Contrôle et réglage du dépassement des chemises
Contrôle et réglage du dépassement des chemises |
Modèles concernés : tous les modèles de Renault 4.
⇒ A l'inverse si le dépassement est insuffisant, la chemise ne sera pas suffisamment maintenue et des fuites peuvent avoir leu aussi bien au niveau du joint de culasse qu'au niveau de l'embase de la chemise.
Quelques remarques :
- les mesures sont de l'ordre du 1/100ème de mm donc il est important d'utiliser une surface correctement rectifiée (dans mon cas le dos d'un pied à coulisse Facom) et un jeu de cale de bonne facture.
- à blanc la chemise peut déjà être dépassante ou légèrement en retrait ⇒ Il est donc nécessaire de passer les cales au niveau du plan de joint mais aussi au niveau de la collerette de la chemise.
- effectuer le contrôle de chaque côté de la chemise car il peut y avoir une différence de l'ordre de 0,01mm.
Remarque : dans la mesure du respect des règles ci-dessus il sera toujours préférable d'essayer d'obtenir le plus grand dépassement possible.
Le contrôle de dépassement des chemises
But du contrôle :
Lorsque la chemises est en place et correctement réglée, la collerette de la chemise dépasse légèrement du plan de joint du bloc moteur.
Cette partie saillante vas s'imprimer dans le joint de culasse pour empêcher les fuites de compression ou de gaz. Cela permet aussi d'obtenir une parfaite étanchéité sur l'embase de la chemise en les plaquant correctement sur les chemises sur le bloc moteur.
Cette partie saillante vas s'imprimer dans le joint de culasse pour empêcher les fuites de compression ou de gaz. Cela permet aussi d'obtenir une parfaite étanchéité sur l'embase de la chemise en les plaquant correctement sur les chemises sur le bloc moteur.
En cas de dépassement non conforme :
⇒ Si les chemises dépassent de manière excessive, le joint de culasse risque d'être détérioré provoquant des fuites.⇒ A l'inverse si le dépassement est insuffisant, la chemise ne sera pas suffisamment maintenue et des fuites peuvent avoir leu aussi bien au niveau du joint de culasse qu'au niveau de l'embase de la chemise.
Méthode de contrôle :
Normalement le contrôle et le réglage du dépassement est réalisé à l'aide d'un comparateur et nécessite un support spécifique.
Je décris dans ce tuto une méthode couramment utilisée par les amateurs et tout à fait acceptable pour des moteurs comme les nôtres si tant est que les mesures sont réalisées avec soin et rigueur. Cette méthode ne nécessite qu'une "règle" rectifiée et un jeu de cales.
Je décris dans ce tuto une méthode couramment utilisée par les amateurs et tout à fait acceptable pour des moteurs comme les nôtres si tant est que les mesures sont réalisées avec soin et rigueur. Cette méthode ne nécessite qu'une "règle" rectifiée et un jeu de cales.
Historique et détails des joints d'embase
Joints cuivre :
Les joints en cuivre ont été monté sur les moteurs Renault jusqu'en décembre 1968 puis ont été remplacé par des joints Excelnyl entrainant en même temps un renforcement du bloc moteur
Ils existent généralement en 3 épaisseurs :
Mini = 0,95mm / Moyen = 1,00mm / Maxi = 1,05mm
Ils existent généralement en 3 épaisseurs :
Mini = 0,95mm / Moyen = 1,00mm / Maxi = 1,05mm
Joints "papier" :
Les joints dit "papier" en Excelnyl ou équivalent sont généralement fournis en pochettes avec 3 épaisseurs différentes.
Attention : ce code couleur varie en fonction du fabricant de joint et du modèle de moteur ⇒ toujours vérifier auprès du fournisseur ou à l'aide d'un palmer la correspondance épaisseur⇔couleur!
Code couleur Renault d'époque :
Moteur Billancourt : Bleu = 0,07mm / Rouge = 0,10mm / Vert = 0,14mm
Moteur Cléon : Bleu = 0,08mm / Rouge = 0,10mm / Vert = 0,12mm
Attention : ce code couleur varie en fonction du fabricant de joint et du modèle de moteur ⇒ toujours vérifier auprès du fournisseur ou à l'aide d'un palmer la correspondance épaisseur⇔couleur!
Code couleur Renault d'époque :
Moteur Billancourt : Bleu = 0,07mm / Rouge = 0,10mm / Vert = 0,14mm
Moteur Cléon : Bleu = 0,08mm / Rouge = 0,10mm / Vert = 0,12mm
Interchangeabilité :
Attention : Il ne faut jamais monter des chemises avec joint en Excelnyl sur un bloc moteur prévu pour montage avec des joints en cuivre!Contrôle et réglage du dépassement des chemises
Remarque avant de commencer :Ce tutoriel a été réalisé avec un moteur 800-10 de 845cm3 sur lequel les pistons et leurs bielles peuvent être insérés par le dessus de la chemise.
Mais sur certaines cylindrées cela n'est pas possible et les pistons doivent alors être inséré pas le dessous de la chemise.
Cette opération étant compliqué une fois les chemises en place, pensez à installer vos pistons avant le blocage final des chemises.
Mais sur certaines cylindrées cela n'est pas possible et les pistons doivent alors être inséré pas le dessous de la chemise.
Cette opération étant compliqué une fois les chemises en place, pensez à installer vos pistons avant le blocage final des chemises.
1er Contrôle "à blanc" :
Commencer par nettoyer correctement les plans de joint des embases de chemises, pour une bonne étanchéité ils doivent être propres et exempts de rouille.
Pour le contrôle et le réglage ils doivent aussi être parfaitement dégraissé.
Pour le contrôle et le réglage ils doivent aussi être parfaitement dégraissé.
Positionner ensuite les 4 chemises dans le bloc sans y mettre de joint ou bien en y mettant chaque fois le joint de plus faible épaisseur.
Il faudra bien sur faire attention à na pas détériorer les joints lors des manipulations (dans le cas des joints "papier"). C'est pour cela que je préfère faire le 1er contrôle sans joint.
Il faudra bien sur faire attention à na pas détériorer les joints lors des manipulations (dans le cas des joints "papier"). C'est pour cela que je préfère faire le 1er contrôle sans joint.
Contrôler ensuite le dépassement de chaque chemise :
A l'aide d'un jeu de cale et d'une règle rectifiée, contrôler le dépassement de chaque chemise par rapport au plan de joint du bloc moteur : sur les photos ci-contre la cale de 0,04mm ne passe ni entre la règle et le bloc, ni entre la règle et la chemise ⇒ le dépassement de la chemise est donc compris entre -0,03mm (retrait) et 0,03mm (dépassement).
Quelques remarques :
- les mesures sont de l'ordre du 1/100ème de mm donc il est important d'utiliser une surface correctement rectifiée (dans mon cas le dos d'un pied à coulisse Facom) et un jeu de cale de bonne facture.
- à blanc la chemise peut déjà être dépassante ou légèrement en retrait ⇒ Il est donc nécessaire de passer les cales au niveau du plan de joint mais aussi au niveau de la collerette de la chemise.
- effectuer le contrôle de chaque côté de la chemise car il peut y avoir une différence de l'ordre de 0,01mm.
Réglage du dépassement :
Il s'agit maintenant de disposer les 4 chemises avec pour chaque chemises un joint d'épaisseur adapté afin de respecter les règles suivantes (cela demande une certaines gymnastique intellectuelle) :- Dépassement mini : 0,08mm pour joint cuivre / 0,04mm pour joint "papier"
- Dépassement maxi : 0,15mm pour joint cuivre / 0,12mm pour joint "papier"
- Différence maxi entre deux chemises voisines : 0,04mm (joint "papier" uniquement)
- Le dépassement doit être en "dégradé" (les 4 chemises forment un "escalier") dans un sens ou dans l'autre.
⇒ Ces règles sont les mêmes pour les moteurs Billancourt et les moteurs Cléon de Renault 4.- Dépassement maxi : 0,15mm pour joint cuivre / 0,12mm pour joint "papier"
- Différence maxi entre deux chemises voisines : 0,04mm (joint "papier" uniquement)
- Le dépassement doit être en "dégradé" (les 4 chemises forment un "escalier") dans un sens ou dans l'autre.
Remarque : dans la mesure du respect des règles ci-dessus il sera toujours préférable d'essayer d'obtenir le plus grand dépassement possible.
Mettre en place les joints adaptés sur chaque chemise puis positionner les chemise dans le bloc et faire les contrôles de dépassement. Si besoin, intervertir les chemises et/ou changer les épaisseurs de joint afin d'obtenir une configuration qui respectera les règles ci-dessus.
Quelques exemples de bonnes et mauvaises configurations (cas de joints "papier") :
Exemples du moteur 800-05 (845 cm3) de ma 4L Sinpar (joint "papier") :
Chemise 1 | Chemise 2 | Chemise 3 | Chemise 4 | |
Contrôle à blanc (cale mini dispo = 0,04mm) |
< 0,04mm | < 0,04mm | < 0,04mm | < 0,04mm |
Après ajout des joints de 0,07mm |
0,08mm | 0,10mm | 0,09mm | 0,08mm |
Après réagencement |
0,10 mm | 0,09mm | 0,08mm | 0,08mm |
Dans l'exemple ci-contre la cale de 0,08mm passe grassement et la cale de 0,09mm (superposition des cales de 0,04mm et 0,05mm) ne passe pas ⇒ le dépassement est donc de 0,08mm (ce qui correspond à la dernière cale qui passe).
Blocage des chemises :
Démontage d'une culasse Billancourt
Démontage d'une culasse Billancourt |
Modèles concernés : Renault 4 montées avec un moteur Billancourt (747, 782 et 845 cm3)
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Remarque : il s'agit ici du démontage des rampes de culbuteurs et des soupapes. Pour le tutoriel de dépose de la culasse Billancourt c'est par ici.
Remarque : sur une culasse un peu vielle il est parfois difficile d'extraire la rampe de culbuteur. Ne pas hésiter un bien arroser de dégrippant voir même de laisser tremper la culasse dans du gasoil pendant quelques heures afin de bien dégripper le tout (merci à TSKR et Garry pour l'astuce ♥).
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Il existe plusieurs méthodes pour différencier les moteurs Cléon (956 et 1108cm3) des moteurs Billancourt (747, 782 et 845 cm3) sur une 4L et à mon sens le plus simple est de se fier à la position du radiateur de liquide de refroidissement :
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
Remarque : il s'agit ici du démontage des rampes de culbuteurs et des soupapes. Pour le tutoriel de dépose de la culasse Billancourt c'est par ici.
Dépose des éléments mobiles
Dépose des rampes de culbuteurs :
Sur les modèles de culasse les plus anciens :
A l'extrémité des rampes de culbuteurs retirer le bouchon et son joint cuivre.
A l'extrémité des rampes de culbuteurs retirer le bouchon et son joint cuivre.
Insérer une longue vis dans la rampe de culbuteur et retirer les 2 clips d'arrêt de chaque côté de la rampe.
Extraire ensuite la rampe de culbuteur en récupérant au fur à mesure les culbuteurs et les ressorts et en notant bien leurs emplacements sur la rampe.
Remarque : sur une culasse un peu vielle il est parfois difficile d'extraire la rampe de culbuteur. Ne pas hésiter un bien arroser de dégrippant voir même de laisser tremper la culasse dans du gasoil pendant quelques heures afin de bien dégripper le tout (merci à TSKR et Garry pour l'astuce ♥).
Dépose des soupapes :
Commencer par compresser les ressorts à l'aide d'un lève soupapes afin de retirer les clavettes demi-lune.
Remarque : le lève soupape utilisé ici est de fabrication maison.
Remarque : le lève soupape utilisé ici est de fabrication maison.
Pour finir déposer la soupape.
Pour des moteurs un peu encrassés il est possible que l'extrémité de la queue bloque au niveau du passage du guide. Un léger ponçage de cette extrémité et/ou quelques coups très légers permettent normalement de débloquer la situation.
