Nettoyage des pièces :
La première étape consiste à réaliser un bon nettoyage avec un produit dégraissant. Pour ma part j'utilise de l'essence (généralement du SP95) : c'est bigrement efficace même si c'est un peu dangereux.
En fonctions de l'état, les pièces sont ensuite décapées à la brosse métallique afin de retirer les éclats de peintures et les écailles de rouille. J'utilise pour cela une vieille perceuse coincée dans un étau sur lesquelles j'installe une brosse métallique dont la forme est adaptée au besoin. Là encore ça ferait bondir n'importe quel responsable HSE, mais ça fait bien le job.
En fonctions de l'état, les pièces sont ensuite décapées à la brosse métallique afin de retirer les éclats de peintures et les écailles de rouille. J'utilise pour cela une vieille perceuse coincée dans un étau sur lesquelles j'installe une brosse métallique dont la forme est adaptée au besoin. Là encore ça ferait bondir n'importe quel responsable HSE, mais ça fait bien le job.
Décapage chimique :
Les pièces sont passées à l'électrolyse avant un dernier passage sous la brosse métallique. J'obtiens ainsi des pièces dépourvues de rouille prête à être traitées et peintes. L'un des gros avantages de l'électrolyse est sa capacité à détruire la rouille quel que soit son épaisseur et même dans les endroits cloisonnées (tant que la pièce est complètement et correctement immergée).
Décapage mécanique :
Lorsque je n'utilise pas l'électrolyse, je passe mes pièces à la sableuse (de ma propre fabrication). Le résultat est au moins aussi impeccable qu'avec l'électrolyse et c'est beaucoup plus rapide.
Par contre les zones à sabler doivent être toutes accessibles et on ne peut pas laisser le process tourner tout seul...
Par contre les zones à sabler doivent être toutes accessibles et on ne peut pas laisser le process tourner tout seul...
Traitement / peinture :
Traitement au Rustol Owatrol :Le Rustol Owatrol est un antirouille pénétrant qui stoppe la rouille et évite la reprise de corrosion.
Les pièces ainsi traitées sont ensuite peintes avec de la peinture glycéro noire (type "peinture à portail") éventuellement diluée au Rustol Owatrol pour une meilleure application au pistolet à peinture.
Les pièces ainsi traitées sont ensuite peintes avec de la peinture glycéro noire (type "peinture à portail") éventuellement diluée au Rustol Owatrol pour une meilleure application au pistolet à peinture.
La peinture au pistolet est privilégiée car le Rustol Owatrol n'est pas très (voir même pas du tout) compatible avec la plupart des peintures en bombe et il y a donc de grands risques que le Rustol frise au moment de l'application de la peinture surtout s'il n'est pas assez sec (le séchage à cœur est d'ailleurs particulièrement long et à plus forte raison sur surfaces saines non-oxydées).
Pour éviter ça il est possible d'utiliser du Rustol CIP, proposant une meilleure accroche sur métal sain et étant compatible avec tous les types de peintures. Mais le prix est évidement sensiblement plus élevé, je ne l'utilise donc généralement que pour certaines pièces (trains, châssis, ...).
Pour éviter ça il est possible d'utiliser du Rustol CIP, proposant une meilleure accroche sur métal sain et étant compatible avec tous les types de peintures. Mais le prix est évidement sensiblement plus élevé, je ne l'utilise donc généralement que pour certaines pièces (trains, châssis, ...).
Traitement au Rustol CIP :
Le Rustol CIP c'est comme du Rustol Owatrol mais en mieux, en plus d'être un stoppeur de rouille très efficace il fait aussi office d'apprêt phosphatant!
Comme expliqué plus haut je l'utilise principalement sur les pièces "importantes" ou les zones très sensibles à la corrosion (chevauchement de tôle, soubassement, ...).
Comme expliqué plus haut je l'utilise principalement sur les pièces "importantes" ou les zones très sensibles à la corrosion (chevauchement de tôle, soubassement, ...).
