Prix de la restauration
Attention : le prix général indiqué ici est à prendre avec des pincettes, en effet sur une restauration complète le prix peut varier énormément en fonction des capacités de chacun, des connaissances techniques, des motivations pour parfaire plus ou moins les détails, des tarifs obtenus sur les pièces neuves ou d'occasion…
L'état de départ du véhicule influe évidemment énormément sur le prix que va coûter la restauration.
Ce coût prend en compte uniquement tout ce qui touche directement à la restauration et donc ne comprend pas l'outillage. Or celui-ci est un point important pour une bonne restauration, et aura un impact non négligeable sur le portefeuille lorsque que l'on commence sans outils.
Pour informations toutes les pièces neuves ont été achetées chez un marchand de pièces de Melun (MPA) où j'avais des prix très corrects et chez Melun Retro Passion. Je n'ai pratiquement rien acheté chez Renault où les prix sont prohibitifs.
Ce qui donne donc un total d'environ 4350 €uros (ce qui fait, pour les vieux ou les jeunes vieux comme moi qui ont du mal avec l'€uro, un peu plus de 28 300 francs). A cela il ne faut pas oublier de rajouter les 100€ que m'a coutée la 4L.
Mais comme la restauration a trainé, ça a permis d'étaler les dépenses sur plus de 3 ans, ce qui facilite les choses.
J'imagine facilement que dans des conditions correctes de travail et avec les compétences adéquates, ce prix peut être baissé d'environ 30%. Rien qu'à voir le prix total que j'ai mis dans le mastic par exemple, on se dit que soit je m'y suis pris comme un manche (ce qui est le cas) soit la moitié de la voiture est faite en mastic.
Dans tous les cas je pense qu'une restauration complète de 4L sans être poussée à l'extrême aura un budget final de 3 000€ minimum.
On verra combien me coûteront les prochaines restau (je pars déjà mal avec ma Fiat 500 car rien que le prix d'achat de la caisse est 5 fois supérieur à celui de la 4L... ).
L'état de départ du véhicule influe évidemment énormément sur le prix que va coûter la restauration.
Ce coût prend en compte uniquement tout ce qui touche directement à la restauration et donc ne comprend pas l'outillage. Or celui-ci est un point important pour une bonne restauration, et aura un impact non négligeable sur le portefeuille lorsque que l'on commence sans outils.
Pour informations toutes les pièces neuves ont été achetées chez un marchand de pièces de Melun (MPA) où j'avais des prix très corrects et chez Melun Retro Passion. Je n'ai pratiquement rien acheté chez Renault où les prix sont prohibitifs.
Achats pour la restauration | Détails | Prix (indicatifs) |
Pièces neuves | Rotules direction x 2, roulements arrière x2 , garnitures tambours x2, rotules suspensions x 4, suspensions avant x 2, roulements avant x2, embrayage, courroies x2 , suspensions arrière x2, jeu de plaquettes de freins, rondelle tambour arrière, aile arrière, flexibles de freins arrière x2, flexibles de freins avant x2, goupilles frein, durites de frein cuivre + 14 raccords, limiteur de freinage, pochette de joints carbu, câble d'accélérateur, 13 mètres de joints de portières, rétroviseur droit plastique, échappement, câble de frein à main, batterie, tuyau d'air, pneus x 5 | 1700€ |
Pièces d'occasion achetées en casse | Capot, ailes avant extérieur et intérieur, optique, radiateur, pare-chocs, alternateur, démarreur, allumage, pare-brise, pièces diverses à l'intérieur de l'habitacle | 160€ |
Matos de réparation du chassis (soudure au brox) | Baguettes de soudures + gaz (air-acétylène) | 350€ |
Carrosserie et peinture | Mastic de carrosserie | 120€ |
Papier à poncer | 55€ | |
Apprêt | 225€ | |
Peinture par un professionnel | 800€ | |
Peinture des pièces (hors carrosserie) | Peinture automobile en bombe + vernis en bombe + peinture époxy bi composants au pistolet pour le châssis | 260€ |
Matériel de restauration | 2 litres de cire corps creux + pistolet, 3 litres d'antigravillon, fibre de verre + résine, destructeur de rouille (Rustol) en grande quantité , 2 recharges de joints souple pour carrosserie, plaques insonorisantes, colle néoprène (pour les joints de portières) | 300€ |
Réfection du moteur |
Coussinet bielles, peinture moteur, matos divers (travail culasse,...), pâte à roder, pochettes de joints moteur | 200€ |
Frais administratifs | Carte grise | 58€ |
Contrôle technique | 60€ | |
Contre visite (dommage...) | 15€ | |
Divers | 1litres de Whisky + 2litres de crémant d'Alsace (en remerciement des prêts des remorques) | 45€ |
Bières | Les ordinateurs les plus puissants n'ont pas assez de 0 pour calculer l'argent dépensé en bières durant ces 3 ans 1/2 de restauration, ça restera un mystère (et c'est pas plus mal...) | ??? |
Ce qui donne donc un total d'environ 4350 €uros (ce qui fait, pour les vieux ou les jeunes vieux comme moi qui ont du mal avec l'€uro, un peu plus de 28 300 francs). A cela il ne faut pas oublier de rajouter les 100€ que m'a coutée la 4L.