Pour des moteurs un peu encrassés il est possible que l'extrémité de la queue bloque au niveau du passage du guide. Un léger ponçage de cette extrémité et/ou quelques coups très légers permettent normalement de débloquer la situation.
Remontage de la culasse
Rodage des soupapes :
Si besoin procéder à un rodage des soupapes.
Remontage des élements mobiles :
Après avoir nettoyé les orifices de circulation d'huile des rampes et reposé les soupapes (rondelles d'appui, ressorts, coupelles et clavettes demi-lune), procéder au remontage dans le sens inverse de la dépose en poussant les rampes à l'aide d'une vis longue, sans oublier bien sur de reposer les culbuteurs et les ressorts au fur et à mesure.
Une fois la rampe en place, la faire tourner afin de l'orienter correctement et reposer les vis de blocage.
Sur les modèles de culasse les plus anciens :
Reposer les bouchons aux extrémités des rampes avec un joint cuivre neuf.
Reposer les bouchons aux extrémités des rampes avec un joint cuivre neuf.
Et pour finir reposer le bouchon caoutchouc (coté distribution).
Avec le temps ce bouchon est généralement trop durci et il n'est pas possible de le reposer, mais pas d'inquiétude il existe en refabrication dans quelques magasins en ligne en cherchant par exemple "bouchon culasse Billancourt".
Avec le temps ce bouchon est généralement trop durci et il n'est pas possible de le reposer, mais pas d'inquiétude il existe en refabrication dans quelques magasins en ligne en cherchant par exemple "bouchon culasse Billancourt".
Rodage des soupapes
Rodage des soupapes |
Modèles concernés : tous les modèles de Renault 4
Ci-dessous des exemples d'aspect avant et après (ou en cours) de rodage :
Méthode 2 :
- Culasse Billancourt ⇒ Remontage / Repose
- Culasse Cléon ⇒ Remontage / Repose
Pourquoi roder les soupapes?
Le rodage permet de parfaire le contact entre la portée de la soupape et le siège correspondant sur la culasse. Pour ce faire on utilise un kits permettant de polir ces 2 zones en même temps à l'aide d'un abrasif en pâte. C'est une opération classiquement réalisée lors d'une réfection de moteur.
La plupart des kit de rodage comprennent 1 rodoir avec 2 ventouses de tailles différentes ainsi qu'un pot de pâte "gros grain" et un pot de pâte "grain fin". Il existe aussi des outils de rodage qui se montent sur une perceuse mais je n'ai pas testé.
Attention : dans le cas de soupapes ou de sièges trop usés le rodage ne sera pas suffisant pour retrouver une étanchéité convenable! Il faut alors changer les soupapes et/ou faire rectifier les sièges chez un professionnel.
La plupart des kit de rodage comprennent 1 rodoir avec 2 ventouses de tailles différentes ainsi qu'un pot de pâte "gros grain" et un pot de pâte "grain fin". Il existe aussi des outils de rodage qui se montent sur une perceuse mais je n'ai pas testé.
Attention : dans le cas de soupapes ou de sièges trop usés le rodage ne sera pas suffisant pour retrouver une étanchéité convenable! Il faut alors changer les soupapes et/ou faire rectifier les sièges chez un professionnel.
Dépose et démontage de la culasse
Commencer par déposer et démonter la culasse afin de retirer les soupapes :
- Culasse Billancourt ⇒ Dépose / Démontage
- Culasse Cléon ⇒ Dépose / Démontage
- Culasse Billancourt ⇒ Dépose / Démontage
- Culasse Cléon ⇒ Dépose / Démontage
Nettoyage et rodage des soupapes
Nettoyage / décalaminage :
Après un premier nettoyage à l'essence si nécessaire, procéder au décalaminage des soupapes.
Attention : quelque que soit la méthode utilisée pour le décalaminage, il est important de ne pas abimer les tiges de soupapes (cf. schéma ci-contre) car c'est la zone qui coulisse dans le guide de soupape de la culasse et elle doit donc rester exempt de marques ou de rayures prononcées.
Attention : quelque que soit la méthode utilisée pour le décalaminage, il est important de ne pas abimer les tiges de soupapes (cf. schéma ci-contre) car c'est la zone qui coulisse dans le guide de soupape de la culasse et elle doit donc rester exempt de marques ou de rayures prononcées.
Sur des soupapes très encrassées commencer par retirer la calamine à l'aide d'une brosse métallique montée sur une perceuse.
Pour finir le travail, positionner sa soupape dans une perceuse/visseuse en prenant soin de protéger la tige de soupape (avec un morceau de durite par exemple) puis décaper la tête avec un abrasif très doux type Scotch-Brit.
Le rodage :
Déposer un peu de pâte à roder gros grain sur la portée puis huiler légèrement la tige de soupape.
Introduire la soupape dans son emplacement en faisant attention à ne pas faire tomber de pâte à roder dans le guide.
Introduire la soupape dans son emplacement en faisant attention à ne pas faire tomber de pâte à roder dans le guide.
Poser la ventouse du kit de rodage sur la soupape puis faire tourner le manche entre les mains avec un mouvement rotatif et alternatif pendant quelques secondes, puis lever la soupape de son siège et la faire tourner de 90° et recommencer l'opération.
Dès que la fonction abrasive de la pâte n’a plus d’effet, retirer la soupape, nettoyer les deux portées puis recommencer l'opération avec de la pâte neuve en faisant toujours bien attention à ne pas mettre de pâte dans le guide ou sur la queue de soupape. Le nombre de renouvellement nécessaire de la pâte gros grain dépendra du niveau d'usure des soupapes.
Finaliser ensuite l'opération de rodage avec 2 ou 3 passages de pâte grain fin.
Attention : après rodage la soupape et le siège correspondant sont appariés et ne doivent plus être mélangées!
Dès que la fonction abrasive de la pâte n’a plus d’effet, retirer la soupape, nettoyer les deux portées puis recommencer l'opération avec de la pâte neuve en faisant toujours bien attention à ne pas mettre de pâte dans le guide ou sur la queue de soupape. Le nombre de renouvellement nécessaire de la pâte gros grain dépendra du niveau d'usure des soupapes.
Finaliser ensuite l'opération de rodage avec 2 ou 3 passages de pâte grain fin.
Attention : après rodage la soupape et le siège correspondant sont appariés et ne doivent plus être mélangées!
Ci-dessous des exemples d'aspect avant et après (ou en cours) de rodage :
Contrôle de l'étanchéité après rodage :
Méthode 1 :Réaliser quelques traits au feutre sur les portées de la soupape puis l'insérer de nouveau dans son emplacement et réaliser quelques rotations avec la ventouse.
Si le rodage est bien réalisé les traits doivent être effacé.
Si le rodage est bien réalisé les traits doivent être effacé.
Méthode 2 :
Reposer les 2 soupapes de la chambre ainsi que la bougie puis remplir la chambre d'essence.
Si la chambre est étanche l'essence ne doit pas couler dans les conduits d'admission.
Si la chambre est étanche l'essence ne doit pas couler dans les conduits d'admission.
Remontage et repose de la culasse
Et voilà, il ne reste plus qu'à remonter la culasse et la reposer sur le moteur :- Culasse Billancourt ⇒ Remontage / Repose
- Culasse Cléon ⇒ Remontage / Repose
Démontage complet d'un moteur Billancourt
Démontage complet d'un moteur Billancourt |
Modèles concernés : Renault 4 montées avec un moteur Billancourt (747, 782 et 845 cm3)
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Sans l'outil Mot. 10 :
Remarque : le démontage de la culasse (rampes de culbuteurs et soupapes) fait l'objet d'un tutoriel spécifique.
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Il existe plusieurs méthodes pour différencier les moteurs Cléon (956 et 1108cm3) des moteurs Billancourt (747, 782 et 845 cm3) sur une 4L et à mon sens le plus simple est de se fier à la position du radiateur de liquide de refroidissement :
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
Avant-propos
Ce tutoriel décrit le démontage de tous les éléments internes d'un moteur Billancourt (ici un moteur 839-06).
Tous les éléments externes ont déjà été retirés (pompe à essence, pompe à eau, collecteur d'échappement, support moteur, bougie, ...) et le moteur a été nettoyé (grattage de la terre et de l'huile figé + dégraissage externe à l'essence).
Pour le démontage j'ai utilisé un support moteur Norauto 450kg. Ce dernier est très basique et j'ai un peu galéré à fixer le bloc dessus mais ça fait bien le job pour le prix que je l'avais acheté à l'époque (≈45€).
Tous les éléments externes ont déjà été retirés (pompe à essence, pompe à eau, collecteur d'échappement, support moteur, bougie, ...) et le moteur a été nettoyé (grattage de la terre et de l'huile figé + dégraissage externe à l'essence).
Pour le démontage j'ai utilisé un support moteur Norauto 450kg. Ce dernier est très basique et j'ai un peu galéré à fixer le bloc dessus mais ça fait bien le job pour le prix que je l'avais acheté à l'époque (≈45€).
Dépose de la culasse
Déposer le couvre-culasse en retirant les 2 écrous qui le maintiennent en place. Attention à ne pas abîmer le joint d'étanchéité qui pourra être réutilisé pour le remontage.
Dépose des vis de culasse situées entre les culbuteurs :
Avec l'outil Mot. 10 :Normalement il y a un outil spécifique (outil Mot.10) pour dévisser les vis de culasse situées sous les culbuteurs.
Mais heureusement il existe une méthode de dépose de ces vis avec une douille normale ⇒ cf. ci-dessous.
Mais heureusement il existe une méthode de dépose de ces vis avec une douille normale ⇒ cf. ci-dessous.
Sans l'outil Mot. 10 :
Dévisser le contre-écrou de la vis de réglage des culbuteurs et généralement la vis vient avec.
Si la vis de réglage ne suit pas, la dévisser en utilisant le méplat à son extrémité.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque vis de culbuteur!
Si la vis de réglage ne suit pas, la dévisser en utilisant le méplat à son extrémité.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque vis de culbuteur!
Extraire ensuite les tiges de culbuteur après avoir décalé sur le côté le culbuteur correspondant en faisant levier avec un tournevis par exemple.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Remarque : si la soupape correspondant au culbuteur est à pleine ouverture il est possible qu'il n'y ait pas assez de marge pour sortir la tige. Il suffit alors de faire tourner un peu l'arbre à cames pour refermer la soupape (en faisant tourner la poulie d'arbre à came ou le volant moteur).
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Remarque : si la soupape correspondant au culbuteur est à pleine ouverture il est possible qu'il n'y ait pas assez de marge pour sortir la tige. Il suffit alors de faire tourner un peu l'arbre à cames pour refermer la soupape (en faisant tourner la poulie d'arbre à came ou le volant moteur).
Pour finir, pivoter les culbuteurs de manière à pouvoir atteindre la vis de culasse avec une douille normale.
Pour les 2 vis des extrémités, c'est le même principe sauf qu'il faut retirer le clip d'arrêt du ressort de culbuteur afin de pouvoir le décaler suffisamment sur le côté et passer une douille.
Remarque : le passage est quand même encore très juste comme on peut le voir sur la photo et je ne suis pas sûr que toutes les douilles puissent passer facilement. Pour ma part j'ai utilisé une douille Facom et ça passe (c'est juste, mais ça passe).
Remarque : le passage est quand même encore très juste comme on peut le voir sur la photo et je ne suis pas sûr que toutes les douilles puissent passer facilement. Pour ma part j'ai utilisé une douille Facom et ça passe (c'est juste, mais ça passe).
Dépose de la culasse :
Retirer la culasse en la décollant délicatement.
Attention lors de la dépose à pas abimer ou tordre les tiges de culbuteurs.
Attention lors de la dépose à pas abimer ou tordre les tiges de culbuteurs.
Retirer ensuite les tiges de culbuteurs restantes après avoir faire basculer le culbuteur correspondant.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Remarque : le démontage de la culasse (rampes de culbuteurs et soupapes) fait l'objet d'un tutoriel spécifique.
Dépose des poussoirs
Retirer les huit poussoirs de culbuteurs.
Je n'ai pas d'astuce particulière hormis avoir un auriculaire au format adéquat (ce qui n'es pas forcément donné à tout le monde...)
