Avant de se lancer dans une restauration de Renault 4...
Avant de se lancer dans une restauration de Renault 4... |
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Avant-propos

Le but ici n'est pas décourager ceux qui voudraient se lancer, loin de là, mais une restauration complète prend du temps, de l'argent et les moments de doute et de démotivation sont fréquents. Il faut bien y réfléchir pour se lancer et être sur de mener à bien son projet.
Attention : Je parle ici pour une grosse restauration, de la remise en état d'une 4L qui ne roule plus depuis 40 ans et qu'on à retrouvé sous quelques tonnes de foin dans une grange ou alors d'une 4L ayant appartenu à un paysan qui s'en servait pour aller dans les champs et qui passait sa vie dehors dans les chemins boueux. J'exagère un peu mais il est évident que les 4L des dernières années de production seront en règle général en meilleur état que les autres (encore que…), comme il est évident que si une 4L de 1965 n'a parcouru que 30000km dans sa vie et qu'elle a passé la majorité de son temps à dormir dans un garage chauffé, elle nécessitera moins de travail qu'une autre même plus récente.
Les indications que je donne correspondent à une grosse restauration/préparation, où toutes les pièces sont démontées une à une, contrôlées, traitées, repeintes,… toutes les restaurations n'étant pas obligatoirement aussi poussées.
Bien réfléchir au projet et se poser les bonnes questions!
Que puis-je faire par moi-même, qui peut m'aider, qu'est-ce qui devra être fait par un professionnel?
Il n'est pas évident de toucher à tout les corps de métiers nécessaires à une restauration complète (mécanique moteur, carrosserie, peinture, soudure,…), cependant c'est la bonne occasion d'apprendre. Même si vous n'y connaissez rien en automobile, la 4L est une voiture super pour assimiler les bases de la mécanique mais sans aide ou conseils avisés ça devient très compliqué.Réfléchissez bien avant de commencer la restauration à toutes les personnes qui pourront vous aider dans votre projet. Il vaut mieux prévoir avant qui serra susceptible de vous aider sur les points que vous ne maîtrisez pas suffisamment ou bien à quel(s) professionnel(s) vous pourrez faire faire les choses les plus compliquées. Quasiment toutes les 4L nécessite un minimum de soudure par exemple, donc il est risqué de commencer une restau si personne dans votre entourage n'est capable de souder ou que vous n'avez pas le budget pour le faire faire, il y a toujours moyen de trouver par la suite mais autant commencer avec la certitude de pouvoir mener la restauration à son terme.
Combien de temps cela va-t-il durer?
Une restauration prend beaucoup de temps si elle est faite de fond en comble : une grosse restauration dure une année au minimum (si vous avez un travail et une vie sociale), moi ça m'a pris 3 ans ½, mais les conditions n'étaient pas franchement favorables, je pense que dans de bonne conditions je n'aurai mis "que" 2 ans.De quel matériel ai-je besoin?
Outils : De bons outils sont la basse d'un travail propre. Il faut éviter à tout pris les outils bas de gamme qui, s'ils ne cassent pas eux même, auront tendance à abimer les éléments à démonter : rien de tel qu'une clef plate mal dégrossie pour arrondir un écrou un peu vieux. Sans forcement acheter du Facom qui reste assez cher (encore que leurs outils soient vraiment bien), il faut viser un outillage de qualité correcte, ce qui ferra un investissement assez conséquent si l'on commence une restauration sans rien du tout.Les outils de base pour travailler correctement et confortablement (la liste n'étant pas exhaustives) :
Un jeu complet de clef mixte de 6 à 24
Un jeu complet de clef à pipe de 10 à ~20
Un coffret de clef a cliquet avec cardan, rallonge, douille de 10 à ~24
Toutes sortent de pinces : pince "multiprise", pince plate, pince à bec, pince coupante, pince à circlip,…
Un jeu complet de tournevis de tout type et de toutes tailles
Un jeu de clef Allen
Une clef a bougie
…
Pour les outils plus "spécialisés" qui ne serviront que rarement mais qui seront nécessaires (poste à souder, arrache rotule, extracteurs de roulements, lève-soupapes, jeu de cales d'épaisseurs,…). Il est toujours possible de se les faire prêter mais sinon c'est un budget supplémentaire à prévoir. Là aussi les premier prix étant généralement de la camelote qui risque d'abimer votre belle mécanique.
Local :
Pour travailler confortablement, il est bien sur conseillé d'avoir un local un minimum isolé et avec l'électricité. Mais le point important à savoir c'est que la place qui vous sera nécessaire correspond au minimum à 3 fois la place que prend la voiture à l'origine (on compte déjà 2 places une fois la 4L décaissée). Bien bâchées la coque ou le châssis peuvent être stocké dehors mais il faut quand même de la place dans le jardin ou dans la cour.
Combien cela va-t-il coûter ?
Pour schématiser, essayez d'estimer le prix que vas couter la restauration et multipliez le par 2 (c'est un peu exagéré mais pas tant que ça). Outre les pièces, le matériel, la peinture,… ce sont les petits à coté auxquels on ne pense pas ou qu'on a mal estimé qui vont avoir tendance à gonfler le prix global, tous les dégrippants, les dégraisseurs, les pâtes à joints, la peinture des petites pièces, les pièces que l'on avait pas prévu de changer mais qui sont nécessaires,.... Tout ça pour dire qu'on à vite fait de payer plus cher que ce qu'on avait imaginé au début.Où acheter les pièces et à quel prix?