Mais comme la restauration a trainé, ça a permis d'étaler les dépenses sur plus de 3 ans, ce qui facilite les choses.
J'imagine facilement que dans des conditions correctes de travail et avec les compétences adéquates, ce prix peut être baissé d'environ 30%. Rien qu'à voir le prix total que j'ai mis dans le mastic par exemple, on se dit que soit je m'y suis pris comme un manche (ce qui est le cas) soit la moitié de la voiture est faite en mastic.
Dans tous les cas je pense qu'une restauration complète de 4L sans être poussée à l'extrême aura un budget final de 3 000€ minimum.
On verra combien me coûteront les prochaines restau (je pars déjà mal avec ma Fiat 500 car rien que le prix d'achat de la caisse est 5 fois supérieur à celui de la 4L... ).
1ère sortie avec la 4L et tout ce qui s'ensuit...
1ère sortie de la 4L
Malgré un moteur tournant à peu près, nous avons mis près d'une journée à le régler correctement afin de réussir à sortir la 4L du garage de Brice. Entre démontage de carbu, vérification des bougies, réglage des vis platinées et de l'avance à l'allumage, il fallait bien ça.
Enfin en fin de journée, la voiture montait la côte du garage de Brice et nous nous sommes lancés pour son premier tour de pâté de maisons.
Enfin en fin de journée, la voiture montait la côte du garage de Brice et nous nous sommes lancés pour son premier tour de pâté de maisons.
Mais j'ai vite déchanté en entendant un tac tac tac par très catholique. Nous sommes donc retournés rapidement chez Brice pour investiguer et le diagnostic tombait peu après et était sans appel, nous avions coulé une bielle… Cela n'était pas surprenant lorsque l'on voit comment nous avions fait le rodage des bielles à l'époque, et aujourd'hui (avec les connaissances que j'ai accumulées depuis) je me dis que ça aurait été un miracle si le moteur avait tourné correctement.
Après une soirée de déprime à me demander si j'avais envie de continuer, je me suis repris en main et j'ai commencé à passer des coups de téléphone chez les préparateurs pour me renseigner des tarifs d'une rectification de vilebrequin. Les tarifs n'étaient pas insurmontables (d'autant que je n'étais plus à ça près) mais cela voulait dire que je me lançais de nouveau dans un démontage complet du moteur, ce qui pouvait prendre quelque temps or je voulais rouler rapidement.
Échange du moteur
La meilleure solution était alors l'achat et la pose d'un nouveau moteur d'occasion, le moteur HS attendra bien quelques années que je me motive à le refaire complètement de nouveau avec un vilebrequin rectifié dans les règles de l'art. Ayant fait moins de 3 kilomètres avec sa bielle coulée, il n'a pas eu le temps de s'abimer.Je suis donc allé chercher en casse un moteur pas cher mais assez vieux (visuellement en tout cas parce que les casseux vont pas donner le kilométrage, ou alors un faux).
Dans le même temps Brice avait trouvé sur le net un moteur d'environ 80000km pour 80 €uros vendu par un gars qui bricolait des JP4 si je me souviens bien. Un petit aller-retour (de 350 bornes au total quand même) un vendredi soir, et le lendemain ce moteur était reposé dans la 4L à la place de l'autre qui sera gardé précieusement (mes belles chemises-pistons de 30000 bornes je ne vous oublie pas). Nous n'avons touché à quasiment rien sauf le carburateur que nous avions déjà bien nettoyé.
Quand au vieux moteur acheté en casse, dont l'embrayage était neuf (ça fait toujours 40€ de remboursé), ba, qui sait, il servira peut être un jour…
La fin de 3 ans 1/2 de restauration
Et voila, deux semaines après sa première sortie et 3 ans ½ après l'achat, la 4L repartait sur les routes.L'histoire ne s'arrête néanmoins pas là, mais le contrôle technique raté en juillet, la contre visite réussie en août, la réparation du pot d'échappement qui n'avait même pas 1 000 bornes, le joint de culasse qui pète et toutes les autres pérégrinations qui s'en suivent sont à voir dans la rubrique "Mes aventures depuis la création du site"
Merci à tout ceux qui ont pris le temps de lire tout ça, et à bientôt sur les routes...
Remontage final
Le remontage
Le remontage s'est fait au rythme de la préparation des derniers éléments. En effet je n'avais pas fini de restaurer ou juste nettoyer la plupart des éléments de l'habitacle ou de carrosserie.Mais en nettoyant/restaurant dans la semaine et en remontant exclusivement le week-end (eh oui la 4L n'était pas chez moi), ce fut l'un des moments où j'ai le plus travaillé dans la restauration. Il faut dire que la motivation était énorme, le but était de rouler avant l'été et j'ai bien failli ne pas y arriver.