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque poussoir!
Je n'ai pas d'astuce particulière hormis avoir un auriculaire au format adéquat (ce qui n'es pas forcément donné à tout le monde...)
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque poussoir!
Appairage (mythes et réalité) :
Afin d'éviter des désagréments, je conseil la fabrication d'un support pour les éléments mobiles du moteur et de la culasse (comme l'exemple ci-contre).
Cependant, même si j'ai indiqué plus haut qu'il est important de noter l'emplacement de chaque vis, tige et poussoir de culbuteur, sur un moteur de 4L (Billancourt ou Cléon) c'est surtout vrai pour les poussoirs. La perte d'appairage sur les tiges ou les vis n'est pas vraiment dramatique. Mais plus le moteur sera vieux (en nombre de kilomètres) plus la maitrise de cet appairage sera importante.
Cependant, même si j'ai indiqué plus haut qu'il est important de noter l'emplacement de chaque vis, tige et poussoir de culbuteur, sur un moteur de 4L (Billancourt ou Cléon) c'est surtout vrai pour les poussoirs. La perte d'appairage sur les tiges ou les vis n'est pas vraiment dramatique. Mais plus le moteur sera vieux (en nombre de kilomètres) plus la maitrise de cet appairage sera importante.
Dépose de l'embout de commande de l'allumeur
Déposer l'embout de commande de l'allumeur qui est juste "posé" dans l'orifice de l'allumeur. Il est donc normalement facile de l'extraire avec un simple aimant.
Blocage des chemises
Par sécurité avant de retourner le moteur il est pertinent de bloquer les chemises afin d'éviter la chute de celles-ci (notamment quand les chapeaux de bielles seront déposés).
Mais bon, sur un moteur un peu vieux et encrassé elles tiennent généralement bien en place et elles ne se déposent pas si facilement...
Mais bon, sur un moteur un peu vieux et encrassé elles tiennent généralement bien en place et elles ne se déposent pas si facilement...
Dépose de la pompe à huile
Dépose du volant moteur
Après les avoir défreinées, retirer les 4 vis du volant moteur puis déposer celui-ci.
Attention : il est préférable de faire un repère entre le volant moteur et le vilebrequin afin de pouvoir les repositionner correctement au remontage.
Attention : il est préférable de faire un repère entre le volant moteur et le vilebrequin afin de pouvoir les repositionner correctement au remontage.
Dépose de la distribution
Dépose du carter de distribution :
Dépose du tendeur de chaine de distribution :
Dépose des pignons de distribution :
A l'aide d'un extracteur, retirer le pignon d'arbre à cames, ce qui permet en même temps la dépose de la chaine de distribution.
A l'aide d'un extracteur, retirer le pignon de vilebrequin.
Remarque : sa dépose n'est pas obligatoire et cela ne gène pas la suite du démontage.
Remarque : sa dépose n'est pas obligatoire et cela ne gène pas la suite du démontage.
Dépose de la plaque de distribution :
Dépose de l'arbre à cames
Dépose du pignon de pompe à huile / allumeur :
Il existe normalement un extracteur pour retirer ce pignon mais il est encore plus introuvable que les autres outils spécifiques... Cet outil (le Mot.04-01) permet d'extraire la "bride" qui maintient le pignon d'allumeur en place et le pignon lui-même.
Info pour ceux qui voudrais tenter de refabriquer un extracteur :
- pas de vis de la bride : M22x200
- pas de vis du pignon : M14x150
Info pour ceux qui voudrais tenter de refabriquer un extracteur :
- pas de vis de la bride : M22x200
- pas de vis du pignon : M14x150
L'autre option est l'utilisation d'un long jet de diamètre 12 à 14mm afin de chasser le pignon par en dessous.
Quelques coups secs suffisent normalement pour déposer le pignon et sa bride.
Attention : il peut arriver que le pignon soit détérioré au moment de l'extraction mais cette pièce est disponible en neuf sur certaines boutiques en ligne pour une 10aine d'euros (exemple Cipère).
Attention : il peut arriver que le pignon soit détérioré au moment de l'extraction mais cette pièce est disponible en neuf sur certaines boutiques en ligne pour une 10aine d'euros (exemple Cipère).
Dépose de l'arbre à cames :
Extraire l'arbre à cames délicatement afin de ne pas rayer les portées.
Remarque : l'arbre à came peut être extrait aussi bien coté distribution que coté volant moteur.
Remarque : l'arbre à came peut être extrait aussi bien coté distribution que coté volant moteur.
Dépose du vilebrequin
Dépose des chapeaux de bielle :
Retirer les 2 vis du chapeau de bielle puis déposer celui-ci. Repousser ensuite la bielle et le piston afin de pouvoir tourner le vilebrequin sans être gêné.
Procéder ensuite de la même manière sur les 3 autres pistons.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque chapeau et de leurs coussinets respectifs!
Procéder ensuite de la même manière sur les 3 autres pistons.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque chapeau et de leurs coussinets respectifs!
Dépose du vilebrequin :
Retirer les vis des chapeaux de palier du vilebrequin et retirer ensuite les 3 chapeaux de paliers.
Remarque : chaque chapeau est bien spécifique mais il est tout de même préférable de bien repérer leurs emplacements et leurs sens.
Remarque : chaque chapeau est bien spécifique mais il est tout de même préférable de bien repérer leurs emplacements et leurs sens.
Une fois le vilebrequin déposé, retirer aussi les coussinets et les cales encore présentes sur le bloc moteur :
- Palier volant moteur ⇒ 1 coussinet
- Palier central ⇒ 1 coussinet et 2 cales
- Palier distribution ⇒ 1 coussinet
Attention : en cas de réutilisation, bien repérer l'emplacement et le sens de chaque cales et coussinets!
- Palier volant moteur ⇒ 1 coussinet
- Palier central ⇒ 1 coussinet et 2 cales
- Palier distribution ⇒ 1 coussinet
Attention : en cas de réutilisation, bien repérer l'emplacement et le sens de chaque cales et coussinets!
Dépose des pistons et des chemises
Dépose des pistons :
Retirer les 4 pistons par le bas de la chemise en tirant dessus doucement à l'aide de sa bielle.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque piston!
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque piston!
Dépose des chemises :
Les chemises sont normalement bien collées et il est généralement nécessaire de les chasser par en dessous en tapant dessus avec un morceau de bois afin de ne pas les abimer (prévoir évidement quelque chose pour les réceptionner lorsqu'elles vont tomber).
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque chemise!
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque chemise!
Contrôle et changement du thermocontact de chauffe moteur
Contrôle et changement du thermocontact de chauffe moteur |
Modèles concernés : tous les modèles de Renault 4
Sur les tableaux de bord de 1ère génération (1961-1967) et sur les tableaux de bord 2ème génération (1968-1982) le témoin de chauffe est le même que celui du témoin de pression d'huile. C'est pourquoi sur ceux-ci le dessin du témoin est une burette d'huile.
Sur les tableaux de bord de 3ème génération (1983-1992), il y a 2 témoins bien séparés pour la température moteur et le pression d'huile.
Important : sur tous les modèles de Renault 4 le témoin de chauffe doit s'allumer lorsque le contacteur antivol est en position "M" et s'éteindre dès que le moteur tourne. Si ce n'est pas le cas, commencer par contrôler l'ampoule du témoin au niveau du tableau de bord.
Le thermocontact est positionné sur la culasse (au même endroit que pour les moteurs Cléon, cf. plus bas).
Pour le déposer il suffit juste de débrancher le fil et de retirer la vis de fixation.
Remarque : un thermocontact étant un interrupteur il n'y a pas de borne positive ou négative, le sens des branchements n'a donc pas d'impact sur son fonctionnement.
Pour cet essai, j'ai utilisé de l'huile de tournesol dont le point d'ébullition est supérieur à 200°C.
A température ambiante la lampe témoin doit être éteinte.
Chauffer le liquide et contrôler sa température à l'aide d'un thermomètre fiable et adapté.
Lorsque la température atteint le seuil de déclenchement (ici 115°C ±5°C pour la sonde Billancourt et 111°C ±?°C pour la sonde Cléon) la lampe doit s'allumer. Si l'on refroidi le liquide la lampe doit s'éteindre.
En cas de dysfonctionnement ou de déviation par rapport à la température normal de fonctionnement changer le thermocontact.
Dans le cas des moteurs Billancourt refaire le plein de liquide de refroidissement.
Thermocontact?
Le thermocontact est un interrupteur qui se ferme lorsqu'un seuil de température est atteint. Cet interrupteur est relié au tableau de bord et allume le témoin de chauffe lorsque que la température critique du moteur est atteinte.Sur les tableaux de bord de 1ère génération (1961-1967) et sur les tableaux de bord 2ème génération (1968-1982) le témoin de chauffe est le même que celui du témoin de pression d'huile. C'est pourquoi sur ceux-ci le dessin du témoin est une burette d'huile.
Sur les tableaux de bord de 3ème génération (1983-1992), il y a 2 témoins bien séparés pour la température moteur et le pression d'huile.
Important : sur tous les modèles de Renault 4 le témoin de chauffe doit s'allumer lorsque le contacteur antivol est en position "M" et s'éteindre dès que le moteur tourne. Si ce n'est pas le cas, commencer par contrôler l'ampoule du témoin au niveau du tableau de bord.
Contrôle du faisceau électrique
Réaliser un shunt entre le connecteur du termocontact et un élement métallique de carrosserie ⇒ le témoin du tableau de bord doit alors s'allumer. Si ce n'est pas le cas, il faut revoir le faisceau électrique (problème de corrosion des contacts, problème de masse, fil coupé,...).
Dépose du thermocontact
Moteur Billancourt avant avril 1962 :Le thermocontact est positionné sur la culasse (au même endroit que pour les moteurs Cléon, cf. plus bas).
Pour le déposer il suffit juste de débrancher le fil et de retirer la vis de fixation.
Moteur Billancourt après avril 1962 :
Le thermocontact est visé dans la pompe à eau.
Pour le déposer il faut commencer par réaliser une vidange du liquide de refroidissement, puis débrancher le fil et enfin simplement dévisser le thermocontact.
Le thermocontact est visé dans la pompe à eau.
Pour le déposer il faut commencer par réaliser une vidange du liquide de refroidissement, puis débrancher le fil et enfin simplement dévisser le thermocontact.
Moteur Cléon :
Le thermocontact est positionné sur la culasse.
Pour le déposer il suffit juste de débrancher le fil et de retirer la vis de fixation.
Le thermocontact est positionné sur la culasse.
Pour le déposer il suffit juste de débrancher le fil et de retirer la vis de fixation.
Contrôle du fonctionnement du thermocontact
Valeurs de fonctionnement :
Moteur | Modèles | Allumage du témoin de chauffe |
Moteur Billancourt | 1er montage (modèles 1962-1963) | Allumé de 0 à 46°C Éteint de 46 à 112°C Allumé à partir de 112°C ±3°C |
2nd montage | Allumé à partir de 112°C | |
3ème montage | Allumé à partir de 115°C ±5°C | |
Moteur Cléon | Modèle 1 (Selon RTA et MR) | Allumé à partir de 115°C |
Modèle 2 | Allumé à partir de 111°C |
Remarque : la température de déclenchement est généralement frappée sur le thermocontact.
Malheureusement je n'ai pas d'exemple pour les modèles Billancourt 1er et 2nd montage.
Malheureusement je n'ai pas d'exemple pour les modèles Billancourt 1er et 2nd montage.
Méthode de contrôle :
Attention!
Cette méthode nécessite l'utilisation d'une source de chaleur et la manipulation de liquide porté à haute température. Les risques de brulure sont donc très importants.
Ces manipulations doivent être réalisées de manière rigoureuse avec toutes les précautions nécessaire.
Cette méthode nécessite l'utilisation d'une source de chaleur et la manipulation de liquide porté à haute température. Les risques de brulure sont donc très importants.
Ces manipulations doivent être réalisées de manière rigoureuse avec toutes les précautions nécessaire.