Même si pour les 4L ce n'est pas compliqué de trouver des pièces à l'heure actuel, il est de bon ton d'y penser avant d'acheter la voiture de vos rêves. On trouve encore des pièces de 4L chez Renault, en casse (pensez à aller jeter un coup d'œil dans les casses près de chez vous, y'a peut-être une 4L à désosser à pas cher) ou alors dans les magasins spécialisés, les plus connus étant Melun Retro Passion et Cipere (représentant français du site allemand Der Franzose).Où avoir les informations?
Comme pour les pièces, les informations ne sont pas trop difficiles à trouver. Bien sur les documents techniques existent toujours : les Revues Techniques Automobiles peuvent se trouver facilement en neuf ou en occasion, et pour les plus anciennes des versions en .pdf circulent sur le net mais ce n'est pas très légal. Sinon quelques sites tentent de donner des conseils sur nos chères 4L et hormis le mien je renvoi sur le blog Wirehead qui traitre quand à lui de la mécanique d'un modèle de 1965 et retrace l'historique de différents éléments sur toutes les années de fabrication (boite de vitesse, barres de torsions,…). Et si ça ne suffit pas, quelques forums spécifiques 4L existent aussi et la communauté n'est que trop heureuse de pouvoir distiller ses conseils, je citerai le forum du site R4-4L.com qui est celui que je fréquente le plus régulièrement.La base de la restauration : l'achat de la voiture
Carte grise :
Attention! Pensez à bien contrôler l'origine du véhicule, vérifiez bien que la carte grise corresponde au numéro de série de la voiture. Méfiez vous aussi des personnes qui vendent une voiture alors que la carte grise n'est pas à leur nom car ils n'ont pas fait les changements de papier lorsqu'ils l'ont achetée, obtenir une carte grise dans ces conditions peut être très compliqués voir impossible; pour éviter tout soucis, le vendeur doit être le titulaire de la carte grise. Quand aux véhicules sans carte grise, là aussi les démarches pour en obtenir une sont compliquées et n'aboutissent pas toujours. Je renvoi ici vers l'article que j'ai rédigé sur l'obtention des cartes grises et sur le site de la Fédération Française des Véhicules d'Epoques (FFVE) pour plus de détails.Identification du véhicule :
Pour plus de détails, consulter l'article sur les plaques constructeur et numéro de série des Renault 4L.
La voiture
Plus la base sera saine et plus la restauration sera "simple". Par chance les 4L sont des voitures relativement faciles à restaurer car la coque et le châssis sont séparable. Il y a tout de même quelques points névralgiques à contrôler avant l'achat afin de se donner une idée des travaux à venir.Châssis :
Attention : méfiez vous du mastic Blackson antigravillon qui masque bien souvent certains points de corrosion, ne pas hésiter à tâter la tôle si possible avec quelque chose de dur comme un tournevis pour tester sa fragilité.Carrosserie :
Je ne cite ici que les 3 points les plus traitres car c'est l'effet iceberg et la rouille est bien cachée :En conclusion
Si avec tout ça vous vous lancez quand même (et c'est tans mieux), je vais terminer par quelques conseils d'ordre général qu'il est préférable de suivre avant de commencer à démonter quoi que ce soit :- La prise d'un maximum de note est primordiale : les premiers outils indispensables lors du démontage sont un carnet de notes, des étiquettes, un crayon et un appareil photo. Une restauration peut durer plusieurs années, votre mémoire ne suffira pas. Prenez des tonnes de notes et de photos avant de démonter, prenez des photos en cours et en fin de démontage.
- Soyez organisé : rangez soigneusement chaque pièce ou ensemble de pièces dans des boites séparées et étiquetées.
- Ne jetez rien, une pièce cassée vous servira de modèle pour en acheter ou en reconstruire une neuve. Même un écrou d'aspect ordinaire est peut être unique (pas de vis, passage de goupille,...).
- Prenez votre temps pour démonter sans détériorer les pièces, ne lésinez pas sur les produit qui font céder la rouille, vérifier bien que les outils utilisés sont adaptés au démontage de telle ou telle pièce.
Pour la restauration de ma 4L TL, lorsque je l'ai acheté je n'ai que très peu vérifié son état, j'ai tout démonté sans prendre de note, je me suis mal renseigné sur la structure de la voiture donc je ne savais pas que l'on pouvait décaisser (rhoooo le noob!), je n'avais que la RTA comme aide de travail, je n'ai malheureusement pas profité des forums disponibles sur le net et je travaillais dans un local sans électricité et non isolé. Comme quoi on peut réussir une restauration de bon aloi sans suivre à la lettre tout les conseils que je donne ici. Mais si j'ai eu envie de rédiger ce topic ce parce que, même si j'ai réussi à la finir, j'ai énormément galéré sur ma 4L TL et j'ai plusieurs fois eu envie d'abandonner. Les pistes données ici permettront de commencer une restauration dans les meilleures conditions possibles (meilleurs que les miennes en tout cas).
Petit bilan 12 ans plus tard...
Petit rappel de l'historique de la 4L TL depuis la fin de la restauration