Parmi les points les plus critiques et les plus longs de cette étape finale on peut compter :
- Le collage des joints de portières
- Le réglage des barres de torsions (pour ceux qui l'avaient remarqué sur les photos d'avant, nous avions un peu trop tendu les barres de torsions, la voiture était donc un peu haute sur pattes. Cela dit c'était pratique pour bricoler dessous)
- Le remontage du frein à main au tableau de bord avec des freins à disques à l'avant (un de mes challenges qui me tenait à cœur car ce système n'existe pas en réalité)
- Le changement des joints spi de cardans sur la boîte de vitesse, c'est normalement une étape assez rapide mais suite à un sévère grippage d'une des pièces nous y avons passé une bonne journée.
Évidemment les premières rayures n'ont pas tardé, une sur la portière au moment d'une pose de joint, de la peinture qui a sauté lors de la repose d'une des goupilles du coffre,… ce sont des choses qui arrivent et même si c'est rageant ce n'était pas dramatique.
L'ajustage des derniers éléments de carrosserie n'a pas été évident non plus, en effet le châssis qui est resté nu et a même voyagé plusieurs fois durant ces 3 dernières années a pris du voile. Du coup, le capot fermait mal, le coffre n'était pas parallèle aux montants, les 2 ailes à l'avant étaient un peu trop écartées par rapport au capot et je ne parle même pas des portières qui laissent entrevoir un jour énorme en haut et en bas (ce qui est aussi dus aux joints neufs qui doivent encore s'écraser…). Nous avons réussi tant bien que mal à ajuster tout ça, mais travailler sur une peinture neuve était nouveau et assez stressant. Un ?il expert ou critique verrait encore les endroits où ça cloche, cela dit en roulant la 4L va travailler de nouveau et ça facilitera la remise en place.
Restauration des dernières pièces
Jantes :
J'ai restauré les jantes à la main. J'ai commencé par une passivation (un bon bain dans de la soude concentrée) afin de faire disparaître une partie importante de la rouille et ensuite j'ai poncé les 5 jantes à la main… Un jour j'aurais une cabine de sablage ou une électrolyse, parce que je ne le referai pas.
Je les ai ensuite peintes avec plusieurs couches de peinture noire en bombe.
Je les ai ensuite peintes avec plusieurs couches de peinture noire en bombe.
Certes la finition et la tenue ne sont pas top mais j'espère changer les jantes dans les années à venir contre des jantes un peu plus classe.
Vide-poches :
Les vide-poches dont le plastique a assez mal tenu dans le temps avaient souffert aussi. J'ai procédé à une réparation de fortune avec du Milliput™. C'est une de ces fameuses pâtes bi-composant qui après mélange sèche et devient très dure. Ma pâte était un peu vieille donc la finition n'est pas top top, mais avec un coup de bombe par-dessus, il faut vraiment regarder de près pour s'apercevoir de la réparation.Peinture des plastiques :
J'ai repeint certaines pièces en plastique afin de leur donner la couleur correspondant au schéma de couleur que j'imaginais ou juste pour leur donner un aspect neuf. Je ne me suis pas lancé dedans sans prendre les renseignements adéquats en premier lieu et faire les essais nécessaires (je commence à comprendre la leçon). Tout est expliqué dans l'article sur la peinture des plastiques.
Et le reste aussi...
Le monstre est maintenant prêt à sortir de sa tanière, il ne reste plus qu'à démarrer le moteur
Suite de la restauration...
Peinture
Après de longs mois d'une activité somme toute modérée (et oui, l'hiver et un minuscule box non chauffé ralentissent considérablement le travail), direction l'atelier du peintre.
J'ai choisi de faire appel à un peintre car je ne me sentais pas du tout capable de faire la peinture moi-même, d'autant qu'il fallait en plus trouver et/ou préparer un local, acheter ou louer un minium de matériel,… Au final, sachant que la peinture n'est de toute façon pas donnée, il était préférable de laisser quelqu'un de compétent s'en charger.
En fin de journée vers 20 heures la 4L est rentrée en cabine et les dernier préparatifs sont réalisés: masquage des bas de caisse, dépoussiérage,…
Et enfin, vers 22 heures : la peinture. Deux bonnes couches de peinture Ivoire Bamako référence Renault de 1978 que l'on peut facilement comparer à de la crème anglaise. Afin de tirer sur le prix le fond du coffre ou l'intérieur des ailes arrières ne sont pas peints car recouverts par la suite par des tapis ou des caches. Je vois des puristes au fond qui crient au scandale, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, d'une part je ne suis pas puriste et j'ai préféré mettre mon argent dans la restauration des éléments de sécurité plutôt que dans la peinture.
L'après midi et le début de la semaine suivante, les éléments restants de la 4L sont peints de la même couleur (capot, portières, poignée de coffre, cerclage de la calandre).