Réaliser le montage en suivant le schéma ci-contre :
- Brancher une lampe témoin entre la borne + de la batterie et une des bornes du thermocontact
- Brancher la 2nd borne du thermocontact sur la borne - de la batterie
- Plonger et maintenir le thermocontact (partie filetée pour les Billancourt ou partie percée pour les moteurs Cléon) dans un liquide adapté qui peut monter à la température souhaitée sans entrer en ébullition
- Brancher une lampe témoin entre la borne + de la batterie et une des bornes du thermocontact
- Brancher la 2nd borne du thermocontact sur la borne - de la batterie
- Plonger et maintenir le thermocontact (partie filetée pour les Billancourt ou partie percée pour les moteurs Cléon) dans un liquide adapté qui peut monter à la température souhaitée sans entrer en ébullition
Pour cet essai, j'ai utilisé de l'huile de tournesol dont le point d'ébullition est supérieur à 200°C.
A température ambiante la lampe témoin doit être éteinte.
Chauffer le liquide et contrôler sa température à l'aide d'un thermomètre fiable et adapté.
Lorsque la température atteint le seuil de déclenchement (ici 115°C ±5°C pour la sonde Billancourt et 111°C ±?°C pour la sonde Cléon) la lampe doit s'allumer. Si l'on refroidi le liquide la lampe doit s'éteindre.
En cas de dysfonctionnement ou de déviation par rapport à la température normal de fonctionnement changer le thermocontact.
Repose du thermocontact :
Revisser le thermocontact à son emplacement et rebrancher le fil.Dans le cas des moteurs Billancourt refaire le plein de liquide de refroidissement.
Contrôle et changement du manocontact de pression d'huile
Contrôle et changement du manocontact de pression d’huile moteur |
Modèles concernés : tous les modèles de Renault 4
Sur les tableaux de bord de 1ère génération (1961-1967) et sur les tableaux de bord 2ème génération (1968-1982) le témoin de pression d'huile est le même que celui du témoin de chauffe moteur.
Sur les tableaux de bord de 3ème génération (1983-1992), la fermeture du manocontact entraîne l'allumage du témoin de pression d'huile et du témoin du chauffe moteur.
Important : sur tous les modèles de Renault 4 le témoin de pression d'huile doit doit s'allumer lorsque le contacteur antivol est en position "M" et s'éteindre dès que le moteur tourne. Si ce n'est pas le cas, commencer par contrôler l'ampoule du témoin au niveau du tableau de bord.
Filetage : M14 x 1,5
Remarque : Ce manocontact n'a pas pour vocation de contrôler que la pression d'huile est suffisante pour le bon fonctionnement du moteur mais juste pour contrôler la présence d'huile dans le circuit de graissage.
Ci-dessous les valeurs de pression d'huile pour les moteurs Billancourt et Cléon :
Remarque : un manocontact étant un interrupteur il n'y a pas de borne positive ou négative, le sens des branchements n'a donc pas d'impact sur son fonctionnement.
En cas de dysfonctionnement ou de déviation par rapport à la pression normale de fonctionnement changer le manocontact.
Manocontact?
Le manocontact est un interrupteur qui s'ouvre dès qu'une pression bien définie est atteinte. Cet interrupteur est relié au tableau de bord et éteins le voyant de pression d'huile lorsque la pression d'huile moteur est supérieure à 0,35 bar.Sur les tableaux de bord de 1ère génération (1961-1967) et sur les tableaux de bord 2ème génération (1968-1982) le témoin de pression d'huile est le même que celui du témoin de chauffe moteur.
Sur les tableaux de bord de 3ème génération (1983-1992), la fermeture du manocontact entraîne l'allumage du témoin de pression d'huile et du témoin du chauffe moteur.
Important : sur tous les modèles de Renault 4 le témoin de pression d'huile doit doit s'allumer lorsque le contacteur antivol est en position "M" et s'éteindre dès que le moteur tourne. Si ce n'est pas le cas, commencer par contrôler l'ampoule du témoin au niveau du tableau de bord.
Caractéristique :
Pression d'ouverture (extinction de l'ampoule) : 0,35 barFiletage : M14 x 1,5
Remarque : Ce manocontact n'a pas pour vocation de contrôler que la pression d'huile est suffisante pour le bon fonctionnement du moteur mais juste pour contrôler la présence d'huile dans le circuit de graissage.
Ci-dessous les valeurs de pression d'huile pour les moteurs Billancourt et Cléon :
Moteur | Pression d'huile |
Moteur Billancourt | - 1,2 bar minimum à 500 tours/min (ralenti) - 2,4 bars minimum à 4000 tours/minutes |
Moteur Cléon | - 0,7 bar minimum à 500 tours/min (ralenti) - 3,5 bars minimum à 4000 tours/minutes |
Contrôle du faisceau électrique
Réaliser un shunt entre le connecteur du manocontact et un élement métallique de carrosserie ⇒ le témoin du tableau de bord doit alors s'allumer. Si ce n'est pas le cas, il faut revoir le faisceau électrique (problème de corrosion des contacts, problème de masse, fil coupé,...).
Dépose du manocontact
Sur les moteurs Billancourt ou Cléon le manocontact est situé sur le bloc moteur non loin du filtre à huile.
Pour le déposer il suffit de débrancher le fil et de le dévisser.
Pour le déposer il suffit de débrancher le fil et de le dévisser.
Contrôle du fonctionnement du manocontact
Réaliser le montage en suivant le schéma ci-contre :
- Brancher une lampe témoin entre la borne + de la batterie et une des bornes du manocontact
- Brancher la 2nd borne du manocontact sur la borne - de la batterie
- Brancher le manocontact sur un compresseur muni d'un manomètre suffisamment sensible.
- Brancher une lampe témoin entre la borne + de la batterie et une des bornes du manocontact
- Brancher la 2nd borne du manocontact sur la borne - de la batterie
- Brancher le manocontact sur un compresseur muni d'un manomètre suffisamment sensible.
Remarque : un manocontact étant un interrupteur il n'y a pas de borne positive ou négative, le sens des branchements n'a donc pas d'impact sur son fonctionnement.
A une pression de 0 bar la lampe témoin doit être allumée.
Augmenter doucement la pression et lorsqu'elle atteint 0,35 bar la lampe doit s'éteindre. Si l'on remet le circuit à pression atmosphérique (manomètre à 0), la lampe doit se rallumer.
Augmenter doucement la pression et lorsqu'elle atteint 0,35 bar la lampe doit s'éteindre. Si l'on remet le circuit à pression atmosphérique (manomètre à 0), la lampe doit se rallumer.
En cas de dysfonctionnement ou de déviation par rapport à la pression normale de fonctionnement changer le manocontact.
Repose du manocontact
Revisser le manocontact à son emplacement sans oublier la rondelle en cuivre et rebrancher le fil.Dépose et contrôle de la pompe à huile (moteur Billancourt)
Dépose et contrôle de la pompe à huile (moteur Billancourt) |
Modèles concernés : Renault 4 montées avec un moteur Billancourt (747, 782 et 845 cm3)
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Ci-contre : circuit de lubrification d'un moteur Cléon type 688
Cette lubrification doit être réalisée avec une pression définie par rapport au régime moteur :
- pression de lubrification trop basse ⇒ mauvaise lubrification et usure des éléments en mouvement (pouvant aller jusqu'au serrage du moteur)
- pression trop importante ⇒ risque de détérioration des joints et donc de fuites d'huile
Remarque : le capteur de pression d'huile vissé dans le bloc moteur permet juste de vérifier la présence d'huile dans le circuit de lubrification, mais ne vérifie pas la conformité de la pression d'huile.
Cela entraîne des différences de caractéristiques pour le ressort du clapet de décharge :
Le jeu entre les pignons et le corps de la pompe doit être compris entre 0,15 et 0,20 mm.
A noter aussi que depuis février 1972 la pompe à huile est centré sur le bloc moteur à l'aide d'une bague.
Attention : les pompes à huile ne sont pas les même pour les moteurs Billancourt et les moteurs Cléon, notamment car elles ne délivrent pas la même pression de lubrification. Pas d'inquiétude cependant car il n'est pas possible de monter une pompe Billancourt sur un Cléon et vice-versa.
Pour terminer refaire le plein d'huile moteur (contenance : 2,5 litres + 0,25 litre pour le filtre à huile)
Attention : comme après chaque changement de joint, penser à contrôler l'absence de fuite durant les premières périodes d'utilisation.
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Il existe plusieurs méthodes pour différencier les moteurs Cléon (956 et 1108cm3) des moteurs Billancourt (747, 782 et 845 cm3) sur une 4L et à mon sens le plus simple est de se fier à la position du radiateur de liquide de refroidissement :
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
La pompe à huile : sa vie, son œuvre...
Le rôle de la pompe à huile est de lubrifier les éléments en mouvements du moteur (arbre à cames, vilebrequin, culbuteurs). Pour ce faire elle aspire l'huile au fond du carter moteur pour l'envoyer dans le circuit de lubrification (avec passage éventuel par un filtre à huile). L'huile retourne ensuite par gravité dans le carter après avoir traversé les éléments lubrifiés.Ci-contre : circuit de lubrification d'un moteur Cléon type 688
Cette lubrification doit être réalisée avec une pression définie par rapport au régime moteur :
- pression de lubrification trop basse ⇒ mauvaise lubrification et usure des éléments en mouvement (pouvant aller jusqu'au serrage du moteur)
- pression trop importante ⇒ risque de détérioration des joints et donc de fuites d'huile
Remarque : le capteur de pression d'huile vissé dans le bloc moteur permet juste de vérifier la présence d'huile dans le circuit de lubrification, mais ne vérifie pas la conformité de la pression d'huile.
Dépose de la pompe à huile
Remarque : ce tutoriel décris la dépose de la pompe à huile sur un moteur en place. Pour un moteur déjà déposé c'est donc encore plus simple...
Certaines photos ont d'ailleurs été réalisées sur un moteur déposé pour plus de clarté.
Commencer par réaliser la vidange du moteur.
Certaines photos ont d'ailleurs été réalisées sur un moteur déposé pour plus de clarté.
Commencer par réaliser la vidange du moteur.
Retirer les 4 écrous et rondelles de la traverse tubulaire et repousser les vis au maximum vers l'arrière. Faire ensuite pivoter la traverse tubulaire pour la déposer (certains trous de la traverse sont ouverts permettant de la faire pivoter même si les vis ne sont presque pas repoussées).
Déposer la barre anti-roulis :
- positionner un cric sous la barre anti-roulis et retirer les 2 supports de silentblocs fixés sur les brancards (2 écrous par supports)
- redescendre doucement le cric pour relâcher la barre anti-roulis
- désemmancher la barre des silentblocs des trains de suspension avant
- positionner un cric sous la barre anti-roulis et retirer les 2 supports de silentblocs fixés sur les brancards (2 écrous par supports)
- redescendre doucement le cric pour relâcher la barre anti-roulis
- désemmancher la barre des silentblocs des trains de suspension avant
Une fois le carter déposé, remettre en place la vis inférieure de la boite de vitesse pour éviter que l'huile de la boite ne coule.
Caractéristiques de la pompe à huile :
La pompe à huile des moteurs Billancourt a subi plusieurs modifications au niveau du clapet de décharge :
1er modèle : clapet maintenu par un bouchon fileté avec arrêtoir
2ème modèle : (courant 1966) remplacement du bouchon fileté par un bouchon expansible
3ème modèle : (depuis novembre 1970) clapet maintenu par un bouchon vissé
⇒ Ces 3 modèles sont cependant compatible avec tous les moteurs Billancourt.
1er modèle : clapet maintenu par un bouchon fileté avec arrêtoir
2ème modèle : (courant 1966) remplacement du bouchon fileté par un bouchon expansible
3ème modèle : (depuis novembre 1970) clapet maintenu par un bouchon vissé
⇒ Ces 3 modèles sont cependant compatible avec tous les moteurs Billancourt.
