper assez facilement au polish.


Ce qui m'embête le plus c'est que je ne comprends pas pourquoi ces traces sont apparues car j'avais plutôt bien travaillé sur cette zone....
Par contre je n'ai aucunes marques au niveau des joints d'ailes arrière alors que j'aurais imaginé que le point sensible serait plutôt là.
Divers :

Je ne me souviens plus trop comment j'avais procédé pour la peinture (nombre de couches d'apprêt et de peinture, ponçage entre couches, ...) mais je viens juste de les repeindre donc on verra combien de temps ça vas tenir.
Au pire, une peinture tous les 12 ans ce n'est pas la mort.
Mon bilan personnel de cette restauration avec 12 années de recul

Je reste donc plus que satisfait de cette restauration car d'un point de vue mécanique cette 4L est encore très vaillante après 12 années de bons et loyaux services. Et d'un point de vue purement esthétique, si on n'y regarde pas de trop près, ma petite TL présente toujours bien.
Comme quoi avec une peu de motivation (et pas mal de temps devant soit) il est possible de réaliser une belle restauration même en y connaissant rien.
Et toute cette expérience devrait, je l'espère, me permettre de ne pas reproduire les mêmes erreurs sur la Sinpar.