Malheureusement, autant pour la préparation et la peinture je n'avais pas grand-chose à redire autant pour ce qui est des finitions (polissage, rattrapage de quelques bavures ou cuvettes par-ci par-là et principalement à l'intérieur de la portière passager), le peintre à pris ça un peu à la légère. Rien de bien dramatique mais le prix annoncé de 800€ (peinture intérieur-extérieur) comprenait aussi les finitions, donc ou bien le peintre aurait du annoncer un prix "réaliste" et j'aurais été près à payer un peu plus cher pour avoir un travail correctement fini ou bien il aurait du assumer le prix annoncé et réaliser correctement les finitions...
Il me reste un peu de peinture, je ferai les finitions moi-même un jour...
Le weekend suivant, le temps que la peinture sèche un peu, direction le sous sol de Brice pour le remontage.
Suite de la restauration...
J'ai choisi de faire appel à un peintre car je ne me sentais pas du tout capable de faire la peinture moi-même, d'autant qu'il fallait en plus trouver et/ou préparer un local, acheter ou louer un minium de matériel,… Au final, sachant que la peinture n'est de toute façon pas donnée, il était préférable de laisser quelqu'un de compétent s'en charger.
Samedi : peinture de la caisse
Le peintre à commencé par rattraper quelques points de carrosserie à revoir et nous a montré (à Brice et moi) comment finaliser le ponçage, en particulier sur les portières et le capot qui n'étaient pas parfaits. La mise en peinture étant prévue pour la fin de journée nous avons eu tout le temps de nous en occuper.En fin de journée vers 20 heures la 4L est rentrée en cabine et les dernier préparatifs sont réalisés: masquage des bas de caisse, dépoussiérage,…
Et enfin, vers 22 heures : la peinture. Deux bonnes couches de peinture Ivoire Bamako référence Renault de 1978 que l'on peut facilement comparer à de la crème anglaise. Afin de tirer sur le prix le fond du coffre ou l'intérieur des ailes arrières ne sont pas peints car recouverts par la suite par des tapis ou des caches. Je vois des puristes au fond qui crient au scandale, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, d'une part je ne suis pas puriste et j'ai préféré mettre mon argent dans la restauration des éléments de sécurité plutôt que dans la peinture.
Dimanche (et quelques jours suivants) : Peinture des éléments restants de carrosserie
Le dimanche matin la voiture est sortie de la cabine et comme il était difficile de se rendre compte de ce que pourrait donner la voiture complète de la couleur choisie avec juste un nuancier, c'était un moment assez crucial. Finalement cette peinture que nous avons choisie avec ma femme convient à mes attentes, un aspect un peu retro, claire, pas trop voyante et qui ne correspondait pas forcement à une référence de peinture Renault 4L de l'époque. Et oui, ça rend la voiture encore plus unique si elle a de grande chance d'être la seule habillée comme ça. Les poignées de portes, calandre et pare-chocs seront peints en noir, car le gris d'origine est dégueux (faut dire ce qui est) et aussi parce que le chrome ne me plaît pas vraiment.
L'après midi et le début de la semaine suivante, les éléments restants de la 4L sont peints de la même couleur (capot, portières, poignée de coffre, cerclage de la calandre).
Malheureusement, autant pour la préparation et la peinture je n'avais pas grand-chose à redire autant pour ce qui est des finitions (polissage, rattrapage de quelques bavures ou cuvettes par-ci par-là et principalement à l'intérieur de la portière passager), le peintre à pris ça un peu à la légère. Rien de bien dramatique mais le prix annoncé de 800€ (peinture intérieur-extérieur) comprenait aussi les finitions, donc ou bien le peintre aurait du annoncer un prix "réaliste" et j'aurais été près à payer un peu plus cher pour avoir un travail correctement fini ou bien il aurait du assumer le prix annoncé et réaliser correctement les finitions...
Il me reste un peu de peinture, je ferai les finitions moi-même un jour...
Le weekend suivant, le temps que la peinture sèche un peu, direction le sous sol de Brice pour le remontage.
Suite de la restauration...
Réfection du moteur
Comme je le disais avant, j'ai récupéré un moteur presque neuf monté à l'origine sur une F6 qui s'était mise au tas. Le moteur avait, aux dires du propriétaire actuel, 30 000km et rien qu'à voir l'aspect neuf et peu encrassé de la rampe de culbuteurs et des soupapes c'était crédible. Le propriétaire étant un voisin de mes parents et comme le moteur était gratos, il n'y avait donc pas trop d'inquiétude à avoir.
Je ne me souviens plus trop comment cela s'est passé mais nous nous sommes rapidement aperçus que nous n'arrivions pas à tourner le moteur à la main. A ce moment là j'aurais du me dire que ça sentait un petit peu la merde, mais j'étais novice dans les démontages moteur donc je me reposais sur Brice qui avait l'air assez sûr de lui et semblait savoir ce qu'il faisait.
A la fin du remontage, nous avons procédé à quelques essais de rotation du moteur à l'aide d'un vieux démarreur de R5 pour vérifier son fonctionnement général : tout avait l'air de tourner et fonctionner parfaitement.
Les premiers essais réels auront donc lieu après la peinture et le remontage final.