Cela entraîne des différences de caractéristiques pour le ressort du clapet de décharge :
Caractéristiques du ressort | 1er modèle | 2ème modèle | 3ème modèle |
Longueur libre (mm) | 41 | 29,5 | 38,5 |
Nombre de spires utiles | 10 | 10 | ? |
Diamètre du fil (mm) | 0,8 | 0,8 | ? |
Diamètre extérieur (mm) | 10 | 14 | ? |
Tarage (bar) | 2,5 | 2,5 | 2,5 |
Le jeu entre les pignons et le corps de la pompe doit être compris entre 0,15 et 0,20 mm.
A noter aussi que depuis février 1972 la pompe à huile est centré sur le bloc moteur à l'aide d'une bague.
Attention : les pompes à huile ne sont pas les même pour les moteurs Billancourt et les moteurs Cléon, notamment car elles ne délivrent pas la même pression de lubrification. Pas d'inquiétude cependant car il n'est pas possible de monter une pompe Billancourt sur un Cléon et vice-versa.
Démontage et contrôle de la pompe à huile
Sur les modèles de pompe à huile avec une crépine maintenue par un fil de fer, déposer la crépine en coupant le fil.
Sur les modèles plus récents, la crépine est maintenue grâce à une des 4 vis du couvercle (cf. plus bas).
Sur les modèles plus récents, la crépine est maintenue grâce à une des 4 vis du couvercle (cf. plus bas).
Si besoin : sur le couvercle défreiner et dévisser le bouchon fileté du clapet de décharge et retirer le ressort et la bille.
Attention : les collerettes du bouchon sont très fragiles!
Attention : les collerettes du bouchon sont très fragiles!
Retirer les 4 vis de fixation du couvercle et sortir le pignon fou et le pignon d'entraînement.
La position des vis dépend du modèle de pompe à huile (modèle "ancien" ou modèle "récent")
La position des vis dépend du modèle de pompe à huile (modèle "ancien" ou modèle "récent")
Nettoyer toutes les pièces et les vérifier :
- contrôler (dans la mesure du possible) l'état et les caractéristiques du ressort et de la bille du clapet de décharge
- contrôler l'état des pignons (pas d'usures prononcées ou de casse)
- vérifier l'état des cannelures de l'arbre d'entraînement
- contrôler l'état du siège (pas d'usure prononcée)
- contrôler (dans la mesure du possible) l'état et les caractéristiques du ressort et de la bille du clapet de décharge
- contrôler l'état des pignons (pas d'usures prononcées ou de casse)
- vérifier l'état des cannelures de l'arbre d'entraînement
- contrôler l'état du siège (pas d'usure prononcée)
Remonter le pignon fou, ainsi que le pignon d'entraînement et contrôler le jeu entre le pignon et le corps de la pompe : au dessus de 0,20mm de jeu il convient de changer les pignons (ou la pompe).
Un fois tous les contrôles effectués, remonter la pompe à huile en suivant les opérations de démontage dans le sens inverse.
Ne pas oublier de mater la collerette du bouchon visé du clapet de décharge.
Ne pas oublier de mater la collerette du bouchon visé du clapet de décharge.
Repose de la pompe à huile
Remarque : les photos ont été réalisées sur un moteur déposé pour plus de clarté Visser 4 goujons aux extrémités du bloc moteur au plus près des paliers de vilebrequin. Ces goujons permettront de faciliter le centrage et la pose des joints en liège et du carter.
Positionner en premier le joint de palier "arrière", c'est à dire le palier de vilebrequin coté distribution et enduire ses extrémités de pâte à joint adaptée.
Poser ensuite les joints latéraux. Les extrémités des joints latéraux doivent recouvrir le joint de palier arrière.
Enduire la zone de recouvrement de pâte à joint adaptée.
Enduire la zone de recouvrement de pâte à joint adaptée.
Poser le joint de palier "avant", c'est à dire le palier de vilebrequin coté volant moteur. Enduire les extrémités du joint de palier qui doivent reposer sur les joints latéraux.
Monter le carter en faisant bien attention à ne pas déplacer les joints.
Reposer les vis du carter (7 de chaque coté du bloc moteur + 4 sur la boite de vitesse) en n'oubliant pas de remplacer les 4 goujons posés précédemment.
Les 2 vis de carter à empreinte pour tournevis sont positionnées à l'arrière du carter (coté distribution) ⇒ moteur en place cela permet de retirer ces vis grace aux trous spécifiques présents dans le châssis (merci à Xavier pour l'astuce!).
Reposer les vis du carter (7 de chaque coté du bloc moteur + 4 sur la boite de vitesse) en n'oubliant pas de remplacer les 4 goujons posés précédemment.
Les 2 vis de carter à empreinte pour tournevis sont positionnées à l'arrière du carter (coté distribution) ⇒ moteur en place cela permet de retirer ces vis grace aux trous spécifiques présents dans le châssis (merci à Xavier pour l'astuce!).
Pour terminer refaire le plein d'huile moteur (contenance : 2,5 litres + 0,25 litre pour le filtre à huile)
Attention : comme après chaque changement de joint, penser à contrôler l'absence de fuite durant les premières périodes d'utilisation.
Dépose et contrôle de la pompe à huile (moteur Cléon)
Dépose et contrôle de la pompe à huile (moteur Cléon) |
Modèles concernés : Renault 4 montées avec un moteur Cléon (956 et 1108 cm3)
Juin 1975 ⇒ Fourgonnette longue R2370 et break long R2430 (elles ne s'appelleront F6 qu'à partir de 1978)
Janvier 1978 ⇒ 4L GTL R1128
1979 ⇒ Fourgonnette longue pick-up bâchée 3C2370 réalisée par Teilhol
1983 ⇒ Fourgonnette F4 R210B et F4 Break 239B
Mai 1986 ⇒ 4L TL 112C
Ci-contre : circuit de lubrification d'un moteur Cléon type 688
Cette lubrification doit être réalisée avec une pression définie par rapport au régime moteur :
- pression de lubrification trop basse ⇒ mauvaise lubrification et usure des éléments en mouvement (pouvant aller jusqu'au serrage du moteur)
- pression trop importante ⇒ risque de détérioration des joints et donc de fuites d'huile
Juin 1975 ⇒ Fourgonnette longue R2370 et break long R2430 (elles ne s'appelleront F6 qu'à partir de 1978)
Janvier 1978 ⇒ 4L GTL R1128
1979 ⇒ Fourgonnette longue pick-up bâchée 3C2370 réalisée par Teilhol
1983 ⇒ Fourgonnette F4 R210B et F4 Break 239B
Mai 1986 ⇒ 4L TL 112C
Il existe plusieurs méthodes pour différencier les moteurs Cléon (956 et 1108cm3) des moteurs Billancourt (747, 782 et 845 cm3) sur une 4L et à mon sens le plus simple est de se fier à la position du radiateur de liquide de refroidissement :
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
La pompe à huile : sa vie, son œuvre...
Le rôle de la pompe à huile est de lubrifier les éléments en mouvements du moteur (arbre à cames, vilebrequin, culbuteurs). Pour ce faire elle aspire l'huile au fond du carter moteur pour l'envoyer dans le circuit de lubrification (avec passage éventuel par un filtre à huile). L'huile retourne ensuite par gravité dans le carter après avoir traversé les éléments lubrifiés.Ci-contre : circuit de lubrification d'un moteur Cléon type 688
Cette lubrification doit être réalisée avec une pression définie par rapport au régime moteur :
- pression de lubrification trop basse ⇒ mauvaise lubrification et usure des éléments en mouvement (pouvant aller jusqu'au serrage du moteur)
- pression trop importante ⇒ risque de détérioration des joints et donc de fuites d'huile
Remarque : le capteur de pression d'huile vissé dans le bloc moteur permet juste de vérifier la présence d'huile dans le circuit de lubrification, mais ne vérifie pas la conformité de la pression d'huile.
Dépose de la pompe à huile
Commencer par réaliser la vidange du moteur.
Remarque : ce tutoriel décris la dépose de la pompe à huile sur un moteur non déposé mais d'après différents retours d'expérience cette opération est assez complexe moteur en place. Il peut donc être pertinent d'envisager une dépose moteur-boite afin de réaliser les travaux sur la pompe à huile.
Remarque : ce tutoriel décris la dépose de la pompe à huile sur un moteur non déposé mais d'après différents retours d'expérience cette opération est assez complexe moteur en place. Il peut donc être pertinent d'envisager une dépose moteur-boite afin de réaliser les travaux sur la pompe à huile.
Déposer la barre anti-roulis :
- positionner un cric sous la barre anti-roulis et retirer les 2 supports de silentblocs fixés sur les brancards (2 écrous par supports)
- redescendre doucement le cric pour relâcher la barre anti-roulis
- désemmancher la barre des silentblocs des trains de suspension avant
- positionner un cric sous la barre anti-roulis et retirer les 2 supports de silentblocs fixés sur les brancards (2 écrous par supports)
- redescendre doucement le cric pour relâcher la barre anti-roulis
- désemmancher la barre des silentblocs des trains de suspension avant
Retirer les 14 vis du carter d'huile puis déposer le celui-ci. En fonction de son âge et des joints utilisés, il peut être bien collé.
Caractéristiques de la pompe à huile :
Il n'existe qu'un seul modèle de pompe à huile pour les moteurs Cléon de Renault 4 : sur cette pompe le clapet de décharge est situé entre le corps de la pompe et son couvercle (voir caractéristiques ci-dessous).Le jeu entre les pignons et le corps de la pompe doit être compris entre 0,15 et 0,20 mm.
Remarque importante : Les caractéristiques que j'ai mesurées sur les pompes en ma possession (mesures effectuées sur 3 pompes) sont significativement différentes de celles données dans la RTA. Dans le doute je donne donc dans le tableau ci-dessous, les valeurs de la RTA ainsi que celle que j'ai personnellement mesurées :
Caractéristiques du clapet de décharge | Selon RTA | Selon Pompes démontées pour le tutoriel | |
Ressort | Longueur libre (mm) | 29,5 | 45,5 |
Nombre de spires utiles | 10 | 12 | |
Diamètre du fil (mm) | 0,8 | 1,1 | |
Tarage (bar) | 3,6 | ?? | |
Bille | Diamètre (mm) | 9,92 | 9,92 |
Attention : les pompes à huile ne sont pas les même pour les moteurs Billancourt et les moteurs Cléon, notamment car elles ne délivrent pas la même pression de lubrification. Pas d'inquiétude cependant car il n'est pas possible de monter une pompe Billancourt sur un Cléon et vice-versa.
Démontage et contrôle de la pompe à huile
Desserrer progressivement les 4 vis de fixation du couvercle de manière à empêcher l'éjection du siège, de la bille, et du ressort du clapet de décharge.
Retirer les éléments composants le clapet de décharge ainsi que le pignon fou et le pignon d'entraînement.
Nettoyer toutes les pièces et les vérifier :
- contrôler (dans la mesure du possible) l'état et les caractéristiques du ressort et de la bille du clapet de décharge
- contrôler l'état du siège des pignons (pas d'usure prononcée)
- contrôler l'état des pignons (pas d'usures prononcées ou de casse)
- vérifier l'état des cannelures de l'arbre d'entraînement
Remonter le pignon fou ainsi que le pignon d'entraînement et contrôler le jeu entre les pignons et le corps de la pompe à l'aide d'une cale d'épaisseur : au-dessus de 0,20mm de jeu il convient de changer les pignons (ou la pompe...).
Une fois tous les contrôles effectués, remonter la pompe à huile en suivant les opérations de démontage dans le sens inverse.
Repose de la pompe à huile
Remarque : les photos ont été réalisées sur un moteur déposé pour plus de clarté Visser 4 goujons aux extrémités du bloc moteur au plus près des paliers de vilebrequin. Ces goujons permettront de faciliter le centrage et la pose des joints et du carter.
Positionner en premier les 2 joints caoutchouc de paliers puis les 2 joints latéraux qui doivent recouvrir les extrémités des joints de paliers.
Il est possible de rajouter quelques points de colles type cyanolite afin de maintenir les joints ne place (surtout dans le cas de travaux sans dépose moteur).