Si son principal défaut est son prix (de l'ordre de 30€/L contre "seulement" 20€/L pour l'Owatrol), l'avantage de ce produit est qu'il est compatible avec tout type de peinture. Il est important cependant de respecter les règles d'application afin de ne pas avoir de mauvaises surprises comme j'en ai fait l'amer expérience...
En effet, j'ai une fois pris la (mauvaise) décision de mettre une seconde couche de Rustol CIP sur des pièces qui avaient reçu leur première couche quelques semaines avant. Or, si j'avais pris la peine de bien lire les instructions, je me serais aperçu qu'il y avait un temps minimum mais aussi un temps maximum à respecter pour l'application de cette deuxième couche!
En effet, j'ai une fois pris la (mauvaise) décision de mettre une seconde couche de Rustol CIP sur des pièces qui avaient reçu leur première couche quelques semaines avant. Or, si j'avais pris la peine de bien lire les instructions, je me serais aperçu qu'il y avait un temps minimum mais aussi un temps maximum à respecter pour l'application de cette deuxième couche!
J'ai donc ainsi découvert que si l'on applique deux couches de Rustol CIP avec plus de 7 jours entre les 2 couches, la seconde n'accroche pas à la première... Du coup avec de la peinture en bombe la seconde couche de CIP frise comme du Rustol Owatrol et avec une peinture glycéro classique (genre peinture à portail), la glycéro et la seconde couche de CIP se décollent ensemble, ne laissant que la première couche de CIP sur la pièce.
J'ai bien essayé de poncer les pièces après coup afin de me débarrasser de la seconde couche de CIP mais rien n'y fait, ça frise toujours aux endroits où il reste 2 couches...
Il faut donc que je me retape toutes les pièces qui avaient reçu 2 couches. Je l'ai déjà dit souvent mais ça fait du bien de le répéter : "Le mieux est l'ennemi du bien".
Il faut donc que je me retape toutes les pièces qui avaient reçu 2 couches. Je l'ai déjà dit souvent mais ça fait du bien de le répéter : "Le mieux est l'ennemi du bien".
Remarque : j'ai aussi fait des tests de peinture (avec de l'apprêt en bombe) sur d'autres pièces où les 2 couches de Rustol CIP avaient été appliquées à 5-6 jours d'intervalles et il n'y avait pas de problème d'accroche (même sans déglaçage de la première couche). Comme souvent ce n'est pas le produit en lui-même qui pose soucis mais bien sa mauvaise utilisation (ici le non-respect des temps mini/maxi entre chaque couches). Au final j'aurai mieux fait de perdre 15 minutes à lire la fiche descriptive complète du produit (facilement trouvable sur internet) et/ou prendre un peu de temps à faire des essais...
Difficile de connaitre l'état du réservoir tans qu'il n'avait pas subit un bon gros nettoyage! Après un bon dégazage (cf. l'article sur la réparation d'un réservoir par brasure à l'étain), il a donc fallu commencer par gratter tout le goudron qui, comme sur le châssis, a surtout tendance à cacher la rouille et augmenter sa propagation.
J'ai commencé par chauffer les grosses plaques de goudron pour le ramollir et pouvoir le retirer à la spatule puis au torchon très simplement (l'utilisation d'un chalumeau implique donc un dégazage de bon aloi).
Puis je me suis attaqué aux surfaces rouillées ainsi apparue à la brosse métallique et au papier de verre jusqu'au métal sain.
Puis je me suis attaqué aux surfaces rouillées ainsi apparue à la brosse métallique et au papier de verre jusqu'au métal sain.
Une fois le brossage totalement terminé, j'ai bouché les différents orifices afin de pouvoir tester son étanchéité. Un unique trou de 1mm est apparu dans un coin.
A d'autres endroit le métal était très corrodé mais pas suffisamment pour percer.
A d'autres endroit le métal était très corrodé mais pas suffisamment pour percer.
Le trou dans le réservoir est donc rebouché par brasure à l'étain. La chaleur ayant commencé à faire fondre l'étain du bouchon d'emplacement d'origine de la goulotte je l'ai repris aussi.
J'ai ensuite traité le réservoir avec un kit de restauration Restom.