Ensuite après mon 1er déménagement en 2012 elle a commencé à dormir dehors car toute la place dans le garage était occupée pas la restauration de la Sinpar. Son utilisation était beaucoup plus anecdotique, restant immobile parfois plusieurs mois d'affilé, même si elle a eu plusieurs fois l'occasion de faire quelques longs trajets.
Et puis depuis juillet 2019 elle est devenu la voiture secondaire de la famille et elle roule donc pratiquement tous les jours.
Durant ces 12 années, en dehors de la réparation de la charnière du hayon je n'ai pas eu besoin de pratiquer d'autres réparations liées à la restauration. J'ai juste réalisé l'entretien courant et le changement de quelques pièces d'usure (disques, plaquettes, cardan) et procéder à quelques améliorations esthétiques ou pratiques (changement du tableau de bord, changement de la plage arrière, pose d'enceintes et du support auto radio, mise en place d'un allumage transistorisé,...).
Et du coup comment ça a vieilli?
Châssis et soubassements :

Les brancards arrière présentent quant à eux des traces de corrosion superficielle, ce qui n'est pas très surprenant pour un véhicule vieux de 12 ans qui dort dehors... Mais bon c'est à surveiller quand même.
Mais sinon rien d'autre à signaler d'alarmant (pas de déformation, pas de corrosion profonde, pas rupture des soudures,...).

Mais dans tous les cas ce n'est pas bien grave car la couche du dessous à bien tenu et qu'il n'y a aucune trace de corrosion. Mais si j'avais su, je me serais juste économisé les quelques dizaines d'€uros que m'a couté l'antigravillon.
Carrosserie et peinture :



Toutes les zones qui ont été un peu chargées en mastic (dès fois jusqu'à presque 10mm) ont fini par craqueler... Et, à moins d'envisager une nouvelle peinture complète, il n'y a rien à faire pour corriger le problème (à part espérer que l'eau n'attendra pas le métal pour ne pas créer de foyers de corrosion). J'ai tout de même l'impression que ce problème est moins présent aux endroits où j'ai utilisé du mastic à la fibre de verre.
La peinture en elle-même a bien tenu même si elle est maintenant bien ternie. Cela doit pouvoir se rattraper assez facilement au polish.


Ce qui m'embête le plus c'est que je ne comprends pas pourquoi ces traces sont apparues, j'avais plutôt bien travaillé sur cette zone....
Par contre je n'ai aucune marque au niveau des joints d'ailes arrière alors que j'aurais imaginé que le point sensible était là.
Divers :

Je ne me souviens plus trop comment j'avais procédé pour la peinture (nombre de couches d'apprêt et de peinture, ponçage entre couches, ...) mais je viens juste de les repeindre donc on verra combien de temps ça vas tenir.
Au pire, une peinture tous les 12 ans ce n'est pas la mort.
Mon bilan personnel de cette restauration avec 12 années de recul

