Apprêt antirouille phosphatant
Toit de la fourgonnette :

Celui-ci était en effet bien attaqué par une rouille de surface. J'ai donc poncé toute la zone avec du papier grain 150 et je n'ai bien sûr pas hésité à aller jusqu'au métal sur les zones avec de la corrosion.
J'ai donc ensuite appliqué une couche de Rustol CIP (faisant office d'apprêt phosphatant antirouille) à l'aide d'un pistolet à peinture. Le résultat est discutable (j'ai fait quelques de coulures et il y a 2 ou 3 bestioles qui sont venues se mettre dedans...) mais il y aura un nouveau ponçage avant de mettre une belle couche d'apprêt garnissant.


Après un ponçage avec du papier P150 voir P240, j'ai déposé une fine couche de Rustol CIP en me focalisant sur les zones où j'avais dû poncer jusqu'à la tôle nue ou aux endroits avec d'anciennes traces de corrosion. Cela représente quand même une grande partie de la carrosserie extérieure, notamment sur le côté gauche.


En guise de finition, sur les tous petits points de rouille et les zones difficiles d'accès au pistolet (notamment à l'intérieur), je me suis contenté d'appliquer le Rustol CIP au pinceau.
Une fois le Rustol bien sec (après + 6 de jours de séchage) j'ai appliqué du joint polyuréthane pour étanchéifier la carrosserie. J'en ai bien évidement reposé partout où il y en avait à l'origine mais aussi à d'autres endroit dans le but totalement assumé de masquer quelques défauts par ci par là, notamment au niveau de la charnière supérieure des montants de porte avant.

Il n'est normalement pas obligatoire de déglacer le Rustol avant application de l'apprêt mais par sécurité j'ai tout de même préféré le faire. A noter par exemple que je n'avais pas déglacé le Rustol avant de peindre le châssis et que même au bout de 8 ans ça n'avait pas bougé (car oui, il s'est passé 8 années entre la peinture du châssis et la pose de l'apprêt sur la coque...).
J'ai ensuite bâché mon garage, dégraissé toute la coque avec de l'essence F puis j'ai d'appliqué mon apprêt garnissant. Et voilà, ma 4L commence enfin à ressembler à quelque chose!
Ouvrants :


J'ai donc abondamment arrosé l'intérieur puis j'ai laissé couler tout ce qui était en trop. Le travail n'est pas très propre (on peut même dire que c'est un véritable massacre) mais au moins j'espère avoir réussi à tout traiter.
Pour l'extérieur, avant de pouvoir commencer le traitement des portières, il restait des traces de colle et des morceaux de joints à retirer. Malheureusement sur le haut de la portière droite tout cela cachait une belle zone de corrosion. Après avoir découpé tous ce qui était bouffé par la rouille, j'ai (encore une fois) ressorti le MIG pour souder une rustine fraichement refabriquée. Et je ne suis pas peu fière de ma soudure, même s'il est dommage que ce ne soit qu'à la fin de la restauration que j'ai enfin commencé à faire du travail correct...


Suite à un mauvais réglage du pistolet et un éclairage de la zone de travail pas très adapté, la couche déposée s'est avérée être très épaisse et par conséquent j'ai fait pas mal de coulures. Mais comme il était prévu un ponçage par la suite ce n'était pas vraiment grave, j'ai juste bien pris le temps de laisser le CIP sécher correctement.


Le résultat est globalement très satisfaisant, les dernières retouches éventuelles seront faites après ponçage de l'apprêt garnissant.


Comme pour tout le reste de la voiture (châssis + carrosserie) j'ai utilisé du joint polyuréthane 3M (⇒ référence 08694 pour la couleur noire).


Il y a quelques défauts de carrosserie qui sont malheureusement encore visible (ou plus visible que prévu) mais je les reprendrai après un premier ponçage.
Suite de la restauration...