J'ai donc commencé par le dérouillage avec le bidon d'acide orthophosphorique du kit (mais cela ne m'a cependant pas semblé d'une grande efficacité) puis j'ai poursuivi avec la résine de traitement, nettement plus efficace même si le traitement est toujours aussi chiant.
J'ai donc commencé par le dérouillage avec le bidon d'acide orthophosphorique du kit (mais cela ne m'a cependant pas semblé d'une grande efficacité) puis j'ai poursuivi avec la résine de traitement, nettement plus efficace même si le traitement est toujours aussi chiant.
Après cela un petit coup de Rustol Owatrol au pinceau suivi d'une couche de peinture en bombe après avoir bien laissé le temps au Rustol de sécher (j'ai trouvé une bombe de sous couche grise compatible avec le Rustol).
Il ne manquait alors plus que la jauge, qui était dans un sale état et que j'avais donc mise de côté pour plus tard.
Il ne manquait alors plus que la jauge, qui était dans un sale état et que j'avais donc mise de côté pour plus tard.
Puisque j'ai monté des freins à disques le diamètre des rotules m'a obligé à monter une crémaillère de direction 3ème modèle.
J'ai donc ressorti celle que j'avais commencé à reconditionner il y a longtemps (cf. le tutoriel sur la réfection de la crémaillère) afin de la finir proprement.
J'ai donc ressorti celle que j'avais commencé à reconditionner il y a longtemps (cf. le tutoriel sur la réfection de la crémaillère) afin de la finir proprement.
Edit de septembre 2022 : finalement comme j'ai choisi de réinstaller les freins d'origine, j'ai du restaurer une seconde crémaillère de direction car la première n'était pas compatible avec les moyeus pour frein à tambour.
Radiateur
Le radiateur d'"origine" de la Sinpar était dans un état plus qu'acceptable. Après avoir déposé toutes les pièces rapportées, j'ai commencé par un décapage avec du papier de verre relativement fin afin de retirer la rouille et retirer la peinture là où elle ne tenait plus (notamment sur les parties en laiton) puis j'ai enchainé avec un bon coup de Kärcher pour nettoyer les ailettes du radiateur.
L'intérieur du radiateur n'étant pratiquement pas encrassé, je n'ai pas utilisé de produit spécifique et je me suis contenté d'eau savonneuse pour le nettoyer.
Je l'ai ensuite repeint avec une couche de Rustol CIP puis 2 couches de peinture noir satiné. Comme pour le moteur j'ai utilisé des peintures capables de résister à des températures jusqu'à 175°C, ce qui est largement suffisant pour un radiateur. Il ne me restait plus qu'à remonter les différentes pièces qui avaient été restaurées de leurs côtés (sablage + traitement antirouille + peinture).
Je l'ai ensuite repeint avec une couche de Rustol CIP puis 2 couches de peinture noir satiné. Comme pour le moteur j'ai utilisé des peintures capables de résister à des températures jusqu'à 175°C, ce qui est largement suffisant pour un radiateur. Il ne me restait plus qu'à remonter les différentes pièces qui avaient été restaurées de leurs côtés (sablage + traitement antirouille + peinture).
Bocal de liquide de refroidissement
Fixation du bocal :
Lors de la dépose j'avais dû couper les fixations métalliques car la vis étaient complètement rouillée et j'avais peur de casser le bocal en forçant trop ou en voulant couper la vis à la disqueuse. J'ai donc tenté de ressouder ces fixations et même si ce n'était vraiment pas évident j'ai réussi à faire quelque chose de pas trop mal.
Un coup d'électrozingage par là-dessus et le bocal pouvait être reposé dans la 4L (avec une vis et un écrou rapporté tout neuf).
Un coup d'électrozingage par là-dessus et le bocal pouvait être reposé dans la 4L (avec une vis et un écrou rapporté tout neuf).