Je reste donc plus que satisfait de cette restauration car d'un point de vue mécanique cette 4L est encore très vaillante après 12 années de bons et loyaux services et d'un point de vue purement esthétique, si on n'y regarde pas de trop près, ma petite TL présente toujours bien.
Comme quoi avec une peu de motivation (et pas mal de temps devant soit) il est possible de réaliser une belle restauration même en y connaissant rien.
Et toute cette expérience devrait, je l'espère, me permettre de ne pas reproduire les mêmes erreurs sur la Sinpar.
Prix de la restauration
Attention : le prix général indiqué ici est à prendre avec des pincettes, en effet sur une restauration complète le prix peut varier énormément en fonction des capacités de chacun, des connaissances techniques, des motivations pour parfaire plus ou moins les détails, des tarifs obtenus sur les pièces neuves ou d'occasion…
L'état de départ du véhicule influe évidemment énormément sur le prix que va coûter la restauration.
Ce coût prend en compte uniquement tout ce qui touche directement à la restauration et donc ne comprend pas l'outillage. Or celui-ci est un point important pour une bonne restauration, et aura un impact non négligeable sur le portefeuille lorsque que l'on commence sans outils.
Pour informations toutes les pièces neuves ont été achetées chez un marchand de pièces de Melun (MPA) où j'avais des prix très corrects et chez Melun Retro Passion. Je n'ai pratiquement rien acheté chez Renault où les prix sont prohibitifs.
Ce qui donne donc un total d'environ 4350 €uros (ce qui fait, pour les vieux ou les jeunes vieux comme moi qui ont du mal avec l'€uro, un peu plus de 28 300 francs). A cela il ne faut pas oublier de rajouter les 100€ que m'a coutée la 4L.
Mais comme la restauration a trainé, ça a permis d'étaler les dépenses sur plus de 3 ans, ce qui facilite les choses.
J'imagine facilement que dans des conditions correctes de travail et avec les compétences adéquates, ce prix peut être baissé d'environ 30%. Rien qu'à voir le prix total que j'ai mis dans le mastic par exemple, on se dit que soit je m'y suis pris comme un manche (ce qui est le cas) soit la moitié de la voiture est faite en mastic.
Dans tous les cas je pense qu'une restauration complète de 4L sans être poussée à l'extrême aura un budget final de 3 000€ minimum.
On verra combien me coûteront les prochaines restau (je pars déjà mal avec ma Fiat 500 car rien que le prix d'achat de la caisse est 5 fois supérieur à celui de la 4L...
).
L'état de départ du véhicule influe évidemment énormément sur le prix que va coûter la restauration.
Ce coût prend en compte uniquement tout ce qui touche directement à la restauration et donc ne comprend pas l'outillage. Or celui-ci est un point important pour une bonne restauration, et aura un impact non négligeable sur le portefeuille lorsque que l'on commence sans outils.
Pour informations toutes les pièces neuves ont été achetées chez un marchand de pièces de Melun (MPA) où j'avais des prix très corrects et chez Melun Retro Passion. Je n'ai pratiquement rien acheté chez Renault où les prix sont prohibitifs.
Achats pour la restauration | Détails | Prix (indicatifs) |
Pièces neuves | Rotules direction x 2, roulements arrière x2 , garnitures tambours x2, rotules suspensions x 4, suspensions avant x 2, roulements avant x2, embrayage, courroies x2 , suspensions arrière x2, jeu de plaquettes de freins, rondelle tambour arrière, aile arrière, flexibles de freins arrière x2, flexibles de freins avant x2, goupilles frein, durites de frein cuivre + 14 raccords, limiteur de freinage, pochette de joints carbu, câble d'accélérateur, 13 mètres de joints de portières, rétroviseur droit plastique, échappement, câble de frein à main, batterie, tuyau d'air, pneus x 5 | 1700€ |
Pièces d'occasion achetées en casse | Capot, ailes avant extérieur et intérieur, optique, radiateur, pare-chocs, alternateur, démarreur, allumage, pare-brise, pièces diverses à l'intérieur de l'habitacle | 160€ |
Matos de réparation du chassis (soudure au brox) | Baguettes de soudures + gaz (air-acétylène) | 350€ |
Carrosserie et peinture | Mastic de carrosserie | 120€ |
Papier à poncer | 55€ | |
Apprêt | 225€ | |
Peinture par un professionnel | 800€ | |
Peinture des pièces (hors carrosserie) | Peinture automobile en bombe + vernis en bombe + peinture époxy bi composants au pistolet pour le châssis | 260€ |
Matériel de restauration | 2 litres de cire corps creux + pistolet, 3 litres d'antigravillon, fibre de verre + résine, destructeur de rouille (Rustol) en grande quantité ![]() |
300€ |
Réfection du moteur |
Coussinet bielles, peinture moteur, matos divers (travail culasse,...), pâte à roder, pochettes de joints moteur | 200€ |
Frais administratifs | Carte grise | 58€ |
Contrôle technique | 60€ | |
Contre visite (dommage...) | 15€ | |
Divers | 1litres de Whisky + 2litres de crémant d'Alsace (en remerciement des prêts des remorques) | 45€ |
Bières | Les ordinateurs les plus puissants n'ont pas assez de 0 pour calculer l'argent dépensé en bières durant ces 3 ans 1/2 de restauration, ça restera un mystère (et c'est pas plus mal...) ![]() |
??? |
Ce qui donne donc un total d'environ 4350 €uros (ce qui fait, pour les vieux ou les jeunes vieux comme moi qui ont du mal avec l'€uro, un peu plus de 28 300 francs). A cela il ne faut pas oublier de rajouter les 100€ que m'a coutée la 4L.
Mais comme la restauration a trainé, ça a permis d'étaler les dépenses sur plus de 3 ans, ce qui facilite les choses.
J'imagine facilement que dans des conditions correctes de travail et avec les compétences adéquates, ce prix peut être baissé d'environ 30%. Rien qu'à voir le prix total que j'ai mis dans le mastic par exemple, on se dit que soit je m'y suis pris comme un manche (ce qui est le cas) soit la moitié de la voiture est faite en mastic.
Dans tous les cas je pense qu'une restauration complète de 4L sans être poussée à l'extrême aura un budget final de 3 000€ minimum.
On verra combien me coûteront les prochaines restau (je pars déjà mal avec ma Fiat 500 car rien que le prix d'achat de la caisse est 5 fois supérieur à celui de la 4L...

1ère sortie avec la 4L et tout ce qui s'ensuit...
1ère sortie de la 4L

Enfin en fin de journée, la voiture montait la côte du garage de Brice et nous nous sommes lancés pour son premier tour de pâté de maisons.
Mais j'ai vite déchanté en entendant un tac tac tac par très catholique. Nous sommes donc retournés rapidement chez Brice pour investiguer et le diagnostic tombait peu après et était sans appel, nous avions coulé une bielle… Cela n'était pas surprenant lorsque l'on voit comment nous avions fait le rodage des bielles à l'époque, et aujourd'hui (avec les connaissances que j'ai accumulées depuis) je me dis que ça aurait été un miracle si le moteur avait tourné correctement.
Après une soirée de déprime à me demander si j'avais envie de continuer, je me suis repris en main et j'ai commencé à passer des coups de téléphone chez les préparateurs pour me renseigner des tarifs d'une rectification de vilebrequin. Les tarifs n'étaient pas insurmontables (d'autant que je n'étais plus à ça près) mais cela voulait dire que je me lançais de nouveau dans un démontage complet du moteur, ce qui pouvait prendre quelque temps or je voulais rouler rapidement.
Échange du moteur
La meilleure solution était alors l'achat et la pose d'un nouveau moteur d'occasion, le moteur HS attendra bien quelques années que je me motive à le refaire complètement de nouveau avec un vilebrequin rectifié dans les règles de l'art. Ayant fait moins de 3 kilomètres avec sa bielle coulée, il n'a pas eu le temps de s'abimer.
Dans le même temps Brice avait trouvé sur le net un moteur d'environ 80000km pour 80 €uros vendu par un gars qui bricolait des JP4 si je me souviens bien. Un petit aller-retour (de 350 bornes au total quand même) un vendredi soir, et le lendemain ce moteur était reposé dans la 4L à la place de l'autre qui sera gardé précieusement (mes belles chemises-pistons de 30000 bornes je ne vous oublie pas). Nous n'avons touché à quasiment rien sauf le carburateur que nous avions déjà bien nettoyé.
Quand au vieux moteur acheté en casse, dont l'embrayage était neuf (ça fait toujours 40€ de remboursé), ba, qui sait, il servira peut être un jour…
La fin de 3 ans 1/2 de restauration