Suite de la restauration…
Je ne me souviens plus trop comment cela s'est passé mais nous nous sommes rapidement aperçus que nous n'arrivions pas à tourner le moteur à la main. A ce moment là j'aurais du me dire que ça sentait un petit peu la merde, mais j'étais novice dans les démontages moteur donc je me reposais sur Brice qui avait l'air assez sûr de lui et semblait savoir ce qu'il faisait.
Démontage et rodage du moteur bloqué
Nous avons donc complètement démonté l'équipage mobile afin de rôder les portées de bielles et changer les coussinets par la même occasion. J'ai laissé Brice gérer cette partie du travail car j'étais un peu désespéré et je n'y croyais pas beaucoup. Ça nous à au moins permis de confirmer que le moteur n'avait pas beaucoup vécu car les chemises, les pistons, la pompe à huile étaient dans état impeccable.
Après moult péripéties et moult rodages à la pâte à rôder, l'équipage mobile tournait enfin librement. Il ne restait plus qu'à remonter le tout.
Remontage du moteur
Je passe sur les détails de remontage (j’aurais l'occasion de faire une sujet complet là-dessus un jour), mais disons au moins que tous les joints ont été changés et que nous n'avons pas touché à la segmentation (30000km seulement, rappelons le). Avant le remontage de la culasse, celle-ci a été rectifiée par un professionnel, et les soupapes, après un décrassage de bon aloi, ont été rodées comme il se doit.
Par faute de local et de moyens financiers, je n'ai pas repeint l'intégralité du bloc comme j'aurais voulu le faire à l'origine. J'ai donc juste restauré le carter du bas moteur qui était très abimé et je l'ai repeint avec de la peinture haute température.
Repose et 1er redémarrage
Une fois le remontage terminé, le moteur a été reposé dans la 4L et nous l'avons mis en route assez facilement. Il tournait très bien mais nous n'avons pas pu l'essayer en roulant car les sièges, les cardans, la direction, etc. n'étaient pas remontés.
Les premiers essais réels auront donc lieu après la peinture et le remontage final.
Suite de la restauration…
Préparation de la carrosserie
1er Ponçage
Gros morceau de travail... Toute la carrosserie à été poncée avec du papier P400. Les surfaces le permettant ont été faites avec une ponceuse électrique, les autres à la main et à la cale à poncer. J'ai utilisé un "gros grain" puisque la voiture à été intégralement apprêtée puis poncée de nouveau avec un papier 600 à l'eau par la suite.J'aurais pu me passer d'un apprêtage complet en ponçant directement avec un grain de 600 voir 800 à l'eau, mais j'étais lancé alors je me suis fendu de quelques bidons d'apprêt (pas donnés d'ailleurs) et d'un coup de compresseur pour assurer la peinture finale.
Rien de particulier dans le ponçage, c'est long et c'est chiant…
Débosselage en tout genre
Grosse partie de la restauration qui a duré un bon moment.Je n'avais aucune connaissance en carrosserie et peu de contacts pour me donner les conseils qui vont bien. Je me suis cependant pas laissé démonter et me suis lancé là dedans comme ci de rien n'était.
La première étape fût de ressouder le bas des ailes avant que nous avions découpé puisque par méconnaissance je n'ai pas dissocié la carrosserie du châssis pour la restauration (j'ai honte…).
Ceci fait, je me suis fendu de quelques pots de mastic de tout grain (mastic de remplissage, de finition,…) et j'ai commencé à me faire la main sur la 4L en rebouchant quelques bosses légères qui traînaient de-ci de-là.
Je vais passer sur tous les déboires et autres essais foireux, mais une chose est sûre, ça ne s'improvise pas. Au final et après quelques mois, des grandes quantités de mastic et beaucoup de temps passé, j'ai commencé à faire des trucs bien et j'ai pris le coup de main. J'ai d'ailleurs terminé par le capot qui était sacrément cabossé et que, sans vantardise, j'ai joliment rattrapé. Certes un œil expert trouverait vite les défauts et légers bossages toujours présent mais c'est quand même le jour et la nuit par rapport à son état lorsque je l'ai achetée.
(désolé, je manque de photos pour cette partie...)
Avec le recul je me rends compte que j'ai eu la main un peu lourde sur le mastic mais pas assez sur la masse pour débosseler la carrosserie. Cette 4L est mon coup d'essai donc tout est loin d'être parfait mais les restaurations suivantes seront mieux réalisées.
Apprêt et ponçage final...
Pour l'apprêt, rien de particulier non plus, les proportions du mélange sont indiquées sur les bidons et je les ai respectées scrupuleusement, la pose de l'apprêt ne demande pas de savoir particulier, c'est autrement moins compliqué qu'une peinture finale.Et enfin, après presque 3 ans, j'ai pu rapatrier ma 4L chez moi, juste histoire de finir le ponçage de l'apprêt et la carrosserie des portières et du capot avant de pouvoir l'emmener chez le peintre.