Bocal en verre :
Pour le nettoyage du bocal (très encrassé vu son âge), j'ai commencé par le nettoyer le mieux possible avec de l'eau savonneuse puis pour les traces les plus accrochées j'ai essayé un certain nombre de produits plus ou moins corrosif : acide chlorhydrique, acétone, alcool ménager, ... A la toute fin j'ai effacé les dernières taches très récalcitrantes avec un abrasif doux type Scotch-Brit. Le résultat final est au delà de mes attentes mais ça aura pris pas mal de temps pour en arriver là.
Il s'agit ici d'une pièce d'origine ayant subi une modification afin de laisser la place au nez de boite Sinpar particulièrement imposant à cause du transfert vers le pont arrière.
J'ai commencé par rendre à cette pièce un aspect a peu près correct grâce à bon sablage. C'est d'ailleurs pour cette pièce spécifiquement que j'ai enfin décidé de me fabriquer une cabine de sablage.
J'ai commencé par rendre à cette pièce un aspect a peu près correct grâce à bon sablage. C'est d'ailleurs pour cette pièce spécifiquement que j'ai enfin décidé de me fabriquer une cabine de sablage.
Ensuite j'ai essayé de lui redonner une forme un peu plus normale mais comme il s'agit d'une tôle de plus ou moins 2 mm d'épaisseur, j'ai dû pas mal la chauffer afin de réussir à la travailler. Le résultat n'est pas parfait mais je suis tout de même parvenu à ressortir la plus grosse déformation (qui n'est d'ailleurs pas très visible sur la photo...).
Pour finir j'ai repris les soudures spécifiques à la transformation Sinpar car elles n'avaient pas supporté les mauvais traitements qui avait été infligé à cette 4L par le passé.
Coût de la restauration : ≈ 10 €uros (apprêt, peintures, joints, ...) et ≈ 2 à 3 heures de travail
Coût d'un klaxon neuf : ≈ 10 €uros
Intérêt de la restauration ? : le simple plaisir de l'avoir fait soit même (et ouais, c'est un peu con un restaurateur de véhicules anciens...)
Pour le climatiseur (aka le radiateur de chauffage), j'ai commencé par un démontage complet de toutes les pièces.
J'ai ensuite sablés les différentes pièces peintes puis je les ai fait repeindre avec une peinture polyester noir brillant du plus bel effet. Cette peinture à été réalisée en poudrage électrostatique sur une ligne de peinture industrielle (merci Justino ♥).
J'ai ensuite sablés les différentes pièces peintes puis je les ai fait repeindre avec une peinture polyester noir brillant du plus bel effet. Cette peinture à été réalisée en poudrage électrostatique sur une ligne de peinture industrielle (merci Justino ♥).
Je n'ai pas restauré les pièces en acier galva car elles n'en avaient pas besoin (pas de corrosion) et qu'elles sont cachées. Le mieux est l'ennemi du bien!
Pour le style j'ai tout de même repeint la partie visible du levier de volet de chauffage avec une peinture gris métallisé.
Après un bon nettoyage, j'ai traité au Rustol CIP puis repeint les parties en acier du radiateur. J'ai aussi nettoyé le robinet et redécoupé un joint dans une feuille de joint adapté et remonté le tout avec un peu de pate à joint.
Pour le style j'ai tout de même repeint la partie visible du levier de volet de chauffage avec une peinture gris métallisé.
Après un bon nettoyage, j'ai traité au Rustol CIP puis repeint les parties en acier du radiateur. J'ai aussi nettoyé le robinet et redécoupé un joint dans une feuille de joint adapté et remonté le tout avec un peu de pate à joint.
Coté bloc de ventilation, je me suis contenté d'un bon nettoyage du bloc en plastique et d'un traitement antirouille + peinture sur les parties corrodées du moteur. J'ai bien évidement pris le temps vérifier l'état des balais du moteur et tester son fonctionnement.
J'ai ensuite remonté le tout en collant bien (trop?) les fils afin qu'ils ne touchent pas l'hélice. Comme pour la partie climatiseur, je n'ai pas "restauré" les pièces en acier galvanisé même si elles restent très sales malgré un nettoyage appuyé.