L'histoire ne s'arrête néanmoins pas là, mais le contrôle technique raté en juillet, la contre visite réussie en août, la réparation du pot d'échappement vieux de moins de 1 000 bornes, le joint de culasse qui pète et toutes les autres pérégrinations qui s'en suivent sont à voir dans la rubrique "Mes aventures depuis la création du site"
Merci à tout ceux qui ont pris le temps de lire tout ça, et à bientôt sur les routes...

Remontage final
Le remontage
Le remontage s'est fait au rythme de la préparation des derniers éléments. En effet je n'avais pas fini de restaurer ou juste nettoyer la plupart des éléments de l'habitacle ou de carrosserie.Mais en nettoyant/restaurant dans la semaine et en remontant exclusivement le week-end (eh oui la 4L n'était pas chez moi), ce fut l'un des moments où j'ai le plus travaillé dans la restauration. Il faut dire que la motivation était énorme, le but était de rouler avant l'été et j'ai bien failli ne pas y arriver.
Parmi les points les plus critiques et les plus longs de cette étape finale on peut compter :
- Le collage des joints de portières
- Le réglage des barres de torsions (pour ceux qui l'avaient remarqué sur les photos d'avant, nous avions un peu trop tendu les barres de torsions, la voiture était donc un peu haute sur pattes. Cela dit c'était pratique pour bricoler dessous)
- Le remontage du frein à main au tableau de bord avec des freins à disques à l'avant (un de mes challenges qui me tenait à cœur car ce système n'existe pas en réalité)
- Le changement des joints spi de cardans sur la boîte de vitesse, c'est normalement une étape assez rapide mais suite à un sévère grippage d'une des pièces nous y avons passé une bonne journée.
Évidemment les premières rayures n'ont pas tardé, une sur la portière au moment d'une pose de joint, de la peinture qui a sauté lors de la repose d'une des goupilles du coffre,… ce sont des choses qui arrivent et même si c'est rageant ce n'était pas dramatique.
L'ajustage des derniers éléments de carrosserie n'a pas été évident non plus, en effet le châssis qui est resté nu et a même voyagé plusieurs fois durant ces 3 dernières années a pris du voile. Du coup, le capot fermait mal, le coffre n'était pas parallèle aux montants, les 2 ailes à l'avant étaient un peu trop écartées par rapport au capot et je ne parle même pas des portières qui laissent entrevoir un jour énorme en haut et en bas (ce qui est aussi dus aux joints neufs qui doivent encore s'écraser…). Nous avons réussi tant bien que mal à ajuster tout ça, mais travailler sur une peinture neuve était nouveau et assez stressant. Un ?il expert ou critique verrait encore les endroits où ça cloche, cela dit en roulant la 4L va travailler de nouveau et ça facilitera la remise en place.
Restauration des dernières pièces
Jantes :


Je les ai ensuite peintes avec plusieurs couches de peinture noire en bombe.
Certes la finition et la tenue ne sont pas top mais j'espère changer les jantes dans les années à venir contre des jantes un peu plus classe.
Vide-poches :
Les vide-poches dont le plastique a assez mal tenu dans le temps avaient souffert aussi. J'ai procédé à une réparation de fortune avec du Milliput™. C'est une de ces fameuses pâtes bi-composant qui après mélange sèche et devient très dure. Ma pâte était un peu vieille donc la finition n'est pas top top, mais avec un coup de bombe par-dessus, il faut vraiment regarder de près pour s'apercevoir de la réparation.Peinture des plastiques :


Et le reste aussi...