Suite de la restauration…
Remontage du circuit de freins
Je n'ai pas reposé les freins d'origine (et non, je ne suis pas un puriste). J'ai profité du démontage pour reposer des freins à disque à l'avant comme on en trouvait sur certaine 4L depuis les modèles de 1983. J'avais donc récupéré l'intégralité du système de freinage de la 4L fourgonnette de 1991 ⇒ attention à ne pas omettre de pièces, les tambours arrières doivent être changés en même temps que les freins avant + le correcteur de freinage et le maitre cylindre. J'ai sommairement expliqué cette modification dans l'article logiquement intitulé "Montage de freins à disques à l'avant à la place des freins à tambours".
Alors autant les tambours, les disques ou le maitre cylindre ne prennent pas trop cher avec le temps, c'est juste de la rouille ou de la crasse, autant le correcteur de freins à l'arrière est généralement dans un état pitoyable.
Après avoir flâné un peu en casse j'ai préféré en acheter un neuf. Je remercie au passage Denis de Melun Retro Passion qui a réussi à me le trouver au bout de quelques semaines et le propose maintenant dans son catalogue (et c’était d'ailleurs le mien qui avait été utilisé pour la photo d'illustration à l'époque ).
Le support du correcteur ou les tambours arrières étaient mal en point aussi mais avec du papier de verre, un peu d'huile de coude, une couche de traitement antirouille et un coup de peinture et on n'y voit goutte. Je rappelle pour ceux qui ne liraient pas les articles dans l'ordre qu'il est possible pour ne pas s'embêter de réaliser une électrolyse ou une cabine de sablage à moindre frais, les liens sont dans l'article sur la restauration des trains roulants.
Pour le maître cylindre, point d'électrolyse ou sablage possible pour ne pas abimer les pistons ou les joints, donc juste un décapage extérieur avec une brosse métallique et un démontage.
Les 2 pistons sont maintenus au bout du maitre cylindre par un circlip, qu'il suffit de retirer. Attention à vérifier l'état des joints à lèvres des pistons et à les changer le cas échéant. Le remontage n'est pas compliqué mais doit être méticuleux pour ne pas abimer les joints à lèvres
La cuve de liquide de freins se retire et se remet facilement, elle est juste maintenue pas des caoutchoucs qui font office de joint.
La où ça devient compliqué c'est au niveau des durites rigides. J'ai préféré les changer pour ne pas prendre de risques mais on ne les trouve pas préformées à la bonne longueur, ou alors pour un prix prohibitif? La solution fut d'acheter environ 15 mètres de tuyau en cuivre de bon diamètre et les 14 raccords correspondants. Par contre la formation de l'olive qui permet l'étanchéité n'est pas évidente et demande un minimum de matériel qui va de très peu cher à beaucoup plus cher et comme souvent plus le matériel est cher plus il est performant.
J'ai donc pu réaliser certaines olives sur du matériel professionnel (merci Brice), pour un résultat impeccable, mais d'autres ont été réalisées avec un outil bas de gamme et le résultat fut moins probant. J'ai du m'y reprendre à 2 ou 3 fois sur certaines olives en coupant l'olive ratée qui fuyait lors du remplissage du circuit de freins et en refaisant une, heureusement que j'avais prévu un peu de marge dans la longueur des tuyaux. C'est moins rassurant mais plus accessible financièrement et je contrôle très régulièrement les fuites potentielles de liquide de freins au niveau des olives et je n'ai pas de soucis depuis, comme quoi le résultat est correct quand même.
Suite de la restauration...
Alors autant les tambours, les disques ou le maitre cylindre ne prennent pas trop cher avec le temps, c'est juste de la rouille ou de la crasse, autant le correcteur de freins à l'arrière est généralement dans un état pitoyable.
Après avoir flâné un peu en casse j'ai préféré en acheter un neuf. Je remercie au passage Denis de Melun Retro Passion qui a réussi à me le trouver au bout de quelques semaines et le propose maintenant dans son catalogue (et c’était d'ailleurs le mien qui avait été utilisé pour la photo d'illustration à l'époque ).
Le support du correcteur ou les tambours arrières étaient mal en point aussi mais avec du papier de verre, un peu d'huile de coude, une couche de traitement antirouille et un coup de peinture et on n'y voit goutte. Je rappelle pour ceux qui ne liraient pas les articles dans l'ordre qu'il est possible pour ne pas s'embêter de réaliser une électrolyse ou une cabine de sablage à moindre frais, les liens sont dans l'article sur la restauration des trains roulants.
Pour le maître cylindre, point d'électrolyse ou sablage possible pour ne pas abimer les pistons ou les joints, donc juste un décapage extérieur avec une brosse métallique et un démontage.
Les 2 pistons sont maintenus au bout du maitre cylindre par un circlip, qu'il suffit de retirer. Attention à vérifier l'état des joints à lèvres des pistons et à les changer le cas échéant. Le remontage n'est pas compliqué mais doit être méticuleux pour ne pas abimer les joints à lèvres
La cuve de liquide de freins se retire et se remet facilement, elle est juste maintenue pas des caoutchoucs qui font office de joint.