Il est possible de rajouter quelques points de colles type cyanolite afin de maintenir les joints ne place (surtout dans le cas de travaux sans dépose moteur).
Monter le carter en faisant bien attention à ne pas déplacer les joints.
Reposer les vis du carter en n'oubliant pas de remplacer les 4 goujons posés précédemment.
Les 2 vis de carter à empreinte pour tournevis sont positionnées à l'arrière du carter (coté distribution) ⇒ moteur en place cela permet de retirer ces vis grace aux trous spécifiques présents dans le châssis (merci à Xavier pour l'astuce!).
Reposer les vis du carter en n'oubliant pas de remplacer les 4 goujons posés précédemment.
Les 2 vis de carter à empreinte pour tournevis sont positionnées à l'arrière du carter (coté distribution) ⇒ moteur en place cela permet de retirer ces vis grace aux trous spécifiques présents dans le châssis (merci à Xavier pour l'astuce!).
Méthode de recherche d'une cause d'anomalie de fonctionnement du moteur
Méthode de recherche d'une cause d'anomalie de fonctionnement du moteur |
La méthode décrite dans cet article permet de diagnostiquer la ou les cause(s) des pannes ou anomalies de fonctionnement du moteur.
Remarques :
- Cette méthode provient du document DS 1271 4ème édition de 1980 appartenant à la Régie Nationale des usines Renault.
- Elle est applicable à de nombreux véhicules Renault de l'époque et fait donc parfois référence à des équipements qui ne sont pas présents sur les Renault 4
- Elle est destinée au personnel des ateliers du réseau Renault et son utilisation implique la connaissance des méthodes de réparation décrites dans les manuels de réparation (dixit la page 3 dudit document)
- Difficultés de départ à froid
- Difficultés de départ à chaud
- Le moteur ne tire pas (mauvaises performances)
- Consommation d'essence élevée
- Le moteur démarre puis s'étouffe
- Ralenti instable
- Trou à la reprise
- A-coups en stabilisé
- Au départ à froid, ralenti accéléré trop long
- Détonation dans l'échappement
- Auto-allumage
- Cliquetis
- Fumées noires
- Consommation d'huile (Fumées bleues)
- Tableau bonus (pour ceux qui ont le courage de lire jusqu'au bout)
- Rechercher le tableau correspondant à l'anomalie constatée.
- Sur la ligne du numéro 1, s'informer du défaut ou de la cause probable puis effectuer le contrôle nécessaire.
- Si le contrôle est négatif, effectuer le réglage ou la réparation puis faire un essai du véhicule.
- Si le contrôle est positif ou si le défaut persiste après réglage ou réparation, passer au numéro 2.
- Sur la ligne du numéro 2, s'informer du défaut ou de la cause probable puis effectuer le contrôle nécessaire.
- Si le contrôle est négatif,...
- Si le contrôle est positif,…
- etc, avec les numéros 3 puis 4 puis 5…
Exemple : Soit un véhicule présentant des trous à la reprise :
- Au N°1 nous trouvons la cause la plus fréquente : réglage de la richesse du ralenti incorrect : contrôler la richesse du ralenti.
- Si la richesse du ralenti est incorrecte, régler le carburateur aux valeurs prescrites et essayer le véhicule pour voir si les trous à la reprise ont disparu.
- Si la richesse du ralenti est correcte, ou si l'essai du véhicule montre que les trous à la reprise persistent, passer au N°2.
- Au N°2, nous trouvons que la seconde cause possible est le fonctionnement défectueux de la pompe de reprise : vérifier sa pulvérisation, l'orientation du jet, la valeur de sa course...etc
- Si la pompe est bien réglée ou si l'essai du véhicule montre que les trous à la reprise persistent (ou si le véhicule n'a pas de pompe de reprise) passer au N°3.
- ...etc, pour vérifier dans l'ordre :
le filtre à air; l'angle de came; le point d'allumage; les courbes d'allumeur; les bougies; l'état et les réglages du carburateur; l'angle du papillon des gaz; l'orientation de l'ajutage d'automaticité; les prises d'air; et enfin, le réglage des culbuteurs.
Exemple : Un moteur qui développe 100 kW à + 15 °C au niveau de la mer développe lorsqu'il est utilisé à 2000 mètres par une température ambiante de 30 °C : 100 kW x 0,77 = 77 kW
Remarques :
- Cette méthode provient du document DS 1271 4ème édition de 1980 appartenant à la Régie Nationale des usines Renault.
- Elle est applicable à de nombreux véhicules Renault de l'époque et fait donc parfois référence à des équipements qui ne sont pas présents sur les Renault 4
- Elle est destinée au personnel des ateliers du réseau Renault et son utilisation implique la connaissance des méthodes de réparation décrites dans les manuels de réparation (dixit la page 3 dudit document)
Pour ma part je n'ai rien modifié dans cette méthode et me suis juste contenté de corriger les différentes fautes de frappe et d'orthographe.
Les différentes anomalies traitées dans cet article
- Le moteur ne part pas- Difficultés de départ à froid
- Difficultés de départ à chaud
- Le moteur ne tire pas (mauvaises performances)
- Consommation d'essence élevée
- Le moteur démarre puis s'étouffe
- Ralenti instable
- Trou à la reprise
- A-coups en stabilisé
- Au départ à froid, ralenti accéléré trop long
- Détonation dans l'échappement
- Auto-allumage
- Cliquetis
- Fumées noires
- Consommation d'huile (Fumées bleues)
- Tableau bonus (pour ceux qui ont le courage de lire jusqu'au bout)
Méthodologie :
Les vérifications doivent être effectuées dans l'ordre donné pour chaque tableau d'anomalies. En effet les défauts ou cause probable ont été classés dans l'ordre de fréquence, en commençant par le cas plus fréquent pour aller vers le cas le plus rare.- Rechercher le tableau correspondant à l'anomalie constatée.
- Sur la ligne du numéro 1, s'informer du défaut ou de la cause probable puis effectuer le contrôle nécessaire.
- Si le contrôle est négatif, effectuer le réglage ou la réparation puis faire un essai du véhicule.
- Si le contrôle est positif ou si le défaut persiste après réglage ou réparation, passer au numéro 2.
- Sur la ligne du numéro 2, s'informer du défaut ou de la cause probable puis effectuer le contrôle nécessaire.
- Si le contrôle est négatif,...
- Si le contrôle est positif,…
- etc, avec les numéros 3 puis 4 puis 5…
Exemple : Soit un véhicule présentant des trous à la reprise :
- Au N°1 nous trouvons la cause la plus fréquente : réglage de la richesse du ralenti incorrect : contrôler la richesse du ralenti.
- Si la richesse du ralenti est incorrecte, régler le carburateur aux valeurs prescrites et essayer le véhicule pour voir si les trous à la reprise ont disparu.
- Si la richesse du ralenti est correcte, ou si l'essai du véhicule montre que les trous à la reprise persistent, passer au N°2.
- Au N°2, nous trouvons que la seconde cause possible est le fonctionnement défectueux de la pompe de reprise : vérifier sa pulvérisation, l'orientation du jet, la valeur de sa course...etc
- Si la pompe est bien réglée ou si l'essai du véhicule montre que les trous à la reprise persistent (ou si le véhicule n'a pas de pompe de reprise) passer au N°3.
- ...etc, pour vérifier dans l'ordre :
le filtre à air; l'angle de came; le point d'allumage; les courbes d'allumeur; les bougies; l'état et les réglages du carburateur; l'angle du papillon des gaz; l'orientation de l'ajutage d'automaticité; les prises d'air; et enfin, le réglage des culbuteurs.
LE MOTEUR NE PART PAS
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Vitesse d'entrainement du démarreur insuffisante. | Vérifier : batterie, câblage, connecteur, démarreur. |
2 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
3 - Absence ou insuffisance de haute tension aux bougies. | Contrôler la présence de H.T., et en cas d'insuffisance, vérifier : l'angle de came, l'alimentation basse tension, l'état du contact du rupteur, du condensateur, du doigt d'allumeur, du distributeur, l'isolement. |
4 - Filtre à air encrassé. | Vérifier la cartouche et la remplacer si nécessaire. |
5 - Fonctionnement défectueux du volet de départ (à froid, à chaud). | Ressorts de rappel cassés, gomme ou usure sur les pièces du dispositif, ouverture positive insuffisante. |
6 - Arrivée d'essence au carburateur insuffisante. | Vérifier : pression - filtres à essence (dans réservoir sur R20 et R30) - réservoir vide. |
7 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
8 - Humidité, isolement : fils bougies, tête distributeur, doigt d'allumeur. | Sécher les éléments et vérifier l'état des isolants et des capuchons de bougies, |
9 - Pointeau - Niveau d'essence incorrect. | Vérifier le fonctionnement du pointeau - Régler le niveau d'essence. |
10 - Ordre des fils de bougies incorrect. | Rétablir l'ordre d'allumage. |
11 - Huile trop épaisse par temps froid. | Mettre de l'huile à viscosité conforme à la température ambiante. |
12 - Pression de compression trop faible | Vérifier : soupapes, segmentation. |
13 - Percolations. | Carburateur trop chaud : vérifier conformité et présence joint et cale isolante. |
14 - Gicleurs obstrués ou non conformes. | Consulter les valeurs de réglages - Contrôler ou remplacer les gicleurs. |
DIFFICULTÉS DE DÉPART A FROID
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Vitesse d'entraînement du démarreur insuffisante. | Vérifier : batterie, câblage, connecteur, démarreur. |
2 - Etincelage à la sortie haute tension trop faible. | Contrôle visuel de l'étincelle en l'absence d'autres moyens. |
3 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville on faible allure). |
4 - Arrivée d'essence au carburateur insuffisante. | Vérifier : pression - filtres à essence (dans réservoir sur R20 et R30) - réservoir vide. |
5 - Fonctionnement défectueux du volet de départ (à froid, à chaud). | Ressorts de rappel cassés, gomme ou usure sur les pièces du dispositif, ouverture positive insuffisante. |
6 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
7 - Angle de came déréglé. | Réglage du pourcentage de DWELL. |
8 - Humidité, Isolement : fils bougies, tête distributeur, doigt d'allumeur. | Sécher les éléments, vérifier l'état des isolants et des capuchons de bougies. |
9 - État et réglage du carburateur défectueux. | Démonter et remettre le carburateur en état. |
10 - Prise d'air additionnelle. | Vérifier : circuits et prises de dépression ajutage circuit ré aspiration – membrane capsule - joints collecteur et carburateur axe papillon. |
11 - Mauvaise qualité d'huile (niveau - viscosité - dilution). | Remplacer l'huile. |
12 - Pression de compression trop Faible. | Vérifier : soupapes, segmentation. |
DIFFICULTÉS DE DÉPART A CHAUD
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Fonctionnement défectueux du volet de départ (à froid ou à chaud). | Ressorts de rappel cassés, gomme ou usure sur les pièces du dispositif. |
2 - Angle de came déréglé. | Réglage du pourcentage de DWELL. |
3 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville on faible allure). |
4 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
5 - Noyage du moteur. | Mise en action du starter moteur chaud - étanchéité pointeau - niveau d'essence. |
6 - Prise d'air additionnelle. | Vérifier ; circuits et prises de dépression - ajutage circuit réaspiration - membrane capsule - joints collecteur et carburateur - axe papillon. |
7 - Percolations. | Carburateur trop chaud - vérifier conformité et présence joint et cale isolante. |
8 - Mauvaise qualité d'huile (niveau - viscosité - dilution). | Remplacer l'huile. |
9 - Pression de compression trop faible | Vérifier : soupape, segmentation. |
10 - Liquide de refroidissement trop chaud ou trop froid. | Vérifier ou remplacer le thermostat - encrassement radiateur. |
LE MOTEUR NE TIRE PAS (mauvaises performances)
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1- Ouverture insuffisante du papillon des gaz avec accélérateur à fond. | Régler la commande d'accélérateur. |
2 -Fonctionnement défectueux du volet de départ (à froid ou à chaud). | Ressorts de rappel cassés, gomme ou usure sur les pièces du dispositif. |
3 - Filtre à air encrassé. | Vérifier la cartouche et la remplacer si nécessaire. |
4 - Angle de came déréglé. | Réglage du pourcentage de DWELL. |
5 - Mauvais point d'allumage (calage et erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
6 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
7 - Courbes d'allumeur déréglées. | Vérifier : conformité, réglage, |
8 - État et réglage du carburateur. Gicleurs obstrués ou non-conformes. | Démonter et remettre le carburateur en état état. Consulter les valeurs de réglage - Contrôler ou remplacer les gicleurs. |