Le monstre est maintenant prêt à sortir de sa tanière, il ne reste plus qu'à démarrer le moteur
Suite de la restauration...
Peinture
Après de longs mois d'une activité somme toute modérée (et oui, l'hiver et un minuscule box non chauffé ralentissent considérablement le travail), direction l'atelier du peintre.
J'ai choisi de faire appel à un peintre car je ne me sentais pas du tout capable de faire la peinture moi-même, d'autant qu'il fallait en plus trouver et/ou préparer un local, acheter ou louer un minium de matériel,… Au final, sachant que la peinture n'est de toute façon pas donnée, il était préférable de laisser quelqu'un de compétent s'en charger.
En fin de journée vers 20 heures la 4L est rentrée en cabine et les dernier préparatifs sont réalisés: masquage des bas de caisse, dépoussiérage,…
Et enfin, vers 22 heures : la peinture. Deux bonnes couches de peinture Ivoire Bamako référence Renault de 1978 que l'on peut facilement comparer à de la crème anglaise. Afin de tirer sur le prix le fond du coffre ou l'intérieur des ailes arrières ne sont pas peints car recouverts par la suite par des tapis ou des caches. Je vois des puristes au fond qui crient au scandale, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, d'une part je ne suis pas puriste et j'ai préféré mettre mon argent dans la restauration des éléments de sécurité plutôt que dans la peinture.
Les poignées de portes, calandre et pare-chocs seront peints en noir, car le gris d'origine est dégueux (faut dire ce qui est) et aussi parce que le chrome ne me plaît pas vraiment.
L'après midi et le début de la semaine suivante, les éléments restants de la 4L sont peints de la même couleur (capot, portières, poignée de coffre, cerclage de la calandre).
Malheureusement, autant pour la préparation et la peinture je n'avais pas grand-chose à redire autant pour ce qui est des finitions (polissage, rattrapage de quelques bavures ou cuvettes par-ci par-là et principalement à l'intérieur de la portière passager), le peintre à pris ça un peu à la légère. Rien de bien dramatique mais le prix annoncé de 800€ (peinture intérieur-extérieur) comprenait aussi les finitions, donc ou bien le peintre aurait du annoncer un prix "réaliste" et j'aurais été près à payer un peu plus cher pour avoir un travail correctement fini ou bien il aurait du assumer le prix annoncé et réaliser correctement les finitions...
Il me reste un peu de peinture, je ferai les finitions moi-même un jour...
Le weekend suivant, le temps que la peinture sèche un peu, direction le sous sol de Brice pour le remontage.
Suite de la restauration...
J'ai choisi de faire appel à un peintre car je ne me sentais pas du tout capable de faire la peinture moi-même, d'autant qu'il fallait en plus trouver et/ou préparer un local, acheter ou louer un minium de matériel,… Au final, sachant que la peinture n'est de toute façon pas donnée, il était préférable de laisser quelqu'un de compétent s'en charger.
Samedi : peinture de la caisse
Le peintre à commencé par rattraper quelques points de carrosserie à revoir et nous a montré (à Brice et moi) comment finaliser le ponçage, en particulier sur les portières et le capot qui n'étaient pas parfaits. La mise en peinture étant prévue pour la fin de journée nous avons eu tout le temps de nous en occuper.En fin de journée vers 20 heures la 4L est rentrée en cabine et les dernier préparatifs sont réalisés: masquage des bas de caisse, dépoussiérage,…
Et enfin, vers 22 heures : la peinture. Deux bonnes couches de peinture Ivoire Bamako référence Renault de 1978 que l'on peut facilement comparer à de la crème anglaise. Afin de tirer sur le prix le fond du coffre ou l'intérieur des ailes arrières ne sont pas peints car recouverts par la suite par des tapis ou des caches. Je vois des puristes au fond qui crient au scandale, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, d'une part je ne suis pas puriste et j'ai préféré mettre mon argent dans la restauration des éléments de sécurité plutôt que dans la peinture.
Dimanche (et quelques jours suivants) : Peinture des éléments restants de carrosserie
Le dimanche matin la voiture est sortie de la cabine et comme il était difficile de se rendre compte de ce que pourrait donner la voiture complète de la couleur choisie avec juste un nuancier, c'était un moment assez crucial. Finalement cette peinture que nous avons choisie avec ma femme convient à mes attentes, un aspect un peu retro, claire, pas trop voyante et qui ne correspondait pas forcement à une référence de peinture Renault 4L de l'époque. Et oui, ça rend la voiture encore plus unique si elle a de grande chance d'être la seule habillée comme ça.



Malheureusement, autant pour la préparation et la peinture je n'avais pas grand-chose à redire autant pour ce qui est des finitions (polissage, rattrapage de quelques bavures ou cuvettes par-ci par-là et principalement à l'intérieur de la portière passager), le peintre à pris ça un peu à la légère. Rien de bien dramatique mais le prix annoncé de 800€ (peinture intérieur-extérieur) comprenait aussi les finitions, donc ou bien le peintre aurait du annoncer un prix "réaliste" et j'aurais été près à payer un peu plus cher pour avoir un travail correctement fini ou bien il aurait du assumer le prix annoncé et réaliser correctement les finitions...
Il me reste un peu de peinture, je ferai les finitions moi-même un jour...
Le weekend suivant, le temps que la peinture sèche un peu, direction le sous sol de Brice pour le remontage.
Suite de la restauration...
Réfection du moteur
Comme je le disais avant, j'ai récupéré un moteur presque neuf monté à l'origine sur une F6 qui s'était mise au tas. Le moteur avait, aux dires du propriétaire actuel, 30 000km et rien qu'à voir l'aspect neuf et peu encrassé de la rampe de culbuteurs et des soupapes c'était crédible. Le propriétaire étant un voisin de mes parents et comme le moteur était gratos, il n'y avait donc pas trop d'inquiétude à avoir.
Je ne me souviens plus trop comment cela s'est passé mais nous nous sommes rapidement aperçus que nous n'arrivions pas à tourner le moteur à la main. A ce moment là j'aurais du me dire que ça sentait un petit peu la merde, mais j'étais novice dans les démontages moteur donc je me reposais sur Brice qui avait l'air assez sûr de lui et semblait savoir ce qu'il faisait.
Nous avons donc complètement démonté l'équipage mobile afin de rôder les portées de bielles et changer les coussinets par la même occasion. J'ai laissé Brice gérer cette partie du travail car j'étais un peu désespéré et je n'y croyais pas beaucoup. Ça nous à au moins permis de confirmer que le moteur n'avait pas beaucoup vécu car les chemises, les pistons, la pompe à huile étaient dans état impeccable.
Après moult péripéties et moult rodages à la pâte à rôder, l'équipage mobile tournait enfin librement. Il ne restait plus qu'à remonter le tout.
Avant le remontage de la culasse, celle-ci a été rectifiée par un professionnel, et les soupapes, après un décrassage de bon aloi, ont été rodées comme il se doit.
Par faute de local et de moyens financiers, je n'ai pas repeint l'intégralité du bloc comme j'aurais voulu le faire à l'origine. J'ai donc juste restauré le carter du bas moteur qui était très abimé et je l'ai repeint avec de la peinture haute température.
A la fin du remontage, nous avons procédé à quelques essais de rotation du moteur à l'aide d'un vieux démarreur de R5 pour vérifier son fonctionnement général : tout avait l'air de tourner et fonctionner parfaitement.
Repose et 1er redémarrage
Une fois le remontage terminé, le moteur a été reposé dans la 4L et nous l'avons mis en route assez facilement. Il tournait très bien mais nous n'avons pas pu l'essayer en roulant car les sièges, les cardans, la direction, etc. n'étaient pas remontés.
Les premiers essais réels auront donc lieu après la peinture et le remontage final.
Suite de la restauration…
Je ne me souviens plus trop comment cela s'est passé mais nous nous sommes rapidement aperçus que nous n'arrivions pas à tourner le moteur à la main. A ce moment là j'aurais du me dire que ça sentait un petit peu la merde, mais j'étais novice dans les démontages moteur donc je me reposais sur Brice qui avait l'air assez sûr de lui et semblait savoir ce qu'il faisait.
Démontage et rodage du moteur bloqué