La où ça devient compliqué c'est au niveau des durites rigides. J'ai préféré les changer pour ne pas prendre de risques mais on ne les trouve pas préformées à la bonne longueur, ou alors pour un prix prohibitif? La solution fut d'acheter environ 15 mètres de tuyau en cuivre de bon diamètre et les 14 raccords correspondants. Par contre la formation de l'olive qui permet l'étanchéité n'est pas évidente et demande un minimum de matériel qui va de très peu cher à beaucoup plus cher et comme souvent plus le matériel est cher plus il est performant.
Suite de la restauration...
Restauration de la carrosserie et remontage des ailes
Préparation des joues d'ailes avant
L'état de décompositions avancée des ailes (surtout au niveau de leur jonction) m'a forcé à en trouver d'autres en meilleur état. Il est possible de ne changer que les supports de fixation des ailes mais la pièce neuve doit être soudée, ce qui m'aurait coûté plus cher et aurait été plus compliqué à mettre en œuvre puisque je ne soude pas moi-même.De toute façon, j'ai eu de la chance car au même moment un casseux des environs que je connais bien avait reçu une R4 à désosser. J'ai donc sorti mes outils et je suis parti pour une demi-journée de récupération de pièces. Pour la modeste somme de 60€ je suis donc reparti avec les 4 ailes de l'avant (2 ailes extérieures et 2 joues d'ailes), 2 pare-chocs, 1 capot, les pièces moteur encore utilisables (alternateur, démarreur, carbu,..) ainsi que diverses pièces glanées de-ci de-là.
Les ailes étaient dans un meilleur état mais cependant un minimum de travail était à réaliser dessus. J'ai donc décapé l'anti gravillons aux endroits où il n'adhérait plus correctement, poncé la peinture et fait disparaître les traces de rouille. J'ai réalisé le ponçage avec un papier de verre P120. C'est efficace mais les rayures crées sont encore visibles après la peinture. Pour une finition parfaite, le mieux est de poncer avec un grain d'au moins 400, mais bon c'est l'habitacle moteur et je n'étais pas perfectionniste à ce point. Brice m'a réalisé un patch pour boucher un trou résultant de la découpe du support de bobine d'allumage qui rouillait énormément entre les 2 surfaces de tôles.
Après cela, un bon coup de traitement antirouille (je continue à conseiller le Rustol®) et un coup de peinture automobile en bombe (2 coups en fait puisque j'ai mis 2 couches). J'ai peint l'habitacle moteur en blanc car je ne savais pas encore la couleur finale de la voiture, et je me suis donc dit que le blanc serait la peinture qui jurerait le moins quelque soit la couleur de la carrosserie et qui me permettrait de voir le mieux toutes les taches suspectes).
Peinture du tablier
De son côté le tablier de la R4 est poncé et peint de la même manière en attendant le remontage. Le dégraissage avant peinture (et ouais, 4L oblige c'était blindé de graisse figée) est tout simplement réalisé avec de l'essence sans plomb. En règle générale c'est de la récup dans de vieux réservoirs en casse, mais de toute façon je dégraisse toutes mes pièces avec ça et même à la pompe ça coûterait moins cher que des dégraissants "professionnels".Je me suis bien embêté à cacher les durites et autres bidules qui sortaient de l'habitacle, alors que ce n'était pas nécessaire puisque je les ai démontés pas longtemps après (sauf la colonne de direction). Je parlais d'organisation merdique qui fait perdre du temps dans l'introduction, voila encore un exemple.
Réparation des passages de roues arrières
Dans le même temps les ailes arrières de la 4L ont été démontées et comme sur la plupart elles avaient commencé à être bouffées par la rouille au Niveau de la jointure. Pour ceux qui se demanderaient, quand on voit la rouille de l'extérieur, ce n'est que la partie cachée de l'iceberg et la corrosion à déjà énormément attaqué les jonctions.Les ailes en elles même n'étaient pas dans un état glorieux et j'ai préféré en acheter une neuve (45€ à l'époque) pour remplacer celle qui était très abimée.
Les passages de roues quand à eux ont plus souffert :
La première chose à faire est donc de se débarrasser des morceaux attaqués par la corrosion en découpant à la disqueuse tout ce qui est abimé :
Ensuite pour bien faire il aurait fallu souder une plaque pour boucher le trou. Malheureusement par manque de moyen (financier et technique) la réparation à été faite avec de la fibre de verre tissée. Cette réparation n'est pas trop pourrie quand même mais de la soudure permet de maintenir une rigidité à l'ensemble qu'il n'y aura pas ici. Espérons qu'avec le temps je n'aurai pas à regretter cette réparation "de fortune".
Pour finir afin d'avoir une surface plane dans le passage de roues, j'ai fini de boucher le trou avec un peu de "choucroute" à la fibre de verre que j'ai poncée pour obtenir une surface relativement uniforme :
J'en ai aussi profité pour boucher quelques autres petits trous repérés de ci de là, le reste de la carrosserie n'étant en réalité pas très touché :
Remontage des ailes :
Avant d'être remontés, les ailes et les passages de roues sont traités avec de l'antigravillon texturé. J'ai utilisé de l'antigravillon texturé 3M gris qui est à appliquer avec un pistolet spécial se montant directement sur le bidon et un compresseur. En réalité il s'agit du même pistolet que celui utilisé pour le traitement au corps creux en changeant uniquement la buse.