9 - Réglage des culbuteurs défectueux. | Effectuer le réglage. |
10 - Prise d'air additionnelle. | Vérifier : joints collecteur et carburateur, prises et circuits de dépression, ajutage circuit réaspiration, membrane capsule, jeu axe papillon. |
11 - Point dur au cours de la rotation du moteur. | Par élimination, bougies déposées, localiser les cylindres, les pièces en cause (bielles - pistons, etc,…). |
12 - Huile trop épaisse par temps froid, | Mettre de l'huile â viscosité conforme à la température ambiante. |
13 - Liquide de refroidissement trop chaud ou trop froid. | Vérifier ou remplacer le thermostat - encrassement radiateur. |
14 - Givrage du carburateur. | Vérifier le circuit de réchauffage du pied de carbu, le volet de répartition position HIVER. |
15 - Voiture "pas roulante". | Vérifier : frottement des freins - roulement des roues - pièces en contact. |
16 - Décalage de la distribution (saut de dent). | Vérifier le fonctionnement du tendeur de chaîne et recaler. |
17 - Echappement bouché - chicane dessoudée dans le silencieux. | Remplacer les pièces défectueuses. |
18 - Usure générale du moteur. | Révision générale. |
19 - Présence de tout accessoire modifiant le CX du véhicule. | Essais comparatifs avec et sans accessoire. |
CONSOMMATION D'ESSENCE ÉLEVÉE
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Filtre à air encrassé. | Vérifier la cartouche et la remplacer, si nécessaire. |
2 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
3 - Réglage de la richesse du ralenti incorrect. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
4 - Mauvaise position du volet de répartition "ÉTÉ - HIVER". | Sur dispositif thermostatique, vérifier le fonctionnement de la capsule. |
5 - Élimination du starter incorrecte. | Vérifier le fonctionnement (course du câble, élimination complète). |
6 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
7 - Non conformité de l'allumeur. | Remplacer l'allumeur. |
8 - État des pneus - pression de gonflage insuffisante. | Effectuer une consommation avec des pneus corrects. |
9 - Voiture pas roulante. | Frottement des freins - Roulement de roues - Pièces en contact. |
10 - Présence de tout accessoire modifiant le CX du véhicule. | Essais comparatifs avec ou sans accessoires. |
11 - État et réglage du carburateur incorrect. | Démonter et remettre le carburateur en état. |
12 – débit de la pompe à essence - pression trop élevée. | Relever la pression de la pompe à essence et régler. |
13 - Mauvaise qualité d'huile (niveau - viscosité - dilution). | Remplacer l'huile. |
14 - Huile trop épaisse par temps froid. | Mettre de l'huile â viscosité conforme à la température ambiante. |
15 - Pression de compression trop faible. | Vérifier : soupape, segmentation. |
16 - Liquide de refroidissement trop chaud ou trop froid. | Vérifier ou remplacer le thermostat - encrassement radiateur. |
17 – Réglage des trains avant ou arrière défectueux. | Reprendre les réglages de la géométrie des trains avant et arrière. |
LE MOTEUR DÉMARRE, PUIS S'ÉTOUFFE
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
l - Filtre à air encrassé | Vérifier la cartouche et la remplacer, si nécessaire. |
2 - Entrebâillement volets de départ après démarrage ne fonctionne pas. | Vérifier le fonctionnement et les réglages d'ouverture des volets après départ. |
3 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
4 - Ordre des fils de bougies incorrect. | Rétablir l'ordre d'allumage. |
5 - Mauvais état des contacts du rupteur - condensateur. | Vérifier : résistance, gommage, réglage angle de came, isolement. |
6 - Débit de la pompe à essence.- Pression, incorrects. | Relever la pression de pompe à essence et régler. |
7 - Prise d'air additionnelle. | Vérifier : joint collecteur et carburateur, prises et circuits dépression, ajutage circuits de réaspiration, membrane capsule, jeu axe papillon. |
8 - Arrivée d'essence au carburateur insuffisante. | Vérifier : pression - filtres à essence (dans réservoir sur R20 et R30) - réservoir vide. |
9 - Vapor lock (bulle gazeuse dans une canalisation d'essence). | Vérifier s'il n'y a pas un point chaud sur les canalisations d'essence. |
RALENTI INSTABLE
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Réglage de la vis de ralenti incorrect. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
2 - Angle de came déréglé. | Réglage du pourcentage de DWELL. |
3 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
4 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
5 - Courbe d'allumeur déréglée. | Vérifier : conformité, réglage. |
6 - Prise d'air additionnelle. | Vérifier : circuits et prises de dépression -ajutage circuit réaspiration – membrane capsule - axe papillon - joints collecteur et carburateur. |
7 - Angle du papillon des gaz incorrect. | Régler aux valeurs indiquées avec l'appareil Mot.522. |
8 - Pointeau - niveau essence incorrect. | Vérifier le fonctionnement du pointeau - régler le niveau d'essence. |
TROUS A LA REPRISE
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 – Réglage de la richesse du ralenti incorrect | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
2 - Fonctionnement pompe de reprise défectueux. | Vérifier : pulvérisation, orientation du Jet, réglage de la course. |
3 - Filtre à air encrassé. | Vérifier la cartouche et la remplacer, si nécessaire. |
4 - Angle de came déréglé. | Réglage du pourcentage de DWELL. |
5 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
6 - Courbes d'allumeur déréglées. | Vérifier : conformité, réglage. |
7 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
8 - État et réglage du carburateur incorrect. | Démonter et remettre le carburateur en état. Vérifier : orientation de l'ajutage d'automaticité (sur carburateur SOLEX), et jeu de Taxe de papillon. |
9 - Prise d'air additionnelle. | Vérifier : joint collecteur et carburateur, prises et circuits dépression, ajutage circuit réaspiration. |
10 - Réglage des culbuteurs défectueux. | Effectuer le réglage. |
A-COUPS EN STABILISE
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1- Réglage de la richesse du ralenti incorrect. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
2 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
3 - Excès de jeu à l'axe du papillon des gaz. | Remettre le carburateur en état et régler aux valeurs indiquées, avec appareil Mot. 522. |
4 - Angle de came déréglé, | Réglage du pourcentage de DWELL. |
5 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère), | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
6 - Etat et réglage du carburateur. Orientation de l'ajutage d'automaticité (sur carburateur SOLEX). | Démonter et remettre le carburateur en état. Nettoyer minutieusement les conduits, si non conforme, remplacer la cuve. |
7 - Courbes d'allumeur déréglées. | Vérifier : conformité, réglage. |
AU DÉPART A FROID, RALENTI ACCÉLÉRÉ TROP LONG
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Réglage de la richesse du ralenti incorrect. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
2 - Fonctionnement défectueux du volet de départ (à froid ou à chaud). | Ressorts de rappel cassés, gomme ou usure sur les pièces du dispositif. |
3 - Axe du papillon des gaz ou commande d'accélérateur gommé. | Démontage - nettoyage - graissage. |
4 - Mauvais positionnement du boitier du bilame. | Réaligner le boitier du bilame à l'aide des repères. |
5 - Circuits d'eau chaude du boitier du bilame partiellement obstrués. | Nettoyer ou remplacer les pièces défectueuses. |
6 - Fonctionnement du bilame défectueux. | Raccorder le boitier à une source d'eau chaude pour contrôler. |
7 - Réglage de l'ouverture positive trop grande | Régler l'ouverture positive. |
DÉTONATION DANS L'ÉCHAPPEMENT
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Réglage de la richesse du ralenti incorrect. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
2 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
3 - État et réglage du carburateur défectueux, | Démonter et remettre le carburateur en état. |
4 - Trop faible Indice d'octane du carburant utilisé. | Faire un essai avec une nourrice de carburant approprié. |
5 - Prise d'air dans l'échappement. | Vérifier l'échappement, le collecteur et son joint. |
AUTO-ALLUMAGE
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Réglage de la richesse du ralenti incorrect. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
2 - Trop faible indice d'octane du carburant utilisé. | Faire un essai avec une nourrice de carburant approprié. |
3 - Bougies défectueuses. | Vérifier : réglage, conformité, état (encrassement par utilisation ville ou faible allure). |
4 - Liquide de refroidissement trop chaud ou trop froid. | Vérifier ou remplacer le thermostat - encrassement radiateur. |
CLIQUETIS
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Mauvais point d'allumage (calage - erreur de repère). | Après vérification de l'angle de came, refaire le calage. |
2 - Non conformité de l'allumeur. | Remplacer l'allumeur. |
3 - Courbes d'allumeur déréglées. | Vérifier : conformité, réglage. |
4 - Trop faible indice d'octane du carburant utilisé. | Faire un essai avec une nourrice de carburant approprié. |
5 - État et réglage du carburateur défectueux. | Démonter et remettre le carburateur en état. |
FUMÉES NOIRES
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Filtre à air encrassé. | Vérifier la cartouche et la remplacer, si nécessaire. |
2 - Réglage de la richesse du ralenti trop riche. | Régler aux valeurs prescrites avec les appareils de contrôle homologués. |
3 - Élimination du starter incorrecte. | Vérifier le fonctionnement (course du câble, élimination complète). |
4 - Fonctionnement du volet de départ défectueux (à froid ou à chaud). | Ressorts de rappel cassés, gomme ou usure sur les pièces du dispositif. |
5 - Pointeau - niveau d'essence trop élevé. | Vérifier le fonctionnement du pointeau - régler le niveau d'essence. |
6 - Débit de la pompe à essence ou pression trop élevés. | Relever la pression de pompe à essence et régler. |
7 - État et réglage du carburateur incorrect. | Démonter et remettre le carburateur en état. |
CONSOMMATION D'HUILE (FUMÉES BLEUES)
Défauts – Causes probables | Contrôle – Remèdes |
1 - Circuit de réaspiration des vapeurs d'huiles défectueux. | Tuyaux obstrués, coudés, ajutage non conforme. |
2 - Mauvaise qualité d'huile (niveau - viscosité - dilution). | Remplacer l'huile. |
3 - Pression de compression trop faible. | Vérifier : soupapes, segmentation. |
4 - Mauvaise étanchéité des queues de soupapes. | Vérifier : joints éventuels et usure. |
5 - Usure générale du moteur. | Révision générale. |
ET LE TABLEAU BONUS!
VARIATION DE LA PUISSANCE D'UN MOTEUR EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE ET DE L'ALTITUDE :
Altitude au dessus du niveau de la mer | Températures en degrés C | |||||||
-30 | -20 | -10 | 0 | +15 | +30 | +40 | +50 | |
0 m | 1,10 | 1,07 | 1,05 | 1,03 | 1,00 | 0,97 | 0,96 | 0,94 |
600 m | 1,02 | 0,99 | 0,98 | 0,96 | 0,93 | 0,91 | 0,89 | 0,87 |
800 m | 1,00 | 0,97 | 0,95 | 0,93 | 0,91 | 0,89 | 0,87 | 0,85 |
1 000 m | 0,97 | 0,95 | 0,93 | 0,91 | 0,89 | 0,87 | 0,85 | 0,84 |
1 200 m | 0,94 | 0,92 | 0,91 | 0,89 | 0,87 | 0,85 | 0,83 | 0,82 |
1 400 m | 0,92 | 0,90 | 0,89 | 0,87 | 0,85 | 0,83 | 0,81 | 0,80 |
1 600 m | 0,90 | 0,88 | 0,87 | 0,85 | 0,83 | 0,80 | 0,79 | 0,78 |
1 800 m | 0,88 | 0,86 | 0,84 | 0,83 | 0,81 | 0,79 | 0,77 | 0,76 |
2 000 m | 0,85 | 0,84 | 0,82 | 0,81 | 0,79 | 0,77 | 0,75 | 0,74 |
2 200 m | 0,84 | 0,82 | 0,80 | 0,79 | 0,77 | 0,75 | 0,74 | 0,72 |
2 600 m | 0,80 | 0,78 | 0,77 | 0,75 | 0,73 | 0,71 | 0,70 | 0,69 |
3 000 m | 0,76 | 0,74 | 0,73 | 0,72 | 0,70 | 0,68 | 0,67 | 0,66 |
Exemple : Un moteur qui développe 100 kW à + 15 °C au niveau de la mer développe lorsqu'il est utilisé à 2000 mètres par une température ambiante de 30 °C : 100 kW x 0,77 = 77 kW
Changement du joint de culasse (moteur Billancourt)
Changement du joint de culasse (moteur Billancourt) |
Modèles concernés : Renault 4 montées avec un moteur Billancourt (747, 782 et 845 cm3)
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Il convient aussi de bien nettoyer et de retirer les saletés situées dans les puits de vis de culasse du bloc moteur afin d'assurer un serrage correct.