Remontage du moteur
Je passe sur les détails de remontage (j’aurais l'occasion de faire une sujet complet là-dessus un jour), mais disons au moins que tous les joints ont été changés et que nous n'avons pas touché à la segmentation (30000km seulement, rappelons le).


Repose et 1er redémarrage 


Les premiers essais réels auront donc lieu après la peinture et le remontage final.
Suite de la restauration…
Préparation de la carrosserie
1er Ponçage
Gros morceau de travail... Toute la carrosserie à été poncée avec du papier P400. Les surfaces le permettant ont été faites avec une ponceuse électrique, les autres à la main et à la cale à poncer. J'ai utilisé un "gros grain" puisque la voiture à été intégralement apprêtée puis poncée de nouveau avec un papier 600 à l'eau par la suite.J'aurais pu me passer d'un apprêtage complet en ponçant directement avec un grain de 600 voir 800 à l'eau, mais j'étais lancé alors je me suis fendu de quelques bidons d'apprêt (pas donnés d'ailleurs) et d'un coup de compresseur pour assurer la peinture finale.
Rien de particulier dans le ponçage, c'est long et c'est chiant…
Débosselage en tout genre
Grosse partie de la restauration qui a duré un bon moment.Je n'avais aucune connaissance en carrosserie et peu de contacts pour me donner les conseils qui vont bien. Je me suis cependant pas laissé démonter et me suis lancé là dedans comme ci de rien n'était.
La première étape fût de ressouder le bas des ailes avant que nous avions découpé puisque par méconnaissance je n'ai pas dissocié la carrosserie du châssis pour la restauration (j'ai honte…).
Ceci fait, je me suis fendu de quelques pots de mastic de tout grain (mastic de remplissage, de finition,…) et j'ai commencé à me faire la main sur la 4L en rebouchant quelques bosses légères qui traînaient de-ci de-là.
Je vais passer sur tous les déboires et autres essais foireux, mais une chose est sûre, ça ne s'improvise pas. Au final et après quelques mois, des grandes quantités de mastic et beaucoup de temps passé, j'ai commencé à faire des trucs bien et j'ai pris le coup de main. J'ai d'ailleurs terminé par le capot qui était sacrément cabossé et que, sans vantardise, j'ai joliment rattrapé. Certes un œil expert trouverait vite les défauts et légers bossages toujours présent mais c'est quand même le jour et la nuit par rapport à son état lorsque je l'ai achetée.
(désolé, je manque de photos pour cette partie...)
Avec le recul je me rends compte que j'ai eu la main un peu lourde sur le mastic mais pas assez sur la masse pour débosseler la carrosserie. Cette 4L est mon coup d'essai donc tout est loin d'être parfait mais les restaurations suivantes seront mieux réalisées.
Apprêt et ponçage final...
Pour l'apprêt, rien de particulier non plus, les proportions du mélange sont indiquées sur les bidons et je les ai respectées scrupuleusement, la pose de l'apprêt ne demande pas de savoir particulier, c'est autrement moins compliqué qu'une peinture finale.Et enfin, après presque 3 ans, j'ai pu rapatrier ma 4L chez moi, juste histoire de finir le ponçage de l'apprêt et la carrosserie des portières et du capot avant de pouvoir l'emmener chez le peintre.
Suite de la restauration…
Remontage du circuit de freins
Je n'ai pas reposé les freins d'origine (et non, je ne suis pas un puriste). J'ai profité du démontage pour reposer des freins à disque à l'avant comme on en trouvait sur certaine 4L depuis les modèles de 1983. J'avais donc récupéré l'intégralité du système de freinage de la 4L fourgonnette de 1991 ⇒ attention à ne pas omettre de pièces, les tambours arrières doivent être changés en même temps que les freins avant + le correcteur de freinage et le maitre cylindre. J'ai sommairement expliqué cette modification dans l'article logiquement intitulé "Montage de freins à disques à l'avant à la place des freins à tambours".
Alors autant les tambours, les disques ou le maitre cylindre ne prennent pas trop cher avec le temps, c'est juste de la rouille ou de la crasse, autant le correcteur de freins à l'arrière est généralement dans un état pitoyable.