Ensuite tout les points de jonctions des ailes sont mastiqués avec du mastic 3M à la brosse afin d'empêcher au maximum l'intrusion d'eau. Ceci est surtout important à l'intérieur des passages de roues. Ce mastic sèche simplement à l'air tout en gardant une certaine souplesse.
Pour terminer j'ai voulu passer un petit coup de vernis sur la peinture blanche de l'habitacle moteur... Bien mal m'en a pris puisque vernis et peinture ne font pas forcément bon ménage et doivent être compatibles l'un avec l'autre. Le vernis en séchant a donc fait craqueler la peinture en dessous ce qui donne un petit effet marbré assez Art-D&co pas si moche (mais faut être un connaisseur). De toute façon je n'allais pas me refendre d'une peinture arrivé à cette étape.
Pour ne pas que ça arrive j'aurai du mieux vérifier la compatibilité et les modes d'emplois de mes produits et faire des tests avant (peut être ne fallait il pas attendre que la peinture soit sèche pour vernir).
Suite de la restauration...
Restauration de la 4L de Sylvie - Introduction
Toute cette aventure a commencé par l'achat en 2005 d'une 4L TL.
Dans cette petite introduction je souhaite expliquer les conditions et l'état d'esprit dans lequel nous étions à l'époque du début de la restauration. Cela permettra de comprendre les incohérences, le temps passé et le coût un peu élevé de celle-ci.
Dans cette petite introduction je souhaite expliquer les conditions et l'état d'esprit dans lequel nous étions à l'époque du début de la restauration. Cela permettra de comprendre les incohérences, le temps passé et le coût un peu élevé de celle-ci.
Le contrôle technique n'étant pas catastrophique, il n'était pas prévu lors de l'achat de la voiture de se lancer dans une restauration complète. Notre prétention initiale était de se contenter de la faire rouler pour avoir une petit voiture marrante pour le week-end. D'ailleurs le fait que ce soit une Renault 4 n'est pas un choix spécifique mais juste un pur hasard.
Après l'achat la R4 à donc été emmenée dans un terrain appartenant à mes parents juste le temps de la remettre en route.
Et puis lors du démontage diverses mauvaises surprises sont apparues car ne connaissant pas bien les défauts des Renault 4 nous n'avions pas examiné suffisamment les points faibles de celle-ci lors de l'achat (qui n'aurait pas été remis en cause pour autant cela dit). Au regard de l'ampleur des travaux la voiture a donc été déplacée chez un ami qui possède un hangar à une 30aine de minutes de chez moi.
Et c'est là, que trop pressé et mal renseigné nous avons commencé à un peu tout démonter afin de restaurer le châssis et que j'ai décidé vu de l'état général et du travail déjà réalisé de la refaire de fond en comble. Les 12 premiers mois de cette restauration ont donc été réalisés sans vraiment se donner la peine de prendre les renseignements nécessaires et sans organisation efficace. Des erreurs heureusement rattrapables ont ainsi été réalisées comme le non-désassemblage de la carrosserie et du châssis (et vi c'est con hein?) ou le démontage un peu brut des barres de torsion qui en plus d'abimer les vis et le châssis, font perdre le réglage de la hauteur sous caisse.
Ajoutons à cela le non-repérage de l'emplacement de la moitié des vis par exemple, tout ça mis bout à bout c'est pas mal de temps (et d'argent éventuellement) perdu à rattraper les âneries.
La suite de la restauration s'est faite de manière beaucoup plus construite et efficace. Elle à cependant été mise de côté une fois ou deux sur une période prolongée de 3 à 6 mois à cause de l'hiver (contrainte de travailler dans un hangar ouvert) mais aussi d'une démotivation par moment. Encore que j'ai aussi perdu pas mal de temps à cause d'une bêtise au moment du ponçage de la carrosserie (toujours à cause d'un manque d'information).
Ceci explique donc le temps passé à restaurer cette 4L d'autant que le hangar où elle était entreposée ne me permettait ni de stocker mes outils ni de stocker trop de pièces ce qui m'obligeait à devoir penser à tout ramener au risque de me taper un aller retour pour rien dans le cas contraire (ce qui est arrivé deux ou trois fois quand même).
Bref, tout ça pour dire que peu d'erreurs sont irrattrapables sur la restauration d'une 4L mais un minimum d'organisation et de prise de renseignements permet d'économiser du temps, de l'argent et des nerfs. Pour ce qui est des connaissances techniques, elles viennent avec le temps et les relations même s'il est préférable d'avoir des bases en mécanique automobile avant de se lancer.
Je ne m'étends pas trop sur les détails mécaniques dans cette partie restauration, les articles mécaniques sont situés dans une autre partie du site accessible sur le menu principal ⇒ Tutoriels de mécanique et de bricolage sur les 4l
Bonne lecture
Début de la restauration...