Attention : si la culasse à subit une surchauffe avant son démontage, il est prudent de vérifier la déformation du plan de joint à l'aide d'une règle rectifiée ou de préférence, au marbre. En cas de dépassement des côtes, une rectification par un professionnel est nécessaire.
Déformation du plan de joint : 0,05mm maximum
Reposer ensuite les tiges et les vis de réglage des culbuteurs (en utilisant la même méthode que lors du démontage) puis réaliser le réglage du jeu des culbuteurs.
Reposer le couvre culasse et procéder au remontage de tous les éléments démontés plus haut :
- les courroies de pompe à eau et d'alternateur/dynamo
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- le câble de starter
- l'alternateur/dynamo
- l'allumeur
- le tuyau d'avance à dépression (si présent)
- le tube d'échappement en sortie de collecteur
- les durites de refroidissement branchées sur la pompe à eau (2 reliées au radiateur + 2 reliées au radiateur de chauffage)
- la boîte à air
Remettre le circuit de refroidissement en eau.
La voiture est prête à repartir pour quelques centaines de kilomètres!
Démonter quelques éléments afin de pouvoir ôter le couvre culasse :
- la boîte à air
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- le couvre culasse évidemment
Bien évidemment il faut ensuite se refader le réglage du jeu des culbuteurs.
Remonter les derniers éléments :
- le couvre culasse
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- la boîte à air
Et voilà, ce coup-ci c'est vraiment terminé!
⇒ R1120 - R1122 - R1123 - R1124 - R1126 - R2102 - R2104 - R2105 - R2106 - R2108 - R2109 - R2391 - R2392
Il existe plusieurs méthodes pour différencier les moteurs Cléon (956 et 1108cm3) des moteurs Billancourt (747, 782 et 845 cm3) sur une 4L et à mon sens le plus simple est de se fier à la position du radiateur de liquide de refroidissement :
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
- si le radiateur est positionné "contre" le moteur ⇒ moteur Billancourt
- si le radiateur est positionné à l'avant au niveau du nez de boite ⇒ moteur Cléon
Dépose de la culasse
Attention : débrancher la batterie avant de commencer à travailler sur le moteur!
Retirer tous les éléments qui vont gêner pour la dépose de la culasse :
- la boîte à air
- les courroies de pompe à eau et d'alternateur/dynamo
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- le câble de starter
- l'alternateur/dynamo (après avoir pris soin de noter le positionnement des fils)
- l'allumeur (penser à boucher le trou de l'allumeur avec un chiffon)
- le tuyau d'avance à dépression (si présent)
- le tube d'échappement en sortie de collecteur
⇒ Il est aussi possible afin de travailler plus facilement de retirer le carburateur
Retirer tous les éléments qui vont gêner pour la dépose de la culasse :
- la boîte à air
- les courroies de pompe à eau et d'alternateur/dynamo
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- le câble de starter
- l'alternateur/dynamo (après avoir pris soin de noter le positionnement des fils)
- l'allumeur (penser à boucher le trou de l'allumeur avec un chiffon)
- le tuyau d'avance à dépression (si présent)
- le tube d'échappement en sortie de collecteur
⇒ Il est aussi possible afin de travailler plus facilement de retirer le carburateur
Réaliser une vidange du circuit de refroidissement puis débrancher les 4 durites de refroidissement branchées sur la pompe à eau ⇒ 2 reliées au radiateur + 2 reliées au radiateur de chauffage (sur la photo l'hélice est déposée uniquement pour plus de clarté)
Après avoir dégagé les tirants du radiateur et le support du levier de vitesse, basculer légèrement le radiateur vers l'avant (si besoin dévisser de quelques tours les écrous de fixation du radiateur).
Déposer le couvre-culasse en en retirant les 2 écrous qui le maintiennent en place. Attention à ne pas abîmer le joint d'étanchéité qui pourra être réutilisé pour le remontage.
Dévisser et retirer les vis de culasse.
Remarque : il est normalement nécessaire d'utiliser l'outil Mot.10 pour retirer les vis de culasse situées entre les culbuteurs. Avec une douille normale il faut d'abord commencer par décaler les culbuteurs afin d'atteindre les vis ⇒ cf. ci-dessous
Remarque : il est normalement nécessaire d'utiliser l'outil Mot.10 pour retirer les vis de culasse situées entre les culbuteurs. Avec une douille normale il faut d'abord commencer par décaler les culbuteurs afin d'atteindre les vis ⇒ cf. ci-dessous
Dépose des vis de culasse situées entre les culbuteurs :
Débloquer les contre-écrous puis retirer les vis de réglage des culbuteurs.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque vis de culbuteur!
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque vis de culbuteur!
Extraire ensuite les tiges de culbuteur après avoir décalé sur le coté le culbuteur correspondant à la tige en faisant levier avec un tournevis par exemple.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Remarque : si la soupape correspondant au culbuteur est à pleine ouverture il est possible qu'il n'y ait pas assez de marge pour sortir la tige. Il suffit alors de faire tourner un peu l'arbre à cames pour refermer la soupape (en faisant tourner une roue avec la 4ème enclenchée par exemple).
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Remarque : si la soupape correspondant au culbuteur est à pleine ouverture il est possible qu'il n'y ait pas assez de marge pour sortir la tige. Il suffit alors de faire tourner un peu l'arbre à cames pour refermer la soupape (en faisant tourner une roue avec la 4ème enclenchée par exemple).
Pour finir, pivoter les culbuteurs de manière à pouvoir atteindre la vis de culasse avec une douille normale.
Pour les 2 vis des extrémités, c'est le même principe sauf qu'il faut retirer le clip d'arrêt du ressort de culbuteur afin de pouvoir le décaler suffisamment sur le coté et afin de passer une douille.
Remarque : le passage est quand même encore très juste comme on peut le voir sur la photo et je ne suis pas sûr que toutes les douilles puissent passer facilement. Pour ma part j'ai utilisé une douille Facom et ça passe (c'est juste, mais ça passe).
Remarque : le passage est quand même encore très juste comme on peut le voir sur la photo et je ne suis pas sûr que toutes les douilles puissent passer facilement. Pour ma part j'ai utilisé une douille Facom et ça passe (c'est juste, mais ça passe).
Dépose de la culasse :
Dévisser toutes les vis de culasse exceptée l'une des vis centrales qui serra juste légèrement desserrée (elle servira comme axe de pivot pour le décollement de la culasse ⇒ cf. ci-dessous).
Décoller la culasse délicatement en la faisait légèrement pivoter grâce à la vis de culasse restante. Cela permet d'éviter un décollement des chemises.
Attention à ne pas trop faire pivoter la culasse au risque de tordre les tiges de culbuteurs restantes.
Attention à ne pas trop faire pivoter la culasse au risque de tordre les tiges de culbuteurs restantes.
Retirer la dernière vis puis soulever la culasse suffisamment afin de pouvoir basculer les derniers culbuteurs et retirer les tiges de culbuteurs correspondantes.
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Attention : noter soigneusement l'emplacement de chaque tige culbuteur!
Repose de la culasse avec un joint neuf
1er serrage :
Les plans de joint doivent être propres et exempts de graisse ou de particules. Le mieux étant de nettoyer les plans de joint avec de l'acétone ou de l'essence.Il convient aussi de bien nettoyer et de retirer les saletés situées dans les puits de vis de culasse du bloc moteur afin d'assurer un serrage correct.
Attention : si la culasse à subit une surchauffe avant son démontage, il est prudent de vérifier la déformation du plan de joint à l'aide d'une règle rectifiée ou de préférence, au marbre. En cas de dépassement des côtes, une rectification par un professionnel est nécessaire.
Déformation du plan de joint : 0,05mm maximum
Reposez le joint neuf sur le moteur avec le repère "Haut-top" vers le haut (il n'est d'ailleurs pas forcément placé à cet endroit).
Reposer la culasse en n'omettant pas de reposer dans leurs emplacements d'origines les 2 tiges de culbuteurs centrales (celles n'entrant pas en jeu dans la méthode de basculement des culbuteurs pour le serrage des vis).
Remettre les vis de culasse en place.
Bien qu'il soit indiqué sur la pochette du joint de changer les vis à chaque fois, pour ma part je garde les d'origne (sous réserve qu'elles ne soient pas ostensiblement oxydées comme c'est souvent le cas sur les moteurs Billancourt).
Procéder ensuite au serrage de la culasse à un couple de 65 N.m dans l'ordre indiqué sur la photo ci-contre. Je conseille de serrer la culasse en 2 phases : un 1er serrage à environ 40N.m dans l'ordre indiqué puis un deuxième au couple final de 65 N.m dans le même ordre.
Bien qu'il soit indiqué sur la pochette du joint de changer les vis à chaque fois, pour ma part je garde les d'origne (sous réserve qu'elles ne soient pas ostensiblement oxydées comme c'est souvent le cas sur les moteurs Billancourt).
Procéder ensuite au serrage de la culasse à un couple de 65 N.m dans l'ordre indiqué sur la photo ci-contre. Je conseille de serrer la culasse en 2 phases : un 1er serrage à environ 40N.m dans l'ordre indiqué puis un deuxième au couple final de 65 N.m dans le même ordre.
Reposer ensuite les tiges et les vis de réglage des culbuteurs (en utilisant la même méthode que lors du démontage) puis réaliser le réglage du jeu des culbuteurs.
Reposer le couvre culasse et procéder au remontage de tous les éléments démontés plus haut :
- les courroies de pompe à eau et d'alternateur/dynamo
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- le câble de starter
- l'alternateur/dynamo
- l'allumeur
- le tuyau d'avance à dépression (si présent)
- le tube d'échappement en sortie de collecteur
- les durites de refroidissement branchées sur la pompe à eau (2 reliées au radiateur + 2 reliées au radiateur de chauffage)
- la boîte à air
Remettre le circuit de refroidissement en eau.
La voiture est prête à repartir pour quelques centaines de kilomètres!
2nd serrage :
Après 500 à 1000 km, il faut procéder au resserrage de la culasse.Démonter quelques éléments afin de pouvoir ôter le couvre culasse :
- la boîte à air
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- le couvre culasse évidemment
Desserrer la première vis de 1/4 de tour, puis la revisser au couple de serrage préconisé plus haut (entre 55 et 65 N.m). Procéder ensuite de la même manière pour les autres vis dans l'ordre de serrage.
Bien évidement sans l'outil Mot.10, il faut utiliser la méthode de basculement des culbuteurs pour atteindre les vis de culasse.
Bien évidement sans l'outil Mot.10, il faut utiliser la méthode de basculement des culbuteurs pour atteindre les vis de culasse.
Bien évidemment il faut ensuite se refader le réglage du jeu des culbuteurs.
Remonter les derniers éléments :
- le couvre culasse
- le tube du levier de boîte de vitesse
- la durite d'arrivée d'essence au niveau du carburateur
- le câble d'accélérateur
- la boîte à air
Et voilà, ce coup-ci c'est vraiment terminé!