Après avoir flâné un peu en casse j'ai préféré en acheter un neuf. Je remercie au passage Denis de Melun Retro Passion qui a réussi à me le trouver au bout de quelques semaines et le propose maintenant dans son catalogue (et c’était d'ailleurs le mien qui avait été utilisé pour la photo d'illustration à l'époque
).
Le support du correcteur ou les tambours arrières étaient mal en point aussi mais avec du papier de verre, un peu d'huile de coude, une couche de traitement antirouille et un coup de peinture et on n'y voit goutte. Je rappelle pour ceux qui ne liraient pas les articles dans l'ordre qu'il est possible pour ne pas s'embêter de réaliser une électrolyse ou une cabine de sablage à moindre frais, les liens sont dans l'article sur la restauration des trains roulants.
Pour le maître cylindre, point d'électrolyse ou sablage possible pour ne pas abimer les pistons ou les joints, donc juste un décapage extérieur avec une brosse métallique et un démontage.
Les 2 pistons sont maintenus au bout du maitre cylindre par un circlip, qu'il suffit de retirer. Attention à vérifier l'état des joints à lèvres des pistons et à les changer le cas échéant. Le remontage n'est pas compliqué mais doit être méticuleux pour ne pas abimer les joints à lèvres
La cuve de liquide de freins se retire et se remet facilement, elle est juste maintenue pas des caoutchoucs qui font office de joint.
La où ça devient compliqué c'est au niveau des durites rigides. J'ai préféré les changer pour ne pas prendre de risques mais on ne les trouve pas préformées à la bonne longueur, ou alors pour un prix prohibitif? La solution fut d'acheter environ 15 mètres de tuyau en cuivre de bon diamètre et les 14 raccords correspondants. Par contre la formation de l'olive qui permet l'étanchéité n'est pas évidente et demande un minimum de matériel qui va de très peu cher à beaucoup plus cher et comme souvent plus le matériel est cher plus il est performant.
J'ai donc pu réaliser certaines olives sur du matériel professionnel (merci Brice), pour un résultat impeccable, mais d'autres ont été réalisées avec un outil bas de gamme et le résultat fut moins probant. J'ai du m'y reprendre à 2 ou 3 fois sur certaines olives en coupant l'olive ratée qui fuyait lors du remplissage du circuit de freins et en refaisant une, heureusement que j'avais prévu un peu de marge dans la longueur des tuyaux. C'est moins rassurant mais plus accessible financièrement et je contrôle très régulièrement les fuites potentielles de liquide de freins au niveau des olives et je n'ai pas de soucis depuis, comme quoi le résultat est correct quand même.
Suite de la restauration...
Alors autant les tambours, les disques ou le maitre cylindre ne prennent pas trop cher avec le temps, c'est juste de la rouille ou de la crasse, autant le correcteur de freins à l'arrière est généralement dans un état pitoyable.



Le support du correcteur ou les tambours arrières étaient mal en point aussi mais avec du papier de verre, un peu d'huile de coude, une couche de traitement antirouille et un coup de peinture et on n'y voit goutte. Je rappelle pour ceux qui ne liraient pas les articles dans l'ordre qu'il est possible pour ne pas s'embêter de réaliser une électrolyse ou une cabine de sablage à moindre frais, les liens sont dans l'article sur la restauration des trains roulants.
Pour le maître cylindre, point d'électrolyse ou sablage possible pour ne pas abimer les pistons ou les joints, donc juste un décapage extérieur avec une brosse métallique et un démontage.
Les 2 pistons sont maintenus au bout du maitre cylindre par un circlip, qu'il suffit de retirer. Attention à vérifier l'état des joints à lèvres des pistons et à les changer le cas échéant. Le remontage n'est pas compliqué mais doit être méticuleux pour ne pas abimer les joints à lèvres
La cuve de liquide de freins se retire et se remet facilement, elle est juste maintenue pas des caoutchoucs qui font office de joint.
La où ça devient compliqué c'est au niveau des durites rigides. J'ai préféré les changer pour ne pas prendre de risques mais on ne les trouve pas préformées à la bonne longueur, ou alors pour un prix prohibitif? La solution fut d'acheter environ 15 mètres de tuyau en cuivre de bon diamètre et les 14 raccords correspondants. Par contre la formation de l'olive qui permet l'étanchéité n'est pas évidente et demande un minimum de matériel qui va de très peu cher à beaucoup plus cher et comme souvent plus le matériel est cher plus il est performant.
J'ai donc pu réaliser certaines olives sur du matériel professionnel (merci Brice), pour un résultat impeccable, mais d'autres ont été réalisées avec un outil bas de gamme et le résultat fut moins probant. J'ai du m'y reprendre à 2 ou 3 fois sur certaines olives en coupant l'olive ratée qui fuyait lors du remplissage du circuit de freins et en refaisant une, heureusement que j'avais prévu un peu de marge dans la longueur des tuyaux. C'est moins rassurant mais plus accessible financièrement et je contrôle très régulièrement les fuites potentielles de liquide de freins au niveau des olives et je n'ai pas de soucis depuis, comme quoi le résultat est correct quand même.
Suite de la restauration...