J'ai ensuite remonté le tout en collant bien (trop?) les fils afin qu'ils ne touchent pas l'hélice. Comme pour la partie climatiseur, je n'ai pas "restauré" les pièces en acier galvanisé même si elles restent très sales malgré un nettoyage appuyé.
Pare-chocs arrière
Etat des lieux :
En dehors de la corrosion de surface recouvrant tout le pare-chocs, les 2 vrais problèmes étaient :
- les déformations du tube
- l'une des extrémités qui étaient très rouillées et commençait à partir en dentelle.
Et pas question ici d'acheter du neuf car ça n'existe pas en refabrication.
- les déformations du tube
- l'une des extrémités qui étaient très rouillées et commençait à partir en dentelle.
Et pas question ici d'acheter du neuf car ça n'existe pas en refabrication.
Remise en état de l'extrémité du tube :
Après sablage intégral du pare-chocs, je me suis attelé à la refabrication l'extrémité du tube. J'ai donc rechargé la zone abimée au MIG en me servant d'un bout de tuyau en cuivre comme support. J'ai ensuite poncé mes soudures puis recoupé le tube à la bonne longueur.
Detordage (même si ce mot n'existe pas) du tube de pare-chocs :
Faute d'avoir déjà bien vécu, le pare-chocs était tordu un peu dans tous les sens. Le redressage a été assez compliqué car le tube ne se tord pas si facilement. Mais j'ai tout de même réussi à lui redonner un aspect relativement rectiligne.
Malheureusement cela a engendré d'autres déformations et le tube n'était plus très rond par endroits.
Ces déformations ont été reprises de manière plus ou moins habile avec de l'étain. Le résultat n'était pas parfait mais les finitions ont été réalisées avec du mastic de carrosserie; la reprise à l'étain permettant principalement de mettre le moins de mastic possible.
Malheureusement cela a engendré d'autres déformations et le tube n'était plus très rond par endroits.
Ces déformations ont été reprises de manière plus ou moins habile avec de l'étain. Le résultat n'était pas parfait mais les finitions ont été réalisées avec du mastic de carrosserie; la reprise à l'étain permettant principalement de mettre le moins de mastic possible.
Pare-chocs avant
Pour le pare-chocs avant, pas de souci car il était encore en très bon état et les seules vrais traces de corrosion étaient situées au niveau des fixation du pare-chocs.
J'ai donc simplement procédé à un bon sablage puis je l'ai traité au Rustol CIP (en même temps que le pare-chocs arrière d'ailleurs).
J'ai donc simplement procédé à un bon sablage puis je l'ai traité au Rustol CIP (en même temps que le pare-chocs arrière d'ailleurs).
Sièges avant
Avant de démarrer :
Je n'avais pas en stock de siège conducteur correspondant à une 4L F4 des années 70, les sièges conducteurs ayant été remplacés par un siège non d'origine aussi bien sur la Sinpar que sur la F4 blanche de 1973 que j'avais achetée plus tard. J'ai donc décidé d'adapter un siège passager à la place.
De plus j'ai choisi de ne pas repartir sur les housses d'origine car souffrant de problèmes de dos récurrents et importants je préfère le "confort" tout relatif des sièges avec de vrais ressorts et des mousses dans le dossier plutôt que le celui des sièges des fourgonnettes de cette époque où un simple caoutchouc élastique faisait office de ressort.
De plus j'ai choisi de ne pas repartir sur les housses d'origine car souffrant de problèmes de dos récurrents et importants je préfère le "confort" tout relatif des sièges avec de vrais ressorts et des mousses dans le dossier plutôt que le celui des sièges des fourgonnettes de cette époque où un simple caoutchouc élastique faisait office de ressort.
Travaux sur le dossier :
J'ai donc commencé par déhousser tous les sièges que j'avais en stock afin de voir leurs états et récupérer les ressorts dont j'avais besoin ; ce qui m'a d'ailleurs permis de faire un petit "tuto" de dépose des housses et mousses des sièges et banquettes.
Il ne me restait plus qu'à déposer les ressorts de dossier les moins abimés (ici sur un siège de 4L F6 de 1983).
