Pré-traitement des parties très rouillées
Plancher arrière et passages de roue :
Le plancher arrière et les zones de jonction des différentes tôles présentant de nombreuses traces de corrosion de surface, tout a été poncé avec du papier de verre grain 100-120 pour éliminer le maximum de rouille ainsi que les écailles de peinture. A cause des renforts de plancher spécifiques aux fourgonnettes ce ponçage majoritairement manuel n'était vraiment pas une partie de plaisir...
Il ne me restait alors plus qu'à appliquer une couche de Rustol CIP (au pinceau) sur toutes les zones présentant de la corrosion de surface, en insistant bien sur les jonctions de tôles.
Redressage et masticage
Petite parenthèse sur le mastic :
J'ai bien conscience que le mastic polyester n'a pas bonne presse, surtout dans le domaine de la restauration de véhicule ancien, notamment car des "restaurateurs" mal attentionnés l'utilisent à mauvais escient (épaisseurs abusives, bouchage de trou dans la carrosserie, masquage de parties rouillées,...).
Mais bon, même s'il est bien sûr préférable d'en utiliser le moins possible, à moins d'être carrossier de métier il me semble difficile de faire l'impasse dessus.
Certes il existe d'autres méthodes, notamment la reprise à l'étain que j'ai bien sur essayé mais le cout de l'opération et les résultats aléatoire m'ont vite refroidi. D'autant qu'une mauvaise reprise à l'étain pourra être pire dans la durée qu'une mauvaise reprise au mastic polyester.
Mais bon, même s'il est bien sûr préférable d'en utiliser le moins possible, à moins d'être carrossier de métier il me semble difficile de faire l'impasse dessus.
Certes il existe d'autres méthodes, notamment la reprise à l'étain que j'ai bien sur essayé mais le cout de l'opération et les résultats aléatoire m'ont vite refroidi. D'autant qu'une mauvaise reprise à l'étain pourra être pire dans la durée qu'une mauvaise reprise au mastic polyester.
La restauration de ma TL aura cependant été très formatrice et cela m'a permis d'apprendre de mes erreurs, notamment en termes d'épaisseur de mastic. Sur cette fourgonnette j'ai donc repris au maximum les bosses et déformations à l'aide de marteaux et de tas de carrossier afin que la couche de mastic soit la plus fine possible. Et globalement je suis plutôt content de mon travail car mes épaisseurs les plus fortes de mastic dépassent rarement les 300µm. Il y a même des endroits ou la couche de mastic ne dépasse pas l'épaisseur d'une couche de peinture (60-80µm), ce qui veut dire que j'aurais en réalité pu me contenter d'y mettre de l'apprêt garnissant...
Mais comme tout ne peux pas être parfait j'ai tout de même des petites zones, notamment au niveau des passages de roue, de la portière droite ou du bavolet gauche, qui dépassent légèrement les 1,5mm (ce qui n'est tout de même pas si pire).
Mais comme tout ne peux pas être parfait j'ai tout de même des petites zones, notamment au niveau des passages de roue, de la portière droite ou du bavolet gauche, qui dépassent légèrement les 1,5mm (ce qui n'est tout de même pas si pire).
Et bien évidement, comme avec n'importe quel autres produit, pour avoir les meilleurs résultats possibles il est important d'utiliser des produits de qualité et de respecter les consignes d'utilisation!
Plancher arrière et passages de roue :
Pour les zones les plus sollicitées ou quand l'épaisseur de mastic commençait à devenir importante (plus de 1,5mm) j'ai utilisé du mastic à la fibre de verre, celui-ci étant plus résistant que du mastic de rebouchage "classique".
J'ai bien essayé de ressortir mon mastic aluminium datant de la restauration du châssis (soit plus ou moins 7 ans). Mais après l'avoir ouvert (non sans mal), je me suis rendu compte qu'il avait un peu mal vieilli... Dommage, ça fait pas loin de 15 €uros à la poubelle.
J'ai bien essayé de ressortir mon mastic aluminium datant de la restauration du châssis (soit plus ou moins 7 ans). Mais après l'avoir ouvert (non sans mal), je me suis rendu compte qu'il avait un peu mal vieilli... Dommage, ça fait pas loin de 15 €uros à la poubelle.
Coque :
Ci-dessous 2 exemples de reprises sur des déformations assez marquées. J'ai joué du marteau et du tas de carrossier comme j'ai pu mais je n'ai pas (et je n'aurais certainement jamais) le talent suffisant pour ne pas avoir à finir ma reprise avec du mastic polyester :J'ai ensuite traqué les déformations plus légères puis j'ai là aussi essayé de les reprendre au maximum. Pour finir j'ai passé une fine couche de mastic polyester aux endroits où cela me semblait encore nécessaire :
Il faut dire que la cette fourgonnette avait toute sa vie servi dans une ferme et qu'elle avait été assez maltraitée. Par conséquent elle était vraiment constellée de petites bosses, ce qui n'a pas facilité le travail de carrosserie.
Contour de feux arrière gauche :
Suite à ma réparation sous le feu arrière gauche, j'ai eu pas mal de boulot pour refaire une forme propre. J'ai commencé par une couche de Rustol CIP faisant office d'apprêt phosphatant/antirouille. Ensuite j'ai passé une (ou deux) couche de mastic afin de masquer la soudure et refaire la forme arrondie sous le feu. La quantité de mastic au niveau de l'arrondi étant volontairement épaisse afin de pouvoir resculpter la forme adéquate. Après une petite couche d'apprêt gris pour mieux appréhender la forme (car c'est plus facile sur une surface unie), j'ai enfin pu reposer le feu arrière et fignoler la forme. Au final le résultat est très satisfaisant même si j'ai des points avec une épaisseur de mastic vers les 1100-1200µm sur la ligne de soudure.
Portières :
Pour la portière droite (où j'ai changé tout le bas de portière), j'ai dû mastiquer un peu plus que ce que j'aurais voulu. J'ai donc commencé avec un peu de mastic à la fibre de verre pour les zones les plus enfoncées puis j'ai enchainé les couches de mastic polyester classique. Finalement bien qu'il y ait une petite zone où l'épaisseur de mastic dépasse les 1mm, sur tout le reste de la ligne de soudure je suis au max à 600µm, ce qui n'est pas si mal.Et bien évidement à l'intérieur je n'ai pas pris la peine de mastiquer toutes les parties qui seront invisibles (car masquées par le panneau de porte ou le joint de portière).
Porte arrière :
Toujours le même principe : repérage et reprise des déformations, pose du mastic puis ponçage :Capot :
Pour le capot, après un premier ponçage au grain 150 permettant de bien visualiser les enfoncements, j'ai ressorti la tôle au tas et marteau de carrossier du mieux possible puis j'ai fini avec une fine couche de mastic polyester. A force j'ai pris un bon coup de main car une fois poncé il ne restait vraiment plus beaucoup de mastic (globalement moins de 150µm).
C'est comme pour la soudure : c'est seulement vers à la fin que j'ai commencé à faire du travail vraiment correct...
C'est comme pour la soudure : c'est seulement vers à la fin que j'ai commencé à faire du travail vraiment correct...
Un fois tout cela terminé, j'ai enfin pu passer à la pose de l'apprêt.
Suite de la restauration...