1ère soudures sur le châssis :
J'ai donc fait appel à Pierrot le père de Brice, pour venir faire de la soudure. A l'époque point de soudure au MIG mais un bon vieux poste air/acétylène et des baguettes de brasage Brox. Les soudures au Brox sont très résistante mais le fort échauffement de la tôle provoque des déformations importantes.
Les endroits où le châssis était touché ont été découpés à la disqueuse jusqu'au métal sain, ce qui fait de très gros morceaux à ressouder par endroit.
Des pièces ont été découpées dans une grosse plaque de tôle plate de 1mm d'épaisseur. Les soudures des plaques sur le châssis ont été faites en surépaisseur et le format n'était pas important tant qu'il bouchait le trou.
Les endroits où le châssis était touché ont été découpés à la disqueuse jusqu'au métal sain, ce qui fait de très gros morceaux à ressouder par endroit.
Des pièces ont été découpées dans une grosse plaque de tôle plate de 1mm d'épaisseur. Les soudures des plaques sur le châssis ont été faites en surépaisseur et le format n'était pas important tant qu'il bouchait le trou.
Les tôles découpées étant plates, le châssis a du être déformé afin de pouvoir réaliser les soudures. Il va de soit que les soudures et les plaques ne seront pas invisibles même une fois le châssis repeint mais les moyens que j'avais à l'époque ne me permettaient pas de faire mieux.
Pour ceux qui voudraient réaliser une restauration moins visible, plein de morceaux de châssis peuvent être achetés neuf, mais les soudures demanderont une bonne technique (soudure bord à bord) et le prix de la restauration sera évidemment plus important (les morceaux de châssis neuf ne sont pas donnés)
Pour ceux qui voudraient réaliser une restauration moins visible, plein de morceaux de châssis peuvent être achetés neuf, mais les soudures demanderont une bonne technique (soudure bord à bord) et le prix de la restauration sera évidemment plus important (les morceaux de châssis neuf ne sont pas donnés)
Aux endroits où les brancards sous la tôle sont touchés, une première plaque est soudée en bord à bord sur le brancard, puis une plaque vient par dessus pour boucher le plancher.
Le brancard qui soutient le moteur était lui aussi un peu fragile, j'ai préféré réaliser une petite découpe afin de voir l'aspect qu'il avait en dessous. En réalité l'intérieur est sain, une plaque a donc été ressoudée à la place.
Les dernières soudures à réaliser étaient cachées par la carrosserie de la 4L, j'ai donc découpé le bas de la carrosserie pour souder la plaque sur le trou du longeron juste au-dessus de l'attache du cric puis j'ai ressoudé la partie de l'aile découpée précédemment. J'aurais pu éviter cette découpe inutile de l'aile si j'avais retiré la totalité de la carrosserie (l'avantage du châssis auto-porté), mais mes "talents" de carrossier m'ont permis de cacher cette découpe (hum-hum).
1ère surprise : les brancards arrières
Une fois le train arrière démonté, j’eus la mauvaise surprise de voir que les 2 brancards arrières étaient eux aussi bien atteints par la corrosion à cause des multiples couches de tôles qui ne sont que pointées et qui laissent passer l'humidité entre elles. Le brancard gauche n'était abimé que sur une face donc ne posait pas de problèmes particuliers. Je l'ai découpé jusqu'au métal sain puis j'ai découpé une tôle au même format pour pouvoir réaliser une soudure bord-à-bord.J'ai aussi posé des marques sur ma tôle pour repérer les trous des passages de vis. A noter que la vis la plus en arrière de est guidée par une pièce métallique qui devra être pointée sur la nouvelle plaque.
Le deuxième brancard était un peu plus complexe puisqu'il était très abimé sur 2 faces. J'ai alors du plier une tôle afin de pouvoir la poser, ce qui ne pouvait être fait proprement uniquement à l'aide d'un plieuse. Heureusement pour moi Benjman travaille dans une boite où il y en a une. Je lui ai donc fait plier deux tôles afin de pouvoir éventuellement foirer la découpe de la première. Pas de soucis ensuite au niveau de la soudure, je me suis un peu raté de ce coté pour le pointage du guide boulon qui est légèrement désaxé de 1 ou 2 mm mais ça n'a pas posé de problème pour reposer le train arrière.
2ème surprise : la mousse polyuréthane
La dernière surprise se trouve au niveau des attaches du train arrière sur les longerons. Une petite partie fragile que je n'avais pas vue mais qui n'a pas résisté beaucoup lorsque j'ai tapoté avec un tournevis. C'est un grand classique sur les 4L depuis je ne sais plus quelle année puisqu'un petit génie de la Régie Renault a cru bon de bourrer les longerons de mousse polyuréthane... une sorte de garantie corrosion en fait. Bref encore une petite découpe pour enlever le métal fragile et la mousse de polyuréthane et voilà Pierrot reparti à souder.Suite de la restauration...