Il ne me restait plus qu'à déposer les ressorts de dossier les moins abimés (ici sur un siège de 4L F6 de 1983).
J'ai tout de même du refabriquer quelques crochets (à partir de crochets d'émaillage "emprunté" dans mon usine). Et hop, un siège hyper confortable (encore une fois : toute proportion gardée).
Modification des fixations :
Après un premier passage en cabine de sablage, j'ai retiré les fixations de siège rabattable (pivot avant et butée arrière).
A noter que j'ai choisi de modifier le siège le plus ancien car un de ces goujons de fixation était cassé et que de l'autre coté la soudure d'origine de la pièce pivot laissait à désirer.
A noter que j'ai choisi de modifier le siège le plus ancien car un de ces goujons de fixation était cassé et que de l'autre coté la soudure d'origine de la pièce pivot laissait à désirer.
Ceci étant fait j'ai refait au propre les tubes au niveau des découpes, notamment en rebouchant le trou lié à la soudure défectueuse de la pièce, puis j'ai soudé des écrous pour la fixation des glissières.
Je n'ai par contre pas modifié le système de rabattage du dossier qui n'aura finalement que peu d'utilité mais je trouvais dommage de retirer un système fonctionnel (même si pas d'origine sur les sièges conducteurs).
Je n'ai par contre pas modifié le système de rabattage du dossier qui n'aura finalement que peu d'utilité mais je trouvais dommage de retirer un système fonctionnel (même si pas d'origine sur les sièges conducteurs).
Banquette arrière
Après démontage et dépose des housses et garnitures en mousse, j'ai préparé l'assise et le dossier, principalement par sablage (en adaptant un peu ma cabine...) mais aussi en décapant la peinture au chalumeau là où le sablage n'était pas assez puissant.
Une fois le sablage terminé je me suis aperçu qu'il y avait quelques trous dans la tôle disséminés sur toute la surface. Ces trous étant assez petit (1 à 2mm), je me suis contenté de les reboucher au MIG sans me préoccuper de l'aspect des soudures sachant qu'elles seront recouvertes par la mousse.
En dehors de ça je n'ai eu qu'une petite rustine à resouder sur le pourtour du dossier.
J'ai aussi ressorti tant bien que mal quelques bosses mais je n'ai pas appliqué de mastic, l'aspect final ne sera donc pas parfait.
En dehors de ça je n'ai eu qu'une petite rustine à resouder sur le pourtour du dossier.
J'ai aussi ressorti tant bien que mal quelques bosses mais je n'ai pas appliqué de mastic, l'aspect final ne sera donc pas parfait.
Peinture
1 couche de Rustol CIP puis 2 couches de peinture Hammerite Noir Brillant "Direct sur rouille" (en respectant bien évidement les temps de séchage mini-maxi entre chaque couche).
Rehoussage
En attente de trouver des fonds pour acheter des mousses et des housses neuves...
J'ai commencé par ressortir tout mon stock de jantes afin de faire un premier tri et sélectionner les jantes qui étaient en meilleur état.
J'ai donc mis de côté celle qui était trop attaquées par la rouille à des endroits critiques comme la jonction entre le voile et la jante (cf. boursouflures entre les points de soudure sur la photo ci-contre), ou le trou de valve.
J'ai donc mis de côté celle qui était trop attaquées par la rouille à des endroits critiques comme la jonction entre le voile et la jante (cf. boursouflures entre les points de soudure sur la photo ci-contre), ou le trou de valve.
Une fois la sélection des 5 jantes effectuée, je suis passé au sablage. Ce qui m'a pris entre 60 et 90 minutes par jante.
D'ailleurs sur une des jantes le sablage a révélé pas mal de détérioration au niveau du rebord (où viens se loger le pneu). J'ai donc choisi de la mettre elle aussi de côté et de la remplacer par une nouvelle jante trouvée sur le bon coin.
D'ailleurs sur une des jantes le sablage a révélé pas mal de détérioration au niveau du rebord (où viens se loger le pneu). J'ai donc choisi de la mettre elle aussi de côté et de la remplacer par une nouvelle jante trouvée sur